Je pris une inspiration, ma main moite sur cette porte, ma tête bouillonnant. Je n'arrivai plus à penser.
Je baissa la main, soulevant le loquet.
La porte était à présent ouverte; il n'y avait personne devant moi.
Elle avait du partir.
Soulagement, déception, tout se mélangeait.
Alors que je refermai la porte, je sentis une résistance soudaine, qui me fit reculer.
C'était la main de Louise, elle pénétra dans la chambre, claqua la porte et fondit sur moi.
Elle me plaqua contre le mur, m'embrassant langoureusement." Je croyais que tu n'allais pas ouvrir cette foutue porte ! " me glissa t'elle, sa main se baladant sous mon peignoir.
Elle défit la lien de celui ci, l'entreouvra, dévoilant ma nudité.
Elle prit le temps de me regarder, de bas en haut, ce qui me fit rougir." Magnifique '' murmura t'elle.
Je laissai tomber mon peignoir sur le chemin du lit.
A ce moment, plus rien ne comptait, je voulais l'embrasser, parcourir son corps de mes mains, de ma langue.
Très vite , je la débarrassai de sa robe, de ses sous vêtements.
Nous étions corps contre corps, ses seins contre les miens." Emma, j'ai tellement envie de toi, toute la journée j'ai pensé à ça .. "
Elle descendit, petit à petit, d'abord autour de mes seins, de mes tétons durcis, puis de mon nombril, jusqu'à mon intimité. Elle jouait avec mon clitoris, le titillant, me pénétrant avec sa langue. Mon corps était enflammé, je peinais à respirer, mes gémissements étaient toujours plus fort, jusqu'à la jouissance.
Je tremblais. Louise remonta jusqu'à mes lèvres, pour m'embrasser.
Je descendis ma main, petit à petit, la laissant se promener sur son corps. Arrivée jusqu'à son sexe mouillé, je commençais à la caresser. Elle gémissait, pendant que je l'embrassais, lui mordait le cou, avidement.
Je la pénétrai alors avec mes doigts, commençant de légers vas et vient, avant d'accélerer le rythme, en coeur avec ses gémissements qui allaient grandissant.
Nos corps l'un contre l'autre, nous étions désormais front contre front, les yeux dans les yeux. Je ne voulais pas lacher du regard ses yeux bleus, qui me pénétraient eux aussi.
Je voulais la voir jouir, ce qu'elle fit dans un ultime spasme.
Nos corps étaient à présent repus. Nous étions dans les bras l'une de l'autre. Nous nous endormîmes comme cela, sans dire un mot. Ils auraient été inutile.Je me réveillai à 5 heures du matin. La bouche quelque peu pâteuse, avec un léger mal de tête, l'esprit embrumé. Il faisait toujours nuit dehors.
Louise était là, à mes coté, endormie.
Louise, Lyon , cette chambre d'hôtel.
Qu'avais je fait ? Je venais de tromper pou la première fois de ma vie Lucie. Le sentiment de culpabilité me gifla instantanément. J'avais honte d'avoir été aussi faible, d'avoir céder comme cela à ses avances.
J'avais les larmes aux yeux. J'étouffai à présent dans cette chambre, il fallait que je parte d'ici, et vite. Je m'habillai rapidement, en silence pour ne pas réveiller Louise. Je pris mon sac et me rendis à l'extérieur de l'hôtel.
Je voulais rentrer chez moi, partir de cette foutue ville, par tous les moyens.
Mais il était 5 heures du matin, impossible de trouver un train.
Qu'importe, je ne pouvais attendre. J'appela un taxi, et négocia le prix d'un aller. Nous étions à 150 kilomètres de Lyon.
J'allais louper la présentation des entreprises devant de grands PDG ce matin, mais cela n'avait plus aucune importance.1h30 plus tard, j'étais chez moi. J'éteignis mon portable, sachant pertinemment que Louise chercherait à me joindre. Je n'avais laisser aucun mot, rien.
J'avais besoin d'être seule et de réfléchir.
Je passai la journée dans mon canapé, à penser, ressasser, réfléchir, pleurer.
Je m'en voulais tellement. Jamais je n'aurais pensé tromper Lucie avant.
La vérité était là, brute et terrible: c'est ce que je venais de faire. Nous étions de nouveau ensemble, prête à acheter une maison et je lui faisais ça.Alors que je m'étais assoupie, quelqu'un sonna à la porte. Il était 19 heures. Je ne voulais pas ouvrir,ni savoir qui cela pouvait être. Je fis la sourde oreille.
" Emma, ouvre moi cette porte, je sais que tu es là ! "
C'était Louise.
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Madame la Maire
RomanceDeux femmes. Un désir. Un jeu. Une frénésie passionnelle. "Elle me fixait. Ce regard...J'avais chaud, plus que jamais. Je voulais sa peau au contact de la mienne. Un besoin physique. Dans un énième changement, je me pris les pieds dans le tapis. Lit...