Chapitre 28

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Lucie se rassit, me regardant avec étonnement.

" Tu ne peux pas quoi ? "

Je pris une profonde inspiration.

" Signer ces papiers, acheter cette maison .. "

Ça y est, je l'avais dit. Brusquement.
Les mots se bousculaient dans ma tête, comment lui annoncer cela, sans la heurter, la blesser. Mission impossible.
Elle fronça les sourcils, pris ma main dans la sienne.

" Ecoute Emma, je comprends, c'est toujours flippant de se lancer comme ça. Mais on en a déjà parler, on est prête on le sait. "

Elle cherchait à me rassurer, mais ses yeux révélaient une certaine inquiétude à présent.
" On le sait ? " Répéta t'elle voyant que je ne répondais pas.
Que pouvais je dire ? Non, je ne savais plus si je devais m'engager, je ne savais plus ou j'en étais, je ne savais plus si je voulais vraiment cette maison, je ne savais plus, tout simplement.
Je lui devais la vérité.

" J'ai eu une aventure Lucie. "

C'était dit, telle un déflagration. Elle me lâcha la main, sa mâchoire se serra. Elle pris une profonde inspiration.

" Ok, on était plus ensemble, tu ne me devais rien. Je ne te dis pas que ça me fait plaisir. Mais ça ne change rien. "

J'avais baissé les yeux, ne sachant que répondre. Elle enchaîna:

" Ça a arrêté quand on s'est remis ensemble Emma ? "

Je levai les yeux vers elle, la bouche sèche.

" Emma ? Putain, tu vas me répondre ! " Sa voix était tranchante.

" Je suis retournée avec elle. Une fois. "

Elle était stupéfaite, sous le choc. Se mordant la lèvre inférieur, elle enchaina:

" C'était qui ? Quand ? "

" Tu ne l'as connait pas, c'est quelqu'un que j'ai rencontré en faisant du sport "

Je ne pouvais pas lui parler de Louise, c'était impossible.

" Original dis moi ! Putain, comment tu as pu me faire ça ? Pendant qu'on parlait de cette baraque, de notre futur ! Tu n'es qu'une petite menteuse. "

Elle avait dis ces paroles sans crier, comme des petits couteaux qui s'enfonçaient dans mon coeur.
Dans ses yeux,je pouvais voir de la colère, et pire encore, de la déception.

" Je ne sais pas Lucie, je suis tellement désolée ... "

" Tu l'aimes, tu vas te foutre avec ? "

" Non ... non. On ne sera jamais un couple avec cette fille, c'est jusque ... "

" Que quoi ? "

" Que je sais pas ! Je ne pouvais pas aller signer ces papiers sans te le dire. Je m'en veux tellement Lucie, si tu savais. Je te devais la vérité ... "

Madame la MaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant