Elle vit paisiblement avec son père adoptif depuis la mort soudaine de ses parents. Tout semble aller bien, mais à son entrée dans un nouveau lycée, sa vie bascule complètement. Entre le secret troublant de son père adoptif et une rencontre qui va l...
Je sors de ma salle de bain et enfile la tenue suivante
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Je laisse mes cheveux retomber en une douce cascade sur mon dos, ajoutant un léger maquillage pour un éclat subtil. Après un dernier regard dans le miroir, je me dirige vers la cuisine. Là, mon père est assis, absorbé par son ordinateur, son visage illuminé par la lueur bleutée de l'écran. Je m'installe sur l'un des tabourets de l'îlot central, me servant un verre de jus d'orange tout en l'observant, fascinée par la concentration qui émane de lui.
— Tu fais quoi ? je demande doucement, intriguée par cette intensité dans son regard.
Il relève à peine les yeux de l'écran, mais un sourire en coin apparaît.
— Je lis les rapports que mes hommes m'ont écrits sur les dernières missions, répond-il d'une voix calme et posée, ses doigts pianotant distraitement sur le clavier.
Je prends une gorgée de jus, hésitante. La question qui me brûle les lèvres finit par s'échapper.
— D'ailleurs, tu ne retournes pas en Italie ? je l'interroge, curieuse, le regard scrutant la moindre réaction sur son visage.
Il lève un sourcil, visiblement amusé.
— T'en as déjà marre de moi ? Il me lance un regard faussement vexé, un éclat taquin dans les yeux.
Je lâche un rire léger, secouant la tête.
— J'ai pas dit ça ! je ricane. Grey m'a dit que tu étais revenu pour t'occuper de moi pendant leur absence, donc je pensais que tu repartirais en Italie.
Il soupire, un sourire doux se dessinant sur son visage alors qu'il repose son attention sur moi.
— C'est vrai... Mais je n'ai plus envie d'y retourner, je suis bien avec ma fille, ici.
Ses mots font naître une chaleur rassurante au creux de mon ventre, comme si, pour la première fois depuis longtemps, quelque chose se posait dans mon esprit. Pourtant, une pensée traverse mon esprit.
— Et Kelly ?
Un soupir amusé lui échappe.
— Je l'ai déposée ce matin à l'aéroport, pendant que tu dormais comme un cadavre, dit-il avec un sourire malicieux.
