46. revelations ✔

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ʟᴇxʏ ᴊᴏɴᴇs✔

Je me réveille lentement, encore enveloppée par le calme matinal. Les souvenirs de la veille me reviennent peu à peu, comme des fragments doux-amers. Grey n'avait pas dit grand-chose, mais il avait veillé sur moi, silencieux et présent, avant de s'éclipser, laissant une chaleur discrète dans mon cœur.

Soudain, la porte de ma chambre s'ouvre, et mon père entre doucement, interrompant le fil de mes pensées. Il s'approche avec un sourire tendre, une tasse de chocolat chaud dans la main qu'il me tend avant de s'asseoir à côté de moi sur le lit.

Nous sommes samedi, donc je ne vais pas te demander si tu vas au lycée aujourd'hui, plaisante-t-il.

Je prends une gorgée de chocolat, sentant la douceur chaude apaiser un peu les tensions accumulées.

Je vais aller voir Tyler, lui dis-je, le regard encore rêveur.

Il me regarde un instant, réfléchissant, puis acquiesce.

Je t'accompagne, dit-il avec une détermination calme.

Ce n'est pas nécessaire, je souris doucement. Je sais que tu as des choses à faire.

Il fronce les sourcils, visiblement partagé entre l'envie de rester et le besoin de respecter mon indépendance.

Mais...

Ne t'inquiète pas, je vais bien, je le rassure, sentant sa bienveillance me réchauffer.

Il soupire, capitulant.

D'accord... mais laisse-moi au moins te déposer à l'hôpital, propose-t-il finalement.

Je hoche la tête, touchée par ses attentions, et un mince sourire se dessine sur mon visage. Lorsqu'il quitte ma chambre, je m'empresse d'aller prendre une douche et enfile une tenue 

Je sors de la voiture après avoir embrassé mon père, le cœur serré par cette étrange appréhension que je ne parviens pas à dissiper

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Je sors de la voiture après avoir embrassé mon père, le cœur serré par cette étrange appréhension que je ne parviens pas à dissiper. En traversant l'hôpital, l'odeur de désinfectant et le murmure des machines en arrière-plan accentuent cette tension dans ma poitrine. J'approche de la chambre de Tyler, accélérant le pas sans même m'en rendre compte, jusqu'à atteindre la porte.

Je pousse celle-ci doucement, sans bruit, mais la scène qui s'offre à moi me glace immédiatement. Une silhouette entièrement vêtue de noir se tient à côté de mon frère, immobile, un masque dissimulant son visage. Dans sa main, une seringue qu'elle dirige lentement vers la perfusion de Tyler, prête à injecter ce qu'elle contient.

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