dangerous

21. I'm their target ✔

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ʟᴇxʏ ᴊᴏɴᴇs✔

Attachée à cette chaise, j'essaie désespérément de comprendre comment j'ai atterri ici. Tout ce que je me rappelle, c'est m'être allongée dans mon lit, puis avoir senti mes membres s'engourdir... Ensuite, c'est le noir total. Quand je relève la tête, je distingue à peine la pièce faiblement éclairée par une lampe au-dessus de moi. J'essaie de casser la chaise en gigotant, mais une porte s'ouvre violemment devant moi.

— Enfin debout ? lance un homme en s'avançant.

— J'en ai marre ! Je hurle, le prenant par surprise. Il s'arrête, me dévisageant, déconcerté. Pourquoi ma vie est un désastre ces derniers jours ?! Qu'est-ce qui se passe, bordel ?! C'est à cause de Grey ! Oui, c'est à cause de lui ! Depuis que je l'ai rencontré, ma vie est un enfer !

Je reprends mon souffle, lançant un regard noir à l'homme qui semble prêt à dire quelque chose.

— Parle pas, tu vas m'énerver pour rien ! je crache.

— Je...

— J'ai dit, parle pas ! Je le coupe encore, remarquant qu'il tient un couteau. T'as un couteau dans la main, alors dépêche-toi de me détacher, abruti.

— Tu...

— Depuis quand on a besoin de parler pour détacher quelqu'un ? je grogne en basculant la tête en arrière.

L'homme ricane et croise les bras, apparemment amusé.

— Tu n'as vraiment peur de rien...

Je l'ignore, apercevant une silhouette discrète se cachant derrière la porte. J'essaie de lire sur les lèvres de la personne qui semble dire "Désolé". Désolé ? Je le connais ?

Mais mes pensées sont interrompues par une gifle retentissante.

— OH MON DIEU, COMMENT TU ES DANS LA MERDE AVEC MOI DÈS QUE TU AS OSÉ TOUCHER MA BELLE JOUE, TÊTE DE COUILLE ! je hurle, juste avant qu'il ne m'assène une autre gifle. JE VAIS VRAIMENT TE DÉFONCER LA GUEULE !

— Tu penses vraiment me faire peur ? dit-il en levant un sourcil, toujours amusé.

— Je vais te prendre par les cheveux, te foutre des coups de genou dans les parties, puis te bouffer, je déclare calmement.

— Je répète, tu ne me fais pas peur, réplique-t-il, avant de me donner une dernière gifle.

Il se dirige vers la porte, me laissant à mes insultes. Mais alors qu'il sort, je lève les yeux, croyant qu'il est revenu pour une raison quelconque. À ma surprise, c'est une autre silhouette qui entre précipitamment dans la pièce — le gars que j'ai aperçu plus tôt.

— Je suis sincèrement désolé, Lexy, mais... je suis obligé. J'aimerais me venger...

— Alors, d'abord, l'air, c'est gratuit, donc respire. Ensuite, t'es qui en fait ? je le coupe, ne comprenant rien à ce qu'il raconte.

Il me regarde, visiblement surpris, avant de racler sa gorge.

— Tu ne te rappelles pas de moi ? demande-t-il, une pointe de déception dans la voix.