dangerous

31. what a joke ✔

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ʟᴇxʏ ᴊᴏɴᴇs✔

Je franchis le seuil de la porte d'entrée en sautillant, mon sourire illuminant mon visage, légère comme une plume.

— J'ai passé une bonne journée ! je m'exclame joyeusement, le cœur encore tout vibrant des moments partagés.

Mais aucune réponse ne vient. Mon sourire se fane légèrement, et je tourne la tête pour regarder Grey, qui avance en silence, son expression fermée. Je fronce les sourcils, un brin inquiète.

— Tu boudes encore ? je demande doucement, en tentant de capter son regard. En vain, il m'ignore, comme si mes mots ne faisaient que glisser sur lui. Je tente une plaisanterie pour alléger l'atmosphère, le regard taquin : Oh, ça va ! Je rigolais tout à l'heure, j'allais pas vraiment te tuer dans l'eau !

Il retire sa veste d'un geste las, passe à côté de moi sans un mot, et se dirige vers les escaliers, l'air décidé à s'enfermer dans sa chambre. Je soupire doucement, avant de lui rappeler, d'une voix plus douce :

— Personne n'est là ce soir...

Cette simple phrase le fait s'arrêter net, son dos se raidit. Il se retourne lentement vers moi, comme si mes mots l'avaient soudainement ramené. Son regard s'illumine d'une étincelle nouvelle en captant le sous-entendu.

— Zack passe la nuit chez Selena, et les autres sont hors de la ville... on est juste tous les deux...

Grey ne perd pas une seconde. En un éclair, il avance vers moi avec une détermination intense, avant de glisser ses bras autour de ma taille et de me soulever. Mon rire cristallin s'échappe de mes lèvres, tandis que mes bras entourent son cou par réflexe, mes doigts se nouant dans ses cheveux.

— Je pensais que tu me faisais la gueule, je chuchote en riant, le regard espiègle, mes yeux ancrés dans les siens.

Un sourire se dessine enfin sur ses lèvres, doux et malicieux à la fois.

— Plus maintenant, murmure-t-il avant d'enfouir tendrement son visage dans mon cou. Sa voix s'adoucit, presque un murmure, comme une promesse murmurée pour moi seule. Comme tu l'as si bien dit, nous sommes seuls ce soir... alors amusons-nous un peu.

Je sens mon cœur s'emballer à ces mots, l'anticipation vibrante, et je ferme les yeux un instant, savourant cette complicité entre nous, à la fois douce et pleine d'audace. La maison autour de nous semble s'effacer, et plus rien n'existe, hormis cette douce intimité qui nous enveloppe.

Grey me conduit doucement jusqu'à sa chambre, chaque pas renforçant cette connexion entre nous, cette tension douce et palpable. Arrivés au bord de son lit, il m'allonge avec délicatesse, prenant soin de me poser comme si j'étais précieuse. Il se place au-dessus de moi, son regard brûlant plongeant dans le mien, et un frisson me parcourt.

Il s'abaisse lentement, et nos lèvres se retrouvent dans un baiser profond, tendre mais empreint de cette intensité qui fait battre mon cœur plus vite. Ses mains se posent sur moi, ses caresses explorant chaque courbe avec une douceur infinie, comme s'il voulait imprimer chaque sensation. Je glisse mes mains vers lui, m'accrochant à chaque frisson qu'il fait naître.

Mes doigts effleurent son torse et remontent, agrippant le tissu de son haut. D'un geste hésitant mais résolu, je le retire, le tissu glissant lentement pour révéler sa peau. Mon souffle s'accélère, et nos regards s'accrochent, chacun trouvant dans l'autre une promesse muette. Un désir pur et profond nous enrobe, et dans cette intimité, tout semble s'effacer autour de nous.