Chapitre 22

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Le jeune homme était dans le grenier en train de chercher quelque chose. Son regard fini enfin par apercevoir dans un coin de la pièce la chose qui l'intéressait: une vielle malle assez large couverte de poussière qu'il s'empressa d'enlever de sa main. Elizabeth ne s'était pas trompée visiblement, c'était bien sa vieille malle dans laquelle elle avait conservé quelques uns de ses vêtements qu'elle portait enfant. Elle disait qu'ils avaient été gardés par sa mère afin de resservir plus tard pour une éventuelle petite soeur ou alors pour une éventuelle petite fille, si Elizabeth devenait mère une fois adulte. Et, en effet, quand on voyait la beauté et la finesse des vêtements, cela aurait été une folie de s'en débarrasser. Le jeune homme contempla les différentes tenues présentes, vérifiant qu'elles étaient en bon état et pas trop grandes ou trop petites pour Maddison, à qui elles étaient destinées. Il ne put s'empêcher de les observer avec le plus grand soin, choisissant celles qui plairaient surement le plus à sa petite protégée mais dur de faire un choix. Toutes étaient charmantes à ses yeux. Il admirait leurs draperies, les petits détails en dentelles et autres rubans les décorant. En fouillant un peu, il trouva même des paires de chaussures ou de petites bottines assorties aux robes, des bas ainsi qu'un manteau pour en cas de mauvais temps et quelques des couvres-chefs et autres accessoires. Il ne pouvait s'empêcher d'imaginer la petite fille ainsi vêtue avec toutes ces jolies choses, ce qui le faisait sourire inconsciemment. Avec tout cela elle ressemblerait à une vrai petite demoiselle du dix-neuvième siècle, voir à une adorable petite poupée avec son visage au teint de porcelaine.

-Il y a juste à les dépoussiérer et éventuellement les reprendre un peu si la taille ne va pas. Pensa-t-il tout en admirant les vêtements. Et si ça ne lui plait pas... Et bien peut être qu'avec un peu de pratique je pourrai lui fabriquer des vêtements sur mesure comme elle les aimerait!

Il ne put s'empêcher de glousser en pensant à cette éventualité. Avec ses pouvoirs il avait pu en faire des choses, mais fabriquer des vêtements ça c'était une grande première! Jusqu'à maintenant il savait seulement réparer ses tenues et encore... Mais cela serait une expérience intéressante en plus d'être amusante, surtout avec l'aide de sa petite assistante à ses côtés qui jouerait les inspecteurs des travaux finis et critiques de mode.

Alors que le jeune homme faisait la liste du trousseau de nouveau vêtements pour Maddison, des bruits d'aboiements de chien l'interpellèrent. Bien qu'ils semblaient venir au loin, ces sons là le firent grimacer. Michael n'était pas un grand amateur de compagnons à quatre pattes de type canin, aussi affectueux et dociles soient-ils pour la plupart. De plus, à en juger les aboiements assez rauques et bruyants, cela avait tout l'air d'être ceux de gros chiens, les plus effrayants à ses yeux. Si il n'avait pas eu de mauvaises expériences avec ces derniers dans le passé, il aurait surement eu une meilleure image d'eux... Nerveux de les entendre continuer à japper, le jeune homme reposa dans la malle la robe qu'il examinait pour aller observer depuis une des fenêtres d'où provenait les aboiements. Si il voyait qu'ils s'approchaient un peu trop du manoir, il n'hésiterait pas à les chasser à sa manière...
Il ne tarda pas à repérer les-dits corniauds. Ils étaient au loin, à une centaine de mètres du manoir. Visiblement ils avaient tout l'air de chiens sauvages, livrés à eux même, du moins jusqu'à ce que n'apparaissent les policiers leur servant de propriétaires... Surpris, il les observa non sans une certaine anxiété. D'habitude presque personne ne se baladait près du manoir, encore moins des policier visiblement en mission. En observant un peu mieux il pu d'ailleurs distinguer derrière les arbres, arrivant les gyrophares clignotants, des voitures de police. Les chiens reniflaient le sol, levaient la tête en direction du bâtiment et aboyaient de plus belle et tirant sur leur laisse afin de faire venir leurs maitres qui les suivaient de près. Pire encore, ces derniers regardaient autour d'eux en criant un nom, un nom qu'il connaissait plus que bien et lui fit comprendre ce qu'il se passait...

A place with no name (MJ fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant