Chapitre 39

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-Mais qu'est-ce que c'était que ça?

-Ah...

-Que s'est-il donc passé?

-Lumière! De la lumière pitié! Pourquoi fait-il tout noir?

-Oh seigneur...

Une douce lueur éclaira doucement la pièce. Le lustres et autres bougies présentent dans la pièce venaient de soudainement s'allumer, leurs flammes se balançants lentement. Les habitants se relevaient péniblement, certains gémissants de douleur. Tous s'étaient soudainement retrouvés projetés à terre. C'était comme si une énorme vague avait balayé la pièce, une vague d'énergie que personne n'a vu et n'a pu voir. Elle fut tellement forte que les fenêtres n'y survirèrent pas, se brisants dans un grand fracas. Seul Maddison était debout, cachée derrière Michael qui n'était autre que l'auteur de cet étrange phénomène. Ce dernier contempla la scène d'un air quelque peu désolé. Il ne voulait pas en arriver là et devoir user de la force, mais il devait se protéger et protéger Maddison. D'ailleurs, il constata avec satisfaction que les douilles fumantes qui auraient normalement dû le traverser de part en part avaient été déviées de leur trajectoire tant vague d'énergie dont il avait usé pour mettre fin aux tirs. Fort heureusement aucune d'elle n'avait fini sa course dans la chaire d'un malheureux habitant, toutes avaient finies dans les murs de la pièce. Son regard se promena sur la foule d'habitants qui peinait à se relever, encore trop secouée et étourdie. Il s'avança vers cette dernière, plus précisément vers Beverly qui était encore allongée au sol. Un peu désorientée, elle finit par croiser le regard du jeune homme qui lui tendit alors sa main afin de l'aider à se relever, ce qu'elle accepta après une légère hésitation.

-Vous allez bien? Lui demanda-t-il.

-Je crois... Répondit-elle un peu perdue avant de le regarder d'un air septique et de soupirer.

-Beverly... Lui dit-il, pris de regrets. Je suis vraiment désolé pour tout... Je...

-Pourquoi? Le coupa-t-elle non sans une certaine pointe d'agacement dans sa voix. Vous rendez-vous seulement compte de tout ce que vous avez fait?

-Je sais... Soupira le jeune homme, l'air désolé.

-Ne sois pas fâchée contre lui Beverly! Intervint soudainement Maddison, les rejoignant. Il n'a rien fait de mal! Il m'a aidé justement, il m'a protégé d'eux.

-D'eux? L'interrogea-t-elle, intriguée.

-Les habitants, tout le monde... Répondit la fillette. Ils étaient tous méchants, je n'avais pas le droit d'être moi même...

-Elle dit la vérité. Expliqua Michael, voyant que Beverly restait un peu septique. Ils laissaient leurs enfants la harceler, ses parents ont été cruels et injustes envers elle... Elle a fuit de chez elle et m'a demandé asile. J'ai accepté, je ne supportais plus de la voir être aussi malheureuse... Je sais que ce n'était pas la meilleure des idées mais... Mais je ne pouvais pas la laisser ainsi, je devais l'aider...

-Pourquoi ne m'avoir rien dit? Demanda la jeune femme après un court silence.

-Je... C'était trop compliqué... Soupira-t-il. Et puis impossible de savoir comment vous auriez pu réagir... Je devais penser en priorité à Maddison et la protéger. J'espère que vous me comprendrez et me pardonnerez un jour... Je ne voulais vraiment pas vous blesser...

Beverly voulu dire quelque chose mais je pus même pas commencer sa phrase, ses parents étants revenus à eux et la tirant dans leurs bras pour la protéger de Michael qu'ils pensaient mauvais. Ce dernier ne tenta même pas de les raisonner, se contentant de lancer un dernier regard à la jeune femme. Celle-ci semblait toujours aussi perdue face à toutes ces révélations, toutes ces choses qui s'étaient passées ces derniers jours. Impossible de raisonner, encore moins dans de telles conditions. Pourtant son visage semblait moins sévère qu'auparavant. On aurait même pu y voir comme une pointe d'empathie... Mais le jeune homme avait autre chose à faire que d'essayer de décoder son expression. Hélas raisonner la jeune femme n'était plus un de ses buts, il la laissait faire son propre choix. Maintenant il devait se concentrer sur le reste des habitants qui se relevaient, dont le maire et son odieux père dont on peina à le relever avec son fauteuil.

A place with no name (MJ fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant