CHAPITRE LVIII

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Je trainais des pieds derrière Léa, qui était venu trois fois de suite frapper à la porte de la chambre pour me tirer du lit afin de me conduire à la salle de sport, où Angel était censé déjà m'y attendre depuis plus de trente minutes. Tout mon corps était engourdi à cause des activités nocturnes que j'avais faites hier. Et aujourd'hui j'allais encore lui faire subir un certain nombre d'activités physiques d'un tout autre genre. Rien que de penser aux heures qui vont suivre me faisait regretter d'avoir demandé à Angel de m'entraîner. Surtout que le connaissant il allait tout faire pour me dégoûter dès la première séance.

- C'est là Madame, m'indiqua Léa en me tirant de mes pensées.

- Merci.

Alexandra poussa la porte et rien qu'à regarder l'immense attirail de sport qui se présentait à elle, elle s'épuisait déjà. La salle de sport privée de Christopher était bien plus fournie que le gymnase dans lequel elle avait mis pieds. Tous les appareils étaient rutilants, et même la néophyte qu’elle était, pouvait voir qu'ils étaient de très bonnes qualité. Il y'avait du tout, des tas de machines qui par leurs allures l'intimidaient. C'est à se demander s'ils servaient à la torture ou au sport. Dans tous les cas, l’un ou l’autre ne devait pas vraiment être différant. Se dit-elle. Christopher ne l'avait pas vu, ni entendu arriver. Elle se dirigea alors jusqu'à lui en passant entre les installations sportives.

Uniquement vêtu d'un bas de jogging, ce dernier courait à rythme constant sur un tapis roulant avec un casque audio aux oreilles. Sans qu’elle ne puisse les empêcher, ses yeux impolis se posèrent sur son impressionnante musculature gonflée. Ils suivaient chaque mouvement gracieux de leur ballet, à tel point qu’elle était émerveillée comme un Icare et son soleil.

Jusqu'à vais-je continuer à baver devant son corps comme une idiote ?

Après quelques secondes à rester perdue dans mes rêverie, Christopher se retourna pour la surprendre une fois de plus.

Si seulement tu pouvais être discrète quand tu le faisais, railla la petite voix.

Avec un petit sourire moqueur, il arrêta l'appareil, puis retira son casque avant de descendre jusqu'à moi. Il récupéra une serviette blanche qu'il posa sur sa tête pour s'éponger.

- Tu es enfin arrivée. Je n'étais pas sûre que tu puisses venir, fit-il en m'embrassant.

- Et moi j'étais certaine que tu trouverais un moyen pour que je sois présente.

- Tu as les traits tirés. On dirait qu'il y'a n'en qui ont passé une nuit relativement courte, me dit-il avec un petit air malicieux.

- Comme si d'autres ne savaient pas pourquoi certains ont eu une nuit relativement courte. Il joua à celui sui ne savait rien, et fit un pas de plus vers moi. Alors, c'est quoi le
programme pour moi. Demandais-je.

- Pour ta première journée, j'ai pensé qu'on pourrait travailler ton endurance.

- C’est-à-dire ?

- C'est à dire que je vais te décaper, en soumettant ton corps à une série d'exercices qui visent à le rendre plus endurant face à l'effort physique. Voilà pourquoi aujourd'hui tu vas d'abord t'entrainer à la course.

- Et ensuite ?

- Ensuite si tu es toujours debout à la fin, nous travaillerons l'endurance de tes bras.

Je sentais que j’allais suer. J'attrapai alors mes cheveux en une queue de cheval, puis je retirai le t-shirt que je portais par-dessus mon bustier noir.

Parle MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant