Le bruit du vibreur d'un téléphone portable me fit ouvrir les yeux. La première chose que je vis était les roux cheveux désordonnés d'Alexandra. Elle dormait toujours sur moi, et moi j'étais toujours en elle. Pour ne pas la réveiller, je pivotai sur moi afin de la déposer en douceur sur le lit. Sans pour autant ouvrir les yeux, elle gémit de protestation quand en me levant, je sorti mon membre de son intimité.
Le téléphone cessa de sonner quand je le récupérai de ma veste. Il s'agissait d'un appel de John. Sûrement pour se plaindre que je sois parti sans le prévenir. Je le rappellerai plus tard.
Un coup d'œil au réveil m'indiquait qu'il était neuf heures trente-cinq. Je déposai l’appareil sur la table de chevet avant de me retourner vers Alexandra. En me levant, j'avais fait glisser la couverture, sur ses hanches. Elle était couchée sur le dos, me donnant ainsi une vue imprenable sur ses seins ronds et fermes, et son ventre. Les images de la nuit d'hier me revinrent en mémoire. Je bandais rien qu'en repensant à la manière dont elle n'a cessé de répéter mon prénom lorsqu'elle était au bord de la jouissance. Avec elle tout est parfait, en comparaison à elle, toutes les autres femmes, et tout ce que j'avais bien pu faire avant me paraissaient sans goût. Avant les autres je baisais, et maintenant avec elle, je connaissais la provenance de l'expression faire l'amour. Tout en elle était une drogue pour moi, son odeur, ses cheveux, sa voix, son corps, son sourire. Et ce qui s'est passé hier me confirmait ce que je savais déjà, je ne pourrais jamais être loin d’elle.Alexandra était le genre de femme qui pouvait faire pleurer un homme, mais ça, comme beaucoup d’autres choses, elle ne le savait pas, et cette innocence était adorable. Plus mon regard s'attardait sur ses tétons rose et plus je durcissais. Maintenant que je savais ce que ça faisait d'être en elle, je n’étais plus certain de pouvoir m'empêcher de le faire tout le temps. D'ailleurs, qu'est-ce qui m'empêche à cet instant de la réveiller pour continuer nos ébats ?
Non, il faut que je la laisse se reposer, on n'a toute la vie pour ça.
Je m'apprêtais à aller prendre une bonne douche froide, quand je vis que de sa main droite, elle me cherchait sur le lit. Elle faisait ça chaque matin, et c'était le signe avant-coureur qu'elle n’allait pas tarder à se réveiller. Même quand elle fait ça, je la trouve attendrissante.
Le corps encore groggy par tout ce qui s'est passé hier, je m'étirai avant d'ouvrir les yeux, mon regard se posa sur les cuisses musclées d'Angel mises à nues, avant de remonter plus haut pour s'arrêter sur son membre dressé. Et là, je ne pouvais ramener mes yeux ailleurs. Je l'observais sous tous les angles en remarquant qu'il augmentait en volume. Une faim que je reconnaissais dorénavant grandissait également au creux de mes reins.
J'avais envie de lui, encore.
Mes joues s'échauffaient, et je remontai enfin mes yeux sur Angel. Il n'éprouvait aucune gêne face à mon regard persistant sur cette partie de son anatomie. Mais ce n'était pas étonnant, avec le corps qu'il avait, il n'avait pas à en rougir, bien au contraire, il pouvait bien se balader ainsi vingt-quatre heures sur vingt-quatre et on l'en aurait même applaudi.
Ses pupilles dilatées me parlaient. Et tout comme moi, je voyais dans ses yeux sombres, qu'on pensait à la même chose. Mes yeux débridés redescendirent sur son sexe maintenant tendu comme un arc. Je remis mes pupilles dans les siennes en me léchant involontairement les lèvres. Son torse se gonfla et la chaleur en moi monta de plusieurs degrés.
Pourquoi résister et avoir honte, c'est mon mari après tout...
Sur ces bonnes pensées donc, et avec un sourire timide aux lèvres, je soulevai la couverture pour l'inviter à mes côtés, chose qu’il fit sans se faire prier.

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Parle Moi
RomanceQue faites-vous quand à douze ans votre vie est réduite en cendre sous vos yeux impuissants? Que faites-vous quand l'avenir qui se dessine petit à petit devant vous, semble être la représentation d'un enfer permanent taillé juste pour vous? Que fa...