- Bon, vous avez fait la connaissance de Noleïa, maintenant vous pouvez lui dire adieu. Mettez-vous à l'aise, lancez la musique, je vais lui régler son compte et j'arrive, annonce Ken aux invités.
Je donne des coups de pieds dans le torse de Ken, sans tout de même mettre toute ma force. Cet idiot m'a soulevée et me porte maintenant sur son épaule, juste parce que j'ai fait une petite remarque sur sa voix. Voix que j'adore, en réalité. Mais ça, il ne faut pas le dire.
Je lui frappe le dos de mes petites mains mais, indifférent, le rappeur ouvre la porte de ce qu'il me semble être sa chambre.
Il me jette sur le lit, je n'ai pas le temps de me relever que Ken se place au-dessus de moi. De voir cette ombre au-dessus de moi me fige, sans que je ne m'en rende compte.
J'ai beau me répéter que nous ne sommes pas seuls, qu'il y a des gens dans l'appartement, je panique. Saletés de démons intérieurs.
Pendant une foutue demie-seconde, je me laisse aller, avant de réussir à me ressaisir.
Et je prie pour que Ken ne l'ai pas remarqué, même si sa mine perplexe semble m'indiquer le contraire.
Je tente de faire comme s'il ne s'était rien passé, reprenant le contrôle de moi-même que je déteste perdre, et dit :
- Et maintenant, Ken ?
On ken ? j'hésite à rajouter. Mais ce serait franchement une mauvaise idée, il trouverait mon esprit très mal placé. D'autant qu'il a dû s'en prendre déjà pas mal, des jeux de mots sur son prénom.
- Et maintenant, il me réponds, ...ça.
Sans que je ne m'y attende, il me verse la totalité de la bouteille d'eau de son chevet.
Je me redresse en sursaut, l'eau s'infiltre sous mon t-shirt, des gouttes froides dégoulinent sur mon buste comme si je pleurais directement du cœur.
Je lève le regard vers Ken en jurant, et constate qu'il se mord la lèvre. Je suis son regard, et comprend.
Mon t-shirt blanc est devenu transparent sous l'attaque du liquide, exposant aux yeux du rappeur mon soutien-gorge.
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(Avouez la photo est au taquet bien placée mddr)
Je tente de le cacher en mettant mes mains devant dans un sursaut, mais Ken n'en démord pas - dans tous les sens du terme, sa lèvre est toujours attaquée par ses dents - et continue de fixer ma poitrine ouvertement. Mais il est sérieux, cet idiot ?
