chapitre 27 • plume

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j'étais fatiguée qd j'ai écrit ce chapitre, me jugez pas svp
à part ça on se rapproche des 4k vues, merci🥰

N O L E Ï A

Je m'étire et allume mon téléphone sur la table de chevet à ma droite pour voir l'heure. 14h40. J'ai dormi presque deux heures.

Nous n'avons pas fermé l'œil de la nuit, alors on a décidé d'aller faire une petite sieste avant ce soir. Les gars ont prévu une soirée avec pratiquement tout l'Entourage pour fêter leur retour à Paris, ils sont allés jusqu'à louer une salle des fêtes pour l'évènement.

Je regarde la blonde endormie à ma gauche, avide du moindre moment à ses côtés. Katleen repart bientôt, elle a sa vie à La Réunion. Sauf que je me suis habituée à sa présence dans cet appartement, et ça va me faire beaucoup trop étrange de ne pouvoir lui parler à nouveau qu'à travers un écran.

Je laisse échapper un soupir et me lève, marchant sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller ma meilleure amie. Seul la respiration de Doums, endormi avec la tête sur la table basse et le corps sur le canapé, trouble le silence du salon. Je m'approche de lui, intriguée par sa position. Il va se réveiller avec un torticolis à la nuque le pauvre.

Je saisis le haut de son buste pour essayer de le décaler entièrement sur le canapé, mais je ne parviens pas à le faire bouger d'un millimètre. Il ne réagit absolument pas à mon toucher, si je ne voyais pas sa poitrine se soulever sous sa respiration je pourrais presque croire qu'il est mort. Je change donc de technique et m'accroupis pour passer sous le rappeur, entre l'espace de la table basse et du canapé. Je place mes mains sur ses épaules et tends mes bras, de manière à porter le haut de son corps en l'air. Sa tête tombe en arrière, il est suspendu au-dessus de moi et je me retrouve incapable de bouger. Je n'aurais jamais dû m'y prendre comme ça bordel, je suis bloquée. Et sérieusement, faudra m'expliquer comment Doums fait pour avoir le sommeil aussi lourd, parce qu'il commence à ronfler au-dessus de moi.

- Noleïa, qu'est-ce que tu fous ? me chuchote quelqu'un venant d'entrer dans le salon.

J'arrive à apercevoir Ken.

- Viens m'aider s'te-plait !

Mes bras menacent de céder, ça fait pas mal de temps que je suis dans cette position et je fatigue. Sauf que si j'essaye de reposer Doums à sa position initiale, je pense que je vais lâcher d'un coup par accident et sa tête va retrouver la table basse à une vitesse un peu trop élevée.

- Attends, j'prends une tof. Ton petit corps sous celui de Doums est beaucoup trop golri.

- C'est pas le moment ! Il va m'écraser là, mon «petit corps» va bientôt être enseveli j'te signale !

Il m'ignore et sort son téléphone, avant de se taper un fou rire en zoomant sur la photo qu'il vient de faire. J'avoue avoir sourit à la vue de ses fossettes.

Je suis bien contente que nous ayons déjà retrouvé notre complicité après un mois, mais je suis tout de même sur le point de décéder, ma joie reste mesurée.

- Ken, si tu ne viens pas m'aider tu vas avoir deux morts sur la conscience. Celle de Doums, dont le crâne aura tapé trop fort la table basse. Et la mienne, étouffé sous ce grand corps.

Le grec se décide enfin à agir et se poste au-dessus de son ami avant de saisir ses épaules à son tour, soulageant mes bras. Je me relève et à deux, nous réussissons enfin à allonger Doums sur le canapé, qui reprend ses ronflements de plus belle.

heureux.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant