chapitre 51 • le bruit qui court

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comme promis je vous sors ce chapitre en avance, j'ai fait de mon mieux pour le publier le + vite possible

il est relativement long, et m'a été très dur à écrire
j'espère qu'il vous plaira

N O L E Ï A

Mon regard alterne entre Doums et 2zer, s'envoyant des piques à tour de rôles. Ils sont beaucoup trop fatigants. L'attention de Ken est dirigée vers eux, je me penche vers lui afin de me l'accaparer et le préviens :

- Je vais chercher des boissons comme ça ils arrêtent de râler, je reviens de suite.

Il acquiesce et enlève sa main de mon genou, qui se sent automatiquement nu. Je décide par conséquent de me dépêcher pour retrouver au plus vite la présence de mon copain, et me lève sans plus attendre.

J'étais bien assise, mais j'ai tout de même besoin de me dégourdir un peu les jambes. Ça fait longtemps que nous sommes posés sans bouger, mine de rien. Et je dois avouer que la fête se passe étrangement bien ; comme quoi, mes pressentiments peuvent parfois s'avouer faux.

Je tente de me frayer un passage parmi la foule entassée dans le salon, tout en évitant de croiser le regard de quiconque. J'ai beau avoir moins peur qu'en début de soirée de tomber sur quelqu'un d'indésirable, je reste sur mes gardes.

C'est pour cette raison que je ne me retourne pas lorsque je sens une main me tapoter l'épaule, et continue d'avancer en direction du bar. Ça pue la transpiration en plus, je suis pas d'humeur à taper la causette. Je veux juste prendre quelques boissons et partir retrouver mon groupe.

Mais l'intrus en décide autrement, sa poigne se renferme sur mon épaule et m'empêche de poursuivre mon ignorance.

Je pivote en soufflant sans chercher à plus résister, estimant que plus vite je dis bonjour, plus vite je dis au revoir. Mais je perds mes mots lorsque, surprise, je me retrouve nez à nez avec un torse. Musclé le bail, il a des pecs plus gros que mes seins. J'en suis presque vexée.

- Je suis plus haut.

La voix est rieuse et me fait lever la tête. Lorsqu'il croise mon regard, le gars écarquille imperceptiblement les yeux.

- Alors je m'étais pas trompé, c'est vraiment toi. Je suis choqué, je pensais que...

- Ne termine pas cette phrase.

J'ai compris, tout le monde croyait que j'étais morte, on peut passer à autre chose maintenant ? Ou ayez au moins un minimum de tact quand vous me le dites, sérieux.

Il sourit et change de sujet :

- T'as changé. T'as l'air plus... épanouie.

J'aimerais bien lui dire la même chose mais je ne me souviens même pas de son prénom, alors de ses états d'âme, n'en parlons pas. Son visage me dit vraiment quelque chose mais je n'arrive pas à mettre quoique ce soit dessus, j'avoue en être un peu gênée.

- Suis-moi, faut trop que je te montre aux autres, ils vont pas en revenir, il continue sans se soucier de mon attitude.

- Euh, merci mais non merci. J'ai des gens à rejoindre dehors, je vais te laisser.

heureux.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant