chapitre 36 • les princes

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¡¡non, ce n'est pas un double update, ce chapitre a déjà été publié!! je le re-publie car je viens de m'apercevoir que je m'étais trompé de nombre pour le chapitre, c'est le 36 et non 37

le seul et unique nouveau se trouve à la suite ⬇️

(désolée pour le faux espoir)

***

jsuis enfin en vacances les gars!! je vais essayer d'en profiter pour me remettre à écrire
bon courage à tous ceux qui ont des exams/rattrapages etc

j'ai kiffé écrire ce chapitre, j'espère que ça en sera de même pour vous en le lisant 🥰




j'ai kiffé écrire ce chapitre, j'espère que ça en sera de même pour vous en le lisant 🥰

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K E N

Je pince les lèvres et tire sur le col de mon t-shirt tout en accélérant le pas. Pour la première fois de ma vie, j'suis en avance à un rendez-vous, et pourtant je ne ralentis pas, au contraire.

Parce que j'appréhende tant, j'ai l'impression de jouer ma vie. Que si je me rate, elle ne sera plus jamais pareil. Je n'arrive pas à m'empêcher de me mettre une telle pression, je me répète que si je suis tendu je vais échouer, alors je panique encore plus. Et c'est un cercle vicieux.

Le Beccuti se dessine en face de moi. Le temps est gris et j'ai peur de le voir devenir orageux. Il ne pleut pas, mais une légère brume flotte dans l'air et attaque les quelques endroits où ma peau est nue. J'ai une capuche, elle me bouffe les trois quarts de mon visage, parce que je ne veux pas qu'on me reconnaisse dans un moment comme celui-ci.

Je m'approche de la devanture, ça sent fort le café et bon le sucre. J'ai presque dix minutes d'avance, alors quand je regarde à l'intérieur, je n'aperçois pas de jeune femme en train de m'attendre, les yeux rivés sur son thé et les mains jointes autour.

J'décide alors de me caler sur le banc le plus proche en escomptant sa venue. J'me place un écouteur dans l'oreille et lance des vieux sons de rap français. Ça faisait longtemps et ça me rappelle tellement de choses que j'ai le cœur qui se serre, sentiment devenu familier ces derniers temps. C'est étrange de se dire qu'aujourd'hui, ceux d'autres personnes se serrent sur ma voix à moi. Je pense que je ne m'y ferais jamais.

J'passe une main dans mes cheveux en veillant à ne pas trop les décoiffer. Il est 18h, ça y est. Elle devrait arriver d'une minute à l'autre.

Je lâche un soupir et m'affale un peu plus sur le banc. Dans ma tête se jouent plusieurs futurs, j'imagine ses répliques puis les miennes, et j'ose même créer des dénouements heureux. Je n'ai pas la naïveté de croire qu'ils vont se réaliser, d'autant que je ne le mériterais pas. Disons que j'espère juste qu'elle va m'écouter. Ce serait déjà énorme.

heureux.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant