chapitre 50 • humanoïde

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50E CHAPITRE WESH ÇA PÈTE🤯
je publie ajd pcq c'est un jour férié et que j'adore les jours fériés mais j'ai toujours autant de retard dans mon écriture. triste vie
j'espère que ce chapitre vous plaira!




 triste viej'espère que ce chapitre vous plaira!

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K E N

Je regarde Noleïa appliquer son gloss à travers le reflet tout en tentant de discipliner mes cheveux, en vain. Je me suis réveillé avec une tignasse dégueulasse c'matin, elle m'a suivie toute la journée et est bien partie pour me faire chier ce soir également. Qu'est-ce que je déteste ne pas réussi à avoir une pe-cou potable, putain.

- Bouge ton boule, tu prends toute la place.

Noleïa me jette un regard sombre à travers la glace mais se décale tout de même. Elle aime trop monopoliser le lavabo en s'mettant en plein milieu, et râler quand on lui fait remarquer.

Je le savais déjà puisqu'on habite déjà ensemble à Paris, mais ça prend une nouvelle dimension ici. C'est dans un contexte de couple, pas de collocation. Et, comme je le dis si souvent, j'dois avouer que je me fais totalement à ce contexte de couple.

Pendant que je décide d'abandonner le sauvetage de mes cheveux, Noleïa fait le poisson face au miroir pour homogénéiser son gloss. J'aime bien l'effet que ça fait sur ses lèvres, mais c'est chiant pour l'embrasser. Et vu comment elle est sapée, j'en ai envie. Son pantalon fluide lui fait un trop bon boule, et son body en dentelle noire n'en parlons même pas. On aperçoit que très légèrement la forme de ses tatouages sous le tissu opaque, c'est magnifique. C'est Dorita qui lui a offert, et même si la réunionnaise a adoré le cadeau, elle a longuement hésité à s'en vêtir parce que « j'ai pas le corps pour, j'ai pas de seins ».

Du coup, j'ai du lui faire l'amour pour lui montrer comme je la trouve belle. Ça c'était génial, mais le problème c'est qu'on est à la bourre maintenant. Ça fait un quart d'heure que les autres nous attendent dehors pour partir, j'ai reçu un nombre incalculables de messages de mort de leur part.

Mais tranquille, ça valait le coup.

Enfin prêts, Noleïa et moi enfilons à la va-vite nos chaussures respectives pour réduire les dégâts. Mais alors que c'est fait et que ma copine devrait courir vers la porte d'entrée, elle s'y poste droit devant sans bouger pour m'empêcher de sortir.

- Euh, que fait madame ? je demande en m'adressant à elle à la troisième personne parce que, pour une raison que j'ignore, elle adore ça.

Elle admet alors :
- J'veux pas y aller.

La connaissant par cœur, je ne la brusque pas et attend qu'elle m'explique d'elle-même, ce qu'elle s'empresse de faire :
- Il va y avoir tous les gens de ma vie d'avant. Ceux qui m'ont vu au plus bas et qui s'en sont moqués, allant jusqu'à créer une rumeur de mon suicide. Je les déteste. C'est sûr que pleins de gens vont venir me voir en mode « oh, trop cool, t'es pas morte ! » et j'ai pas envie de faire face à tout ce mépris. C'est la pire idée du siècle d'y aller, je suis pas prête. J'veux pas replonger.

heureux.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant