chapitre 58 • de mes cendres

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j'avais prévu de poster + tôt mais y avait Interstellar à la télé (3e fois que je le vois, j'ai tjrs pas tout compris à 100% mais j'adore et j'ai chialé ma race)
BREF on n'est pas là pour parler film, excusez-moi

désolée pour mon très long retard mais comme prévu, double update (même triple en comptant l'épilogue)
vous l'aurez compris, ce sont les 2 chapitres qui clôturent Heureux (ça me fait très, très bizarre)
en espérant qu'ils vous plaisent 💓

K E N

- La vérité vous cassez les couilles. ON EST DANS UN HÔPITAL bande de trous du cul, pas chez vos gentilles daronnes donc arrêtez de gueuler, je hausse la voix au milieu de toute cette effervescence.

Mais au lieu de se calmer, les gars se mettent à lâcher des grands « chut » à tout va qui font encore plus de bruit. Doums, le plus agité de tous, se tait enfin en me fixant. Ses grandes jambes font la longueur de la salle d'attente et il se permet de me dévisager. Après un long tchip, il me répond :

- J'allais te soulever pour avoir parler mal comme ça, mais t'as dit que ma maman était gentille, ça passera pour cette fois.

J'hausse un sourcil.

- Mais que j'parle bien ou non de ta daronne ça change rien hein. Dans tous les cas tu soulèves sonne-per parce que, je répète : on est dans un hôpital, gros bâtard.

Cette fois, c'est au tour du renoi d'hausser les sourcils. Il va faire une dinguerie, je le vois rien qu'à son sourire. Et le pire c'est que je peux même pas l'en empêcher puisqu'il fait deux fois ma taille.

Il se lève et se poste devant moi. Il touche presque le plafond, sérieux.

- Doums, vas-y c'est bon, rassis-toi, je m'adoucis avec ma plus grosse voix de victime, ce qui fait éclater de rire les gars.

Mais le concerné se moque bien de ma demande et agrippe mes épaules, me forçant à me redresser. Je me plante face à lui, las au point de ne même pas chercher à me défendre.

- Regarde bien ça, qu'il m'ordonne en présentant son index entre mes yeux. Voilà, concentre-toi dessus.

Il fait avancer son doigt, m'obligeant à loucher, si bien que je ne fais plus attention au reste. Il en profite pour, d'un geste rapide, me faire une violente balayette. J'vais pas mentir, je me suis salement ramassé sur le sol de la salle d'attente face à tous mes potes.

- Miskinaaaaaa ! hurle Framal, tandis que les autres font des bruits bizarres entre le rire et l'aboiement.

- Hôpital ou pas hôpital, je soulève qui j'veux quand j'veux, se vante Doums en se rasseyant tranquillement pendant que je galère à me remettre sur pieds.

- Après Ken il fait un mètre 20 hein, prends pas la confiance, le calme Mékra.

Sympa.

- Bah vas-y, à toi de le balayer, on va voir si t'y arrives, l'encourage le renoi.

Il est sérieux, lui ? Manger le sol une fois ça m'a suffit. J'me suis pris le coin d'une chaise dans l'épaule en plus, ça fait mal. Je me relève à peine qu'il veut déjà remettre ça.

heureux.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant