Après être rentré chez moi, on a terminé l'après-midi devant des films de comédie-romantique. J'ai supplié ma meilleure amie pour qu'elle reste dormir chez moi, et elle a fini par accepter après avoir eu l'approbation de sa mère. Mes parents étaient partis dans l'un de leur fameux voyage d'affaires, et j'étais toute seule tout les jours. J'avais l'habitude de vivre en autonomie. Depuis mon plus jeune âge, je me débrouillais toute seule, et faisais tout pratiquement seule. Finalement, on passe notre soirée en mangeant et en rigolant. Nous avons fait nuit blanche, et on s'est endormi vers les aurores.
Quelques rayons filtrent par le store mal fermé éclairent la chambre. Je me retourne en cherchant à tâtons mon coussin qui est tombé. Soudain, de nombreux klaxons se font entendre provenant d'en bas de chez moi. Dites moi que je rêve ! Je soupire, et Mady grogne dans son sommeil. Je l'entends marmonner de nombreuses insultes. Finissant par me lever maladroitement, Mady fait de même. Allant vers la fenêtre, j'ouvre le store.
- Putain, c'est qui ? Elle jure.Une voiture était garée devant chez moi, et je me rends compte que c'est celle de l'abruti. Ok, j'étais en plein rêve, c'est définitif. Me penchant par la fenêtre, je vois le propriétaire de la voiture devant ma porte d'entrée. Il lève la tête et se met à crier pour se faire entendre :
- Kyky enfin ! Préparez vos affaires pour une semaine, vous venez avec nous !Ce rêve tourne au cauchemar. Je me tourne vers Mady en faisant les gros yeux. Cette dernière lui répond :
- On en a déjà discuté avec Elena par FaceTime hier. On ne veut pas vous déranger.
Mes voisins allaient me détester pour tout ce vacarme. C'était un quartier calme de base. Je me demande bien quelle heure, il est. Laissant Mady parler avec le basané, je cherche mon réveil des yeux. Il affichait onze heures cinquante-sept. Quel cinglé ce gosse. Repartant de nouveau vers la fenêtre, j'écoute leur conversation animé.
- Il vous faudra une voiture de plus si on vient avec vous ! Je n'ai pas de fringue ici en plus, vous allez être obligé de passer par chez moi, tente de le dissuader Mady.- Tu ne dois pas habiter bien loin non plus ! Il s'exclame.
Je soupire une énième fois. Il n'allait pas lâcher l'affaire ! Si je lui lance un seau d'eau ça le dissuadera forcément non ? Je chasse cette pensée de mon esprit.
- Rohh tu fais chier hein ! Qui vient avec toi ?
Il fait un sourire resplendissant avant de me répondre :
- Luke, Elena, Mike, Ash et moi-même. Ne pense pas d'ailleurs que l'idée de votre venu est une de mes idées ! C'est Elena, elle ne veut pas être la seule fille, et apparemment hier le courant, c'est bien passé, alors par pitié pour m'éviter qu'elle me fasse une crise, venez avec nous ! En plus, ce n'est rien ! Seulement une virée en forêt.
Ce n'est pas rien pour moi, si j'accepte, j'allais devoir supporter la présence de Caca vingt-quatre heures sur vingt-quatre. En plus de cela, je n'avais aucune garanti que tout se déroulera bien avec sa bande. Tout cela se passe trop vite, on se connaissait simplement depuis moins d'une journée. Cette idée était si saugrenue. J'avais de nombreux doutes, et je considérai cette situation comme folle mais pour moi la décision revenait aux mains de Mady si elle embarque, j'embarque. Je n'étais pas contre à l'idée d'élargir mon cercle d'amis. Cette dernière me regarde avec hésitation, elle semblait encore plus perdue que moi.- Tu en penses quoi ?
- Je ne sais pas, je réponds en chuchotant. On ne les connaît pas, mais cela peut être une bonne occasion pour faire connaissance ? Je n'ai rien de prévu, donc si tu viens, je viens.
Elle se penche et lui hurle :
- C'est ok pour moi, je viens.- Je viens aussi, j'ajoute à mon tour.
Je ne savais pas dans quoi je m'embarquais, mais je me rassure en me disant que quoi qu'il arrive, j'aurai la compagnie de ma meilleure amie.
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p a r k - c.h
FanfictionUne masse que je suppose être un ballon heurte l'arrière de mon crâne, me faisant partir en avant. Une douleur se ressent et raisonne dans toute ma tête. Je pousse un gémissement de douleur, en me massant l'endroit de l'impact. Lorsque je me retourn...