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Je reste impressionnée devant ceux-ci. Calum me tend sa main qui tenait les fils des ballons. Je les attrape et reste émerveillée comme une enfant de cinq ans.

En étant bouche bée, je reste planté comme une plante face aux dizaines de ballons. Calum me tend sa main avec les fils, et je les attrape en les tenant fermement. Je reste émerveillée comme une enfant de cinq ans.

- Il ne fallait pas Cal voyons, je murmure.

- J'allais t'offrir un bouquet de fleurs, mais étant donné ton allergie. J'ai préféré faire dans l'originalité, un bouquet de ballons.

Je souris de toutes mes dents et le sers dans mes bras pour le remercier. La galère arrive lorsque pendant plusieurs minutes, on essaie de faire rentrer les ballons plein d'hélium dans la voiture sans les faire exploser. Lorsque cette mission est réussie, je rejoins ma place et la voiture démarre.

- C'était une super journée, je commente en regardant le soleil se coucher depuis ma vitre. Merci, j'ajoute sincèrement.

- C'est vrai. Ça prouve qu'on peut rester au même endroit pendant une longue période sans qu'on ne se prenne la tête, ironise le brun.

Je rigole doucement avant de me tourner vers lui.

- À ta place, j'attendrai que je sois complètement parti pour dire ce genre de chose.

- Peut-être.

Je remarque son regard songeur, et il avait l'air d'être loin dans ces pensées. Il ne faisait plus réellement attention à ma présence suite à ma phrase. Il regarde la route sans ciller, les deux mains posées sur le volant et mes yeux remontent rapidement de ses mains vers ces biceps bien dessiné. Je rougis violemment quand le regard de Calum croise le mien soudainement.

Soldat, on est repéré. On est cramé.

- Sans vouloir faire le mec dragueur, tu es plus mignonne quand tu rougis.

Sa remarque me fait prendre une teinte de plus.

- Bah hum merci.

Sa voiture se gare devant chez moi, ça devient une habitude.

- Eh, voilà, tu es arrivé.

Je regarde ma maison avant de reposer mon regard sur Calum. Je fais spontanément sans trop réfléchir :

- Ça te dit de venir regarder un film ?

Je ne savais pas dans quoi je me lançais, mais faut croire que la présence de Calum me plaisait et que j'étais partante pour la supporter un peu plus. Ce dernier semblait réfléchir ma proposition comme pouvait témoigner sa bouille en pleine réflexion.

- J'accepte, mais à une condition, il commence.

Je le coupe :

- Je le sens mal, surtout si c'est toi qui bases tes conditions.

Il lève les yeux au ciel, exaspéré.

- Je voulais juste dire qu'à condition, tu me dis ce que tu en penses de ce que je t'ai dit ce matin.

- Que tu ressens des trucs pour moi ?

- O-ouais ça, il fait gêner.

- Waaw, c'est cute. Gare-toi devant le garage, je fais simplement avant de me lever et de quitter la voiture.

Je passe récupérer mes ballons à l'arrière avant de sortir mes clés pour déverrouiller l'entrée. Je laisse la porte ouverte pour l'autre, et je grimpe à l'étage supérieur pour mettre mes ballons dans la chambre. Je les attache au pied de mon lit avant de redescendre en bas.

Calum était assis sur le canapé, et taper quelque chose sur son portable.

- Tu veux boire ou manger quelque chose ? Je lui demande en partant vers la cuisine.

- Non, merci, il refuse poliment.

J'attrape mon sachet de pop-corn, et je l'appelle :

- Lève-toi Cal', on regarde le film sur mon ordi vient !

Il me suit sans poser de question, et on rejoint ma chambre. J'attrape mon ordi avant d'aller m'asseoir, alors que le brun regarde sans gêne les photos accrochées sur mon mur au-dessus de mon bureau.

- C'est toi petite ? Il s'étonne.

Je regarde ce qu'il pointait du doigt et valide d'un hochement de tête. Il éclate alors de rire en se foutant de moi. Je ne fais pas attention, et sélectionne un film que je n'ai pas vu. Je fais bien attention à poser l'ordi entre nous, pour mettre de la distance entre lui et moi inconsciemment.

Il s'amuse à me faire rire, en critiquant chaque moindre détail du film. Malgré mes précautions, plusieurs quarts d'heure plus tard, Cal' finit par poser sa tête contre mon épaule, et je finis par me détendre à ce contact. Ses boucles me chatouillent la joue.

- J'avais raison, c'est elle qui a trafiqué son portable ! Je commente.

Aucune réponse ne vient, et je remarque que Calum s'était tous simplement endormi. Ce qui explique qui s'appuyait sur moi de tout son poids. Posant ma main sous sa tête, je me décale et essaie de l'allonger sans le réveiller. Je pose sa tête sur l'oreiller, et pars poser l'ordi par terre. Je lui enlève ses chaussures, et tout ce qui pourrait le gêner. Je finis par le couvrir de la couette.

Je pars me mettre en pyjama et finis par m'allonger à ses côtés. Je sombre dans le sommeil.

Allongée sur le dos, je me réveille des heures plus tard. Je sens quelque chose contre ma poitrine, et remarque qu'il s'agit seulement de la tête de Calum, endormie contre moi. Il avait passé son bras droit autour de ma taille. Je me résous à rester ainsi, et simplement à prendre mon portable pour m'occuper. Calum remue légèrement, et me sert un peu plus contre lui.

Il est beaucoup trop mignon quand il dort. Alors que je regardai mes messages, je le sens remuer à nouveau et il ouvre les yeux.

Il semblait étonné au départ, mais il finit par m'adresser un sourire. 

- Je me suis endormi, c'est ça ?

- Exact !

- Hum désolé, il s'excuse en se poussant de moi. Je n'ai même pas remarqué, j'étais crevé, il poursuit de sa voix rauque.

- Ne t'en fais pas !

Je me relève et l'observe, il avait les cheveux en bataille, ça lui donnait un air enfantin.

- Tu sais pour hier quand je t'ai dit que tu me donneras ta réponse, tu n'es pas obligé après tout. Tu le feras quand t'en aura envie, il m'informe, mais je lui coupe la parole.

- Eh Calum calme, si je vais te dire. Je pense que c'est réciproque.

Il ouvre grand les yeux, et semble étonné.

- Je ne sais pas comment ... Comment te l'expliquer, tu vois ? Mais j'ne vais pas faire genre de rien ressentir envers toi, je vais être honnête comme tu l'as été. Je ressens aussi des choses pour toi, et même si ça peut m'étonner, je t'apprécie, j'avoue en rougissant.

Calum rigole.

- Tu es mignonne ! Je suis ravi de savoir que je ne me prends pas un vent !

- Arrête de t'étonner ! Je sais qu'au fond de toi, tu savais qui se passer un truc entre nous, sinon tu n'aurais pas pris autant de risque à me le dire, je remarque.

- En plus d'être belle, elle me comprend ! Merci Dieu, il ironise en levant les mains vers le ciel.

Je rougis encore plus suite à son compliment et me cache derrière ma couette.

- Kya tu ne va pas t'en sortir comme ça ! Il s'exclame en tirant sur la couette.

- Ptdr si Calum, je suis ultra gênée là !

- Ehh te cache pas !

- Trop tard, je souffle.

Je sens le lit bouger, et la bouille de Calum apparaît sous la couette.

- Aller sort de ta cachette !

Je finis par obtempérer, au plus grand bonheur du brun.

- Je me charge du petit-déjeuner ! Déclare ce dernier en se levant en m'adressant un sourire resplendissant. 

p a r k - c.hOù les histoires vivent. Découvrez maintenant