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- Si tu n'avoues pas que je ne suis pas un animal Mademoiselle Kya, je viendrai en personne te le faire dire ! Il explique avec un sourire sadique.

- Tu sais très bien mon cher, que je ne retirerai point ce que j'ai dit.

- J'arrive, tu as intérêt à m'avoir laissé de ce que tu manges, je crève la dalle.

L'appel vidéo s'arrête sur l'image d'un Calum avec un sourire. Mon dieu ne me dîtes pas qu'il allait réellement débarquer ici ? Je jette un œil autour de moi afin de constater si la maison était rangée et appart la vaisselle que je devais faire tout était relativement à sa place. Je me dépêche de laver la vaisselle alors que j'allais reposer mes fesses sur le canapé, je croise mon regard dans le reflet de la glace près de la porte.

Je faisais peur à voir quand même.

De toute manière, c'était Calum après tout, pas Cole Sprouse qui allait débarquer. Regardant à nouveau mon reflet, je décide de faire quelque chose quand même ne souhaitant pas subir les moqueries du brun. Montant à l'étage, je me dirige vers ma chambre. Je décide de détacher mon chignon et de me recoiffer en me brossant les cheveux.

Je me rends compte de l'heure tardive tout de même lorsque je croise du regard mon réveil qui affichait '' 00 h 25 ''. Il en avait des idées quand même. J'étouffe un bâillement et pars dans la salle de bain. Je passe de l'eau sur mon visage pour me réveiller. J'attrape mon déodorant et m'en parfume. Redescendant au rez-de-chaussée, j'entends le bruit d'une voiture s'arrêter devant chez moi, et quelques minutes plus tard la sonnette résonne. Je me lève de nouveau et vais ouvrir à mon invité nocturne.

Calum se tenait dans l'encadrement de la porte avec un air nonchalant peint sur le visage, un bras derrière son dos et je remarque qui portait un jogging ce qui changeait de son style vestimentaire habituel. Bordel pourquoi même comme ça je le trouvais craquant ?

- Tu es vraiment venu !

- Calum Hood n'a qu'une promesse, il fait d'un ton solennel en entrant chez moi sans être invité.

- Après toi surtout fait comme chez-toi ! J'ironise en claquant la porte.

- Ne t'en fais pas pour ça, il lance en s'asseyant sur le canapé et en sortant de son dos une bouteille de vodka.

Je rigole et le rejoins.

- Tu faisais quoi ? Il demande en balayant la pièce du regard.

- Je regardai un film.

- Je vois !

- D'ailleurs, si tu veux en mettre un, vas-y.

- D'ailleurs, si tu veux en mettre un, vas-y. Pourquoi je suis venu déjà ? Il finit par demander avec une tête perdue.

J'éclate de rire.

- Parce que j'ai dit que je n'étais pas zoophile.

Il sourit.

- Ah oui. D'ailleurs, retire ce que tu as dit maintenant !

- Rêve !

- C'est ce qu'on va voir.

Il se lève et se met à me courser, mais plus rapide que lui, j'anticipe me mettant à courir vers les escaliers. Calum ne connaissant pas les lieux, j'arrive à le coincer dans ma chambre tandis que je me réfugie dans la salle de bain en fermant à double tour.

- Mils sort de là ! Me parvient sa voix.

- Jamais, appart si tu jures de ne pas me toucher. Ni de me chatouiller.

Il rit.

- Tu crois vraiment que je vais jurer !

- Je ne bouge pas alors !

[...]

- Arrête de faire l'enfant et sort merde ! Ça fait une demi-heure quand même ! Lance Calum.

- Je ne sors pas. Je hais les chatouilles !

J'entends plus de bruit, puis des bruits de pas.

- Tient tient il y a de quoi écrit dans ce journal ? Fait amusé le brun.

Oh le bâtard. Je sors précipitamment en déverrouillant la porte et tombe sur Calum les bras croisés dans le couloir.

- Eh bah enfin !

- Tais toi où est mon journal ?

- Ah, parce que tu en as réellement un ? Il fait en partant déjà vers le salon.

Je soupire. Je me suis fait berner. Descendant pour le rejoindre et il avait ouvert sa bouteille.

- Tu veux toujours goûter à mon fabuleux plat ? Je lui demande en allant à la cuisine.

Il affirme par la positive et récupère le plat avec des assiettes. D'une autre main, je prends des verres. Je pose le tout sur la table basse.


- J'ai notre film ! Fait Calum en étant allé fouiller dans ma liste Netflix. Hancock avec Will Smith !

Il jette un œil à ce que je viens de ramener.

- S'il y a deux verres, je suppose que tu vas boire toi aussi ! À ta santé ma chère Kyky ! Il verse du liquide dans mon verre.

Il s'en verse aussi, et en lançant le film, je récupère le verre.

- À ta future carrière de Rockstar Calum ! Je m'exclame avant de boire mon verre.

La bouteille se vidant presque aussi vite que nos sujets de conversation, le film tournait simplement en fond. Calum décide de mettre de la musique pour combler notre ennui. Je le vois partir directement vers le vieux tourne disque de mon père et tenter de le faire fonctionner.

- Comment s'allume ton tourne-disque honey ? Il demande en m'appelant.

Ne faisant pas de remarque sur ce petit surnom qui venait de me donner, je lui indique comment faire :

- Bah, tu tournes et tu mets le saphir sur le disque.

- Heiiin ? Explique-moi mieux.

- J'arrive, tu sais quoi.

Je me lève du canapé ayant la tête tournant légèrement et le pousse d'un coup de hanche pour prendre la place devant la machine, je remarque un rictus se former sur son visage. Choisissant un vinyle parmi ma collection, et le mets en route.

- Hotel California eagle, ça convient à monsieur ?

- Si ça vous va alors ça me va !

Le brun titube et se retourne. De sa main gauche, il attrape un verre et de la droite, il le remplit. Je bois ce qu'il me tend et fais de même. Posant mon verre sur le meuble, il me tend la main avec une petite révérence, j'accepte et lui prend sa main. Ma main était froide et contrastait avec la chaleur, mais aussi la douceur de sa main. Calum me tire vers lui, tandis que moi, je me sers contre lui. Un de ses mains descend délicatement sur mes hanches, et je me laisse guider en posant ma tête contre son torse. Notre danse décrit des petits arcs de cercle, et je me rends compte que ce moment était super intime.

- Je crois que ça me monte à la tête, il m'avoue en posant sa tête sur le haut de la mienne.

- De quoi tu parles ?

- Cette satanée bouteille et puis toi.

Je souris de toutes mes dents avant de demander avec innocence :

- Moi ? Qu'est-ce que j'ai fait ?

- Tu es toi, justement.

Il relève sa tête, et je fais de même pour voir ce qu'il fait. Croisant ses prunelles, il plonge son regard dans le mien avec intensité et je fais de même. Un frisson me parcourt tandis que je me perds dans son regard. Sa main se pose avec délicatesse sur ma joue, et du pouce, il m'effleure doucement me faisant sourire. Attirés inexorablement, l'un par l'autre, nos visages sont de plus en plus près faisant accélérer mon pouls. Lorsque ses lèvres se rapprochent dangereusement des miennes que je comprends qu'il n'était plus question de faire marche arrière. Ses lèvres échouent contre les miennes. 

p a r k - c.hOù les histoires vivent. Découvrez maintenant