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Je m'assois sur le rebord de la baignoire et frotte méticuleusement ma joue avec un bout de serviette que j'ai mouillé dans de l'eau. Le feutre ne part pas, tout ce qui restait durant mes passages étaient une trace rouge. Cela amusé encore plus Calum, qui lui aussi pourtant, les traces ne partaient pas.

- Je ne trouve pas ça drôle Caca ! Je dis en constatant l'échec en regardant le miroir, et en poussant un soupir d'impatience.

- Moi si.

Je m'impatiente et d'un geste attrape des produits sur la commode laissés par les résidents de la maison en particulier ceux des filles, et tente une nouvelle fois. Cette fois-ci à l'aide du démaquillant de Mady, ça marche et un sourire se forme sur mon visage. J'efface toutes les idioties, avant de tendre la serviette au con qui me regardait faire.


- Je suis déçu. Ma belle œuvre d'art gâché ainsi, il se moque en commençant à retirer les dessins lui aussi.

- La mienne aussi, je fais remarquer.

Avec un sourire, il termine d'effacer les traits sur son bras, lance la serviette dans le panier de linge sale. Je me lève et décide d'aller me chercher de quoi me nourrir après cet incident qui m'avait ouvert l'appétit. Je récupère un paquet de biscuits, que Calum m'oblige avec la force et des menaces de partager. Lui donnant deux biscuits, il finit par s'éclipser par la porte d'entrée pour aller fumer tandis que je rejoins Ashton. Sur la télévision, des dessins-animés sur une chaîne d'enfant passaient.

- Qu'est-ce qui se passe avec Calum ? Il demande droit au but avec un sourire plein de sous-entendu en montant le son de la télé pour se persuader que j'étais la seule à entendre.

La question m'étonne.

- De quoi tu parles Ashton ?

- Tu n'as pas le droit de me dire qu'il ne se passe rien ou ne s'est rien passé. J'ai demandé à Calum, même s'il assure de ne rien comprendre, j'ai constaté plusieurs choses ; vous vous ne disputez plus pour un oui ou pour un non, en plus tu l'appelles '' Cal '' alors qu'avant tu préférais ne pas l'appeler du tout. Il y aussi l'épisode de ce matin en se laissant dessiner dessus alors qu'avant le stylo, il te l'aurait fait bouffer. Et, il ajoute en levant le doigt pour bien affirmer son hypothèse, il te fait des sourires et rigole même avec toi !

Je tente de changer de sujet commençant déjà à ressentir de la gêne. J'allais pas pouvoir l'aider si moi-même, je ne savais pas.

- Ashton, Calum a raison, je tente de convaincre.

- S'il a raison, je suis aussi célèbre que Kim K, il ironise en se moquant ouvertement.

- Ah ça, on ne sait pas, je rigole en levant mes deux mains pour essayer de me sortir de cette situation.

- Pour en revenir au sujet principal, je trouve que vous irez bien ensemble.

Désormais, c'est un rire nerveux qui prend place, et je passe ma main dans mes cheveux dans une tentative de me détendre.

- Je crois avoir mal entendu.

- Mady avait raison, tu es têtue, il constate. En plus, je ne suis pas le seul qui pense ça, tout le monde est du même avis, même ta meilleure amie.

Je lève les yeux au ciel, me sentant trahie par cette dernière.

- Je ne vois pas ce que tu penses ou imagine, mais avec Calum il y a rien, je lui répète.

J'entends un bruit de toux et je pivote pour voir Calum avec un sourire narquois calé contre la porte d'entrée. Mon Dieu, il fallait qu'il débarque maintenant.

- Il se passe quoi avec moi ? Il demande en voulant s'informer et en s'approchant du canapé.

Ashton fière, de me laisser en si mauvaise posture, se lève et feint une soudaine envie d'uriner, en s'éclipsant vers les toilettes. Ou disparaître. Ou me cacher six pieds sous terre. Ashton fière, de me laisser en si mauvaise posture, se lève et feint une soudaine envie d'uriner, en s'éclipsant vers les toilettes. J'avais envie de l'étrangler en ce moment précis. Calum se pose et croise ses bras, en semblant attendre une réponse qui ne viendra pas, car je monte le son de la télévision. Il me donne un coup sur mon bras que je sentis passer, m'arrachant un petit cri de douleur :

- Aïee, putain Calum ça fait mal !

- Tu simules ! Je t'ai tout juste effleurer !

Celle-ci, il l'aura cherché. Je le frappe de toutes mes forces sur son bras, voulant me venger.

- Tu n'as pas de force. C'est déplorable, il remarque avant de partir dans un fou rire voyant ma mine déçue.

Je n'ajoute rien en constatant seulement qu'il avait déjà oublié ce qu'il voulait savoir. Des fois, le fait qu'il soit tête en l'air et un peu une brute possède des bons côtés positifs. 

p a r k - c.hOù les histoires vivent. Découvrez maintenant