19.

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J'ouvre les yeux avec peine, en me frottant les yeux. Poussant un bâillement, je repousse la couverture avant de me redresser. Je soupire, j'avais encore fait un mauvais rêve ce qui me fait tirer du sommeil. Je n'étais pas destiné à faire une grasse matinée. Dans un silence, je récupère quelques vêtements et mon téléphone avant de m'éclipser discrètement de la chambre. Avant de fermer la porte, je lance un regard vers Michael qui était encore endormi en étant replié sur lui-même et vers Calum qui dormait avec une expression d'apaisement peinte sur son visage.

Passant par la salle de bain, je me change avant de descendre dans le salon. Allant directement vers le canapé, je laisse mes yeux divaguaient vers la bibliothèque. Il n'y avait que des supers livres, des romans policiers, des thrillers, des nouvelles passant à des livres classiques. Cela me rappelait la bibliothèque que j'avais dans ma chambre. Attrapant un livre écrit par Mary Higgins Clark, je me cale dans le canapé commençant ma lecture. J'ouvre le livre en tournant une page lorsque le parquet craque derrière moi, mon regard tombe sur celui de Caca.

Tiens, apparemment, il n'y avait pas que moi de debout.

- Putain, tu lis le matin toi ? Il marmonne d'une voix rauque.

- Salut Caca déjà, puis oui pourquoi ?

- Tu es folle Kyky, il souffle en s'asseyant proche de moi sur le canapé.

Je relève mon regard du livre pour le détailler, et remarque qu'il n'avait pas encore de t-shirt.

Hum.

- En option le haut chez toi ?

- On ne cache pas la perfection, il me dit avec un sourire au coin.

- N'exagère pas non plus hein.

- Je n'exagère pas, je relate les fait. Mais avoue le.

Il se redresse et me fixe avec un sourire amusé.

- Je suis beau non ? Il questionne en se penchant vers moi.

Je le fixe sans oser ouvrir la bouche. Hors de question que je flatte son ego débile et narcissique.

- Qui ne répond pas consent, il murmure en s'asseyant de nouveau correctement.

- N'importe quoi, et je ne vois pas de quoi tu parles en plus, je mens en le fixant dans les yeux.

- Ah bon ? Tu dois t'acheter des lunettes. Je te parle de cette beauté sous ton nez-là, il précise avec arrogance et ironie en s'approchant de nouveau.

Décidément.

Il était à quelques centimètres de mon visage. Je regarde avec insistance ses yeux plus proches que jamais, en remarquant leurs couleurs marron si jolie, qui étincelait de joie ou brillait de malice. Sans que je m'en aperçois, il pose sa grande main sur la mienne qui était posé sur le canapé. Sans lâcher mon regard de nouveau, mais lorsque je sens ce contact, et je me raidis.

Je me lève précipitamment faisant tombé le livre au sol, et lui balance :

- La fille que tu as comparée à une chienne trouve que tu es moche ! Je me contente de dire en faisant référence à notre rencontre.

- Roh tu es encore sur ça, il soupire en se rasseyant normalement. Je te rappelle que tu m'avais hurlé dessus hein sans que je t'ai rien fait !

- Parce que j'ai reçu ton ballon dans la tête, je te rappelle aussi !

Il se lève, et sans que je comprenne, il ramasse son t-shirt sur la table basse qu'il avait ramené avec lui. Il me lance :

- Peut-être que c'était fait exprès ?

Comment ça fait exprès ? J'avais bien entendu là ? J'étais confuse. 


p a r k - c.hOù les histoires vivent. Découvrez maintenant