Calum Hood
Je tourne mon visage vers la gauche, et rapidement, je sens quelque chose qui me chatouille dans le nez et dans la nuque. Ouvrant mes yeux précipitamment, j'émerge soudainement dans un monde différemment du mien et me rappelle rapidement.
Je n'étais pas dans ma chambre.
La brune a un sommeil agité, et remue dans mes bras avant de se nicher contre mon épaule en guise de coussin. Ses yeux étaient clos, son expression du visage était neutre, tient, pour une fois qu'elle n'avait pas les sourcils froncés. Me relevant doucement en posant sa tête autre part, ma tête en décide autrement et une douleur me lance au niveau des tempes. Je me rallonge aussitôt, avant de glisser ma main dans la poche de mon bas pour récupérer mon téléphone que j'avais écrasé toute la nuit. Je constate rapidement de nombreuses notifications.
De : Ashtoum À : Calum
NIQUE TOI TU ES OÙ ?
De : Ashtoum À : Calum
PUTAIN CAL' VA MOURIR
De : Ashtoum À : Calum
on s'inquiète que tu te sois barré comme ça.
De : Lukey À : Calum
stp bouge toi de donner signe de vie avant qu'ashton nous fasse une crise de tachycardie.
De : Lukey À : Calum
j'suis sûre ash il s'inquiète et tout alors que tu te paies du bon temps avec une meuf.
De : Mikey À : Calum
pense à ramener de la bouffe en rentrant stp
Je tape rapidement une réponse pour rassurer les gars.
De : Calum À : Ashtoum
tu paniques pour rien, j'suis chez Kya t'inquiète pas.
Sa réponse est quasi immédiate.
De : Ashtoum À : Calum
ptdrr je panique pour rien ? Tu te barres sans rien dire et vers 4 h, tu n'es toujours pas de retour sans donner de nouvelle, c'est rien ?
COMMENT ÇA CHEZ KYA ?
De : Calum À : Ashtoum
bah chez elle quoi :)
De : Ashtoum À : Calum
j'veux pas savoir ce que vous avez foutu.
tu me diras en rentrant ce qui s'est passé Cal'
enfin si c'est bien Cal' qui me parle, car j'ai des doutes.
Oublie pas que c'est ton tour de course.
Je soupire et range mon cellulaire. Me tournant vers Kya, j'ai envie de retourner dans mon sommeil, passant son bras autour de sa taille, je ferme les yeux. Quand je la sens bouger de nouveau, je me rends compte qu'elle ne dort plus gâchant mes plans. Ses yeux regardent les miens, remplis d'incompréhension.
- Je, elle commence, mais elle hésite.
- Tu ? Je l'encourage.
- Il ! Elle répond du tac au tac avec un sourire amusé.
- Non mais tait toi. Vraiment.
- Tu n'es pas drôle dès le matin, je préfère définitivement quand tu es bourré.
- Moi de même, tu parlais beaucoup moins.
Elle me porte un coup vers mon pec.
- Ça ne me fait pas mal.
- Dit, Calum, je sais que tu m'aimes bien, mais tu peux me lâcher ? Je vais me pisser dessus si je ne vais pas aux toilettes dans la minute qui suit, et j'ai super mal à la tête. Purée, je dois ressembler à rien, ça ne va pas trop le choc ?
- Mais ta gueule, je dis en soupirant à nouveau, mais en me levant pour la libérer. Tu ressembles pas à rien, et puis ce n'est pas possible de ressembler à rien !
Elle se lève pour rejoindre sa salle de bain avant de me dire :
- J'en suis la preuve vivante !
- Tu n'as pas dû comprendre le '' ferme ta gueule '', je lui lance en hurlant.
Elle revient en se tenant la tête de ses deux mains, en grimaçant.
- Pitié, parle moins fort, j'ai mal à la tête.
En me redressant et en sortant du lit, je passe près d'elle en m'amusant à dire :
- Comment ÇA VA KYA ? UNE BELLE JOURNÉE EN PERSPECTIVE N'EST CE PAS ?
Elle me tape à nouveau et répète en chuchotant :
- Tais-toi s'il te plaît.
Descendant au rez-de-chaussée, elle se dirige vers la cuisine pour me préparer un verre avec du paracétamol, qu'elle me tend avant de s'en préparer un pour elle aussi.
- Merci honey, je dis en chuchotant avec un sourire ironique.
Je la vois rougir et elle se retourne pour préparer, je ne sais quoi. Jetant un œil, je profite pour poser ma tête sur son épaule, mon crâne m'avait l'air bien lourd aujourd'hui, comme tout mon corps. Je courbe l'échine et demande :
- Tu fais quoi madame ?
- Je me prépare des pancakes, t'en veux ?
- Oui. Pleins même.
Elle tourne la tête, pensant sûrement que son geste me ferait redresser, nos lèvres s'effleurent légèrement du coin et je vois son regard prendre de l'intensité me faisant sourire. Elle recule en rougissant avant de se coller au lave-vaisselle pour me fuir.
- Pardon...
Je la tourne vers moi, et avec tendresse, je passe mes mains sur ses hanches. Chaque geste en son encontre, semble la faire rougir encore plus ce qui me fait échapper quelques rires nerveux de mon côté. Je lui fais remarquer :
- C'est marrant de te voir paniquer juste par le fait que je m'approche de toi.
Elle se recule, mais son bassin se cogne au meuble, elle était bloquée ce qui la fait sourire. Kya plante son regard dans le mien, son sourire amusé devient moqueur. En mentant, elle me dit qu'elle ne panique pas.
- Dit que je te fais de l'effet, et je te laisse passer, je demande en m'amusant.
Kya fait mine de s'étouffer en pouffant de rire, prouvant qu'elle n'allait rien dire.- Mes pancakes m'attendent, j'aimerais déjeuner avant de manger froid. Si Monsieur le veut bien, décale.
- Avoue-le.
- Mais ptdr Calum bouge de là ! Elle s'exclame en levant les yeux au ciel.
Je remarque qu'elle s'impatiente un petit peu, car elle tape du pied frénétiquement. Son regard dévie de mes yeux soudainement, et descend pour fixer le temps d'une seconde mes lèvres.
- Si je t'embrasse, tu vas faire genre de ne rien ressentir ? Je murmure en devenant sérieux.
Ses yeux s'écarquillent, et elle prend une moue surprise avant de chuchoter de manière espiègle :
- Embrasse-moi alors Hood.
Un sourire inattendu prend place sur mes lèvres, et une chaleur se propage dans mon cou ainsi que mon ventre. Je me penche vers ses lèvres. Tout ce que j'avais ressenti hier me revient en plein ventre, et l'envie reprend le dessus. Kya répond à mon baiser, je sens qu'elle entrouvre sa bouche légèrement. Une douleur me traverse la lèvre.
- Connasse, tu m'as mordu !
VOUS LISEZ
p a r k - c.h
FanfictionUne masse que je suppose être un ballon heurte l'arrière de mon crâne, me faisant partir en avant. Une douleur se ressent et raisonne dans toute ma tête. Je pousse un gémissement de douleur, en me massant l'endroit de l'impact. Lorsque je me retourn...