24.

293 29 23
                                    

J'ouvre la porte de nouveau avant de rentrer dans le fast-food en pestant en silence. Posant mes fesses sur la chaise en face du brun, je lui lance un regard mauvais et noir.

- Je me suis pris la porte dans la gueule, je me plains.

- Si tu continues de me faire chier, il n'y a pas que la porte que tu vas te prendre en pleine tête, il souffle avec un sourire d'ange.

Il se lève et part commander, tandis que je profite du wifi pour regarder mes notifications. Regardant par la fenêtre, le ciel s'est désormais couvert. Le temps est lunatique et je sentais bien que la pluie allait tomber. Le brun revient en déposant le chevalet sur la table, avant de regarder par la baie vitrée aussi :

- Temps de merde, il jure.

- Ah bah ça.

Plusieurs minutes passent ainsi dans le silence chacun sur son portable avant que nos plateaux arrivent. Il m'avait tout de même pris de quoi manger. Je le remercie et on se bouge rapidement ne voulant pas prendre la pluie en pleine tête. Finissant de débarrasser la table, on sort et on reprend notre route.

Montant dans la voiture, et trouvant que c'est beaucoup trop silencieux, je mets en route le poste radio et me mets à chantonner une musique qui passait.

- I want it, I got it ! You like my hair ? Gee, thanks, just bought it !

- La ferme déjà.Il se lève et part commander, tandis que je profite de le wifi pour regarder mes notifications.

- Ehh j'ai rien fait ok, donc chut toi-même, je réplique comme une enfant et en faisant une moue boudeuse.

- Si ! Tu donnes mal aux oreilles, il justifie avec un sourire mesquin.

- C'est aimable.

Je reporte mon attention sur la route et remarque que des gouttes font leurs apparitions, de plus en plus la pluie s'abat sur le pare-brise.

- Tu chantes tellement mal que tu as déclenché la pluie, se moque le basané.

- Si tu continues d'être autant de mauvaise foi, il n'y a pas que la pluie que je vais déclencher, mais un pain dans ta gueule, je murmure.

- Je demande à voir, il provoque.

Je lui lance un regard noir.

- J'ai peur bouh, il souffle amusé.

On arrive enfin en ville, et on se gare sur le parking de la grande surface. Pleuvant des cordes, je cours rapidement me mettre à l'abri dans le magasin alors que Calum verrouille sa voiture. Il me rejoint légèrement trempé.

- Tu aurais pu m'attendre !

Il poursuit son chemin sans m'attendre. Je lève les yeux au ciel. Entourant mes bras autour de moi, je le suis. Prenant un panier dans l'entrée du magasin, on s'engouffre dans les rayons à la recherche des courses inscrit sur la liste. Calum ne peut s'empêcher a commencé de m'embêter. Une personne du troisième âge passe près de nous et d'un coup d'épaule, il me pousse contre lui avec son sourire mesquin. Je faillis renverser celui-ci, je me décale au dernier moment, mais atterri par terre tout de même.

Le vieux esquisse une grimace avant de partir du rayon précipitamment, ce qui déclenche le rire de Cal'. C'est qu'il se fout de ma gueule ce con. Il s'approche de moi, et me tend sa main :

- Ça ne marche pas deux fois avec moi, je lâche faisant référence lors de notre rencontre.

- Roh, je veux juste t'aider lève toi, il déclare en s'impatientant.

Roh, je veux juste t'aider lève toi, il déclare en s'impatientant. Très proche pour pouvoir détailler la couleur de ses yeux, les traits de son visage parfait, et ses quelques boucles au-dessus de sa tête. Je le vois perturbé pour la première fois, en faisant genre de rien, je continue de m'avancer et change de rayon.

Finissant les courses, on termine de payer à la caisse, et je règle la somme après avoir gagné contre Calum. Une fois dehors, on court chacun avec nos sachets en plastique menaçant de rompre à tout moment. Arrivé proche de la voiture du néo-zélandais, il me passe ses sachets tandis qu'il part ouvrir la voiture. Entendant le petit déclic, j'ouvre le coffre, et dépose les sachets. Je le claque, et pars rapidement vers l'avant du véhicule sous l'eau, mais j'entends la voiture se verrouiller.

Oh mon dieu, il n'a pas fait ça ? Quand je tente d'ouvrir rien ne se passe et je croise le regard hilare de cette saleté de gars. Je tape au carreau pour qu'il m'ouvre, rapidement trempé, j'étais en train de prendre l'averse en pleine gueule. Il finit par ouvrir après de longues minutes, et je m'engouffre dans la voiture.

- Tu as apprécié cette petite douche ?

- Calum, pitié, rend service et ferme là.

p a r k - c.hOù les histoires vivent. Découvrez maintenant