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L'histoire s'ra courte à mon avis

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L'histoire s'ra courte à mon avis.

Yanis.

- 7h04.

Je venais de sortir de la douche, c'était le jour de la rentré wAllah j'étais au bout de ma vie. J'ai passé les deux mois au bled et là j'arrive dans ce pays de merde et cette ville de merde aussi. J'suis allez dans la cuisine et j'ai salué ma mère et ma soeur.

Ma soeur elle a 15 ans, elle vient de passer en seconde la. On est dans le même établissement alors je vais la surveiller bien comme il faut.

Yemma : T'es sur tu veux pas manger Omri?

Moi : Ouais Yemma, comme tout les matins. Tu sais très bien que je manges pas.

Elle a levé les yeux au ciel et s'est occupé de ma petite soeur pendant que j'suis descendu pour allez rejoindre mon pote, Farès. Yemma elle est devenu grave protectrice avec nous depuis que Baba est parti, Allah Y Rahmo.

Moi : Wesh l'ancien. - Le check. -

Farès : - sourit - Moi ancien ? WAllah tu pars pendant deux mois et c'est moi l'ancien ?

On a rit puis on a manger jusqu'au lycée, c'était trop bizarre wAllah. Sur le trottoir de gauche il y avait les rebeu et sur celui de droite les renois.. On pouvait même pas se mélanger wAllah c'est quel mentalité ça. J'ai soupiré puis j'suis rentrée dans le lycée.

Aux alentours de 8h30 nous étions dans notre classe wAllah ça faisait plaisir. Y'avait de tout, on était tous mélanger. Ici y'a pas de racisme, on connaît pas, on se partage tout et s'entraide wAllah cette pute de Marine elle mérite la mort, j'vous le dis.

Prof : Je suis Madame Julie votre professeur principal mais aussi votre professeur d'Anglais.

Puis elle a commencé son blabla pendant que je balayais la salle des yeux, franchement la classe elle avait l'air clean. Farès et moi étions les seuls redoublant dans cette classe mais ça va on connaissait du monde.

Madame Julie : Bon, maintenant que j'ai tous distribué on va se débarrasser des ateliers au plus vite. - soupire - Je vous apprend rien, c'est obligatoire vous connaissez déjà la chanson vue que c'est votre dernière année ici.

Elle a commencé à dire les ateliers, il fallait lever la main pour qu'elle nous inscrive sur la liste, y'avait de la natation, basket, VTT, équitation, foot, rugby..

Madame Julie : Boxe ?

J'ai levée la main et une meuf aussi, nous étions que deux à vouloir faire ça. Quand j'ai vue qui c'était j'ai soupiré pendant que Farès rigolait, wAllah j'allais câbler.

Madame Julie : Je peux avoir vos prénoms s'il vous plaît ?

Elle : Mariaah.

Moi : Yanis.

Farès : - rit - T'es avec ta meilleure amie, t'aurai du être content.

Mariaah et moi on s'est toisé puis elle m'a tshiper, wAllah je voulais l'enclencher avec son bruit là. Depuis le début je la supporte pas, j'aime pas les meufs avec des tmenik tu vois ? Quand elle parle elle a plein de manière et tout bref je peux pas me la voir c'est tout.

Moi : Insha'Allah c'est trop intensif pour elle comme ca elle s'barre. Flemme de m'entraîner avec elle

Farès : En plus y'avait jamais personne qui prend l'atelier boxe, belek vous vous retrouver qu'à deux. Ça va devenir 50 Nuances de Yanis. - rit -

J'ai souris, wAllah il est trop con ce gars.

- 12h05.

On était au grec avec Fazal, en vrai on était un trio, y'avait les doubles F, Fazal et Farès c'est des frères, et moi. On se connaissait depuis longtemps, Fazal il a 21 ans et Farès 19 comme moi.

A l'époque quand on vivait dans une ville normale on vendait ensemble, on habitait dans une ville dans le 93. On a été les premières familles à être transporter dans la nouvelle ville.

En plus Fazal sortait avec une petite blanche wAllah c'était l'amour fou entre eux, alors dès qu'ils se sont séparé ça a été dur pour lui, on a été là pour lui et j'sais pas, ça a renforcer notre amitié.

Fazal : Façon j'attend un peu de finir mes affaires ici et wAllah j'me casse au bled.

Moi : W'Allah même moi, c'est un projet.

Farès : Qui rêverait pas de partir d'ici ? C'est l'enfer ici, miskine nos parents qui se sont battu pour venir en France pour au final être mis à l'écart dans une ville qui s'appelle " Terreur ".

Moi : W'Allah n'imp.

Ça a toujours été notre principal sujet de conversation, on n'arrive toujours pas à s'en remettre, on n'arrive toujours pas à comprendre.

Moi : - soupire - Eh azy moi j'crois je vais rentrée, en plus c'est bientôt l'heure des renois donc azy hein.

On s'est checker puis j'suis rentrée vers chez moi. Dans notre ville il y avait qu'un grec, qu'une pizzeria, qu'une mairie et de 12h à 13h c'est l'heure pour nous, de 13h à 14h c'est pour les noirs ensuite c'est fermée jusqu'à 20h et à 20h quand la ville n'est plus surveillé c'est là que tout ouvre.

En vrai on vie le soir ici, quand tout est éteint, quand la police ne fait pas régler la loi.. wAllah j'vous le souhaite pas. C'est horrible.

𝟤𝟢𝟥𝟢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant