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J't'aime pas mais j'vais rester sympa

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J't'aime pas mais j'vais rester sympa.

Yanis.

19h03.

J'étais là, je l'a regardais parler... Je souriais des fois mais j'étais dans mes pensée, un moment je l'ai senti me fixé puis je lui ai fais un sourire rassurant, elle est trop belle ma mère, masha'Allah.

Yemma : Qu'es-ce que t'a mon fils ?

Moi : - soupire - J'arrive plus trop à nehess en ce moment wAllah.

Yemma : Pourquoi ? - fronce les sourcils -

Moi : C'est bientôt le grand jour.. J'ai pas envie que tu partes, j'ai pas envie que tu me laisse seul Yemma, tu sais très bien que sans toi j'suis pas bien. J'ai beau faire le grand mais si tu pars j'serai comme un gosse perdu.

Elle m'a regardé et a soupiré, elle a commencé à me rassurer mais ça servait à rien. Mon coeur battait fort à cause de la peur, j'avais peur. Peur qu'on l'envoie la bas, peur qu'elle revienne jamais.

Il y a quelques mois, quand ma soeur était encore immature et bête elle a voulu dépassé la limite. Les policiers l'ont attrapé, on commence à tirer ses cheveux.. Ce jour là j'étais en cours et elle avec ma mère. Hassoul, ma mère a prit la défense de ma soeur, elle s'est fait tabassée. Ils l'ont déformée à coup de pied et de matraque, cette petite femme au 1m67.

Yemma n'a pas supporté et les coups et est directement tomber dans un coma pendant un mois. Je pouvais ni la voir, ni l'appeler, ni allait la chercher à sa sorti.. J'devais m'occuper de la petite tout ça wAllah c'était dur, sans elle j'suis rien.

J'ai besoin d'ma mère, c'est elle qui me fait tenir le coup dans cette ville de merde wAllah.... J'ai besoin d'elle et je me relèverai pas si ils me la prennent, encore une fois.

10h34.

J'étais dans la cour, mon teh dans la main droite. J'avais décidé de sécher les cours, enfin le cours de math. Mon esprit était trop occupé par autre chose, je voulais fumer en plus.

J'ai tiré ma dernière taffe puis j'ai écrasée mon teh par terre, quand j'ai crachée ma fumée une voix m'a fait sursauter.

.. : Tu devrais allez en cours.

J'ai pas répondu et j'ai attendu que la personne viennent devant moi, j'ai froncés les sourcils quand j'ai vue Mariaah puis elle s'est assise à côté de moi.

Mariaah : La dernière tu es venu me demander si j'allais bien.. Alors je suis venu faire de même, t'a pas l'air en forme.

Moi : - rit légèrement - Ça se voit tant que ça ?

Mariaah : Ah non.. C'est juste que tu m'as pas fais de remarque et si t'es pas chiant avec moi c'est sûrement parce qu'il y a quelques choses.

J'ai ris et j'me suis tourner vers elle, on était à présent face à face. Peut-être que je l'a porte pas dans mon coeur mais à l'heure qu'il est c'est la seule qui m'a demandé de mes nouvelles alors je me dois bien d'être sympa.

Moi : Toi aussi tu sèches ?

Mariaah : - me montre une petit feuille - Non.. J'étais sensé allez à l'infirmerie.

Moi : Projet partie en sucette on dirait bien...

Mariaah : Totalement..

Elle a soupiré et a regardé sa feuille, j'ai pas parler car j'avais rien à dire. Elle avait attaché ses nattes en queue de cheval elle est belle quand même.. J'ai trop négligé sa beauté.

Mariaah : Si la dernière fois j'étais pas bien c'est parce que j'ai peur.. C'est le mois d'expulsion.. J'ai peur que ma mère parte, qu'il l'envoie la bas.

Moi : C'est marrant parce que moi si je me sens mal aujourd'hui c'est aussi pour ça..

J'vous explique, le mois d'expulsion c'est quand un jour dans l'année ils nous réunissent tous au centre de la ville et ils tirent un nom au sort, au hasard et le nom tiré doit retournée dans son pays. Ça peut être une mère de famille, un nouveau née, une personne âgée peut importe. Quand ton nom est tiré tu pars, c'est la règle.

Mariaah : Comment, comment je vais faire si elle est pas à mes côtés ? J'suis rien sans elle - commence à avoir les larmes aux yeux - Ils ont déjà prit mon père j'ai peur pour ma mère.. Je me relèverai pas sans elle.

Puis on a parler sans s'arrêter, je l'ai consoler puis on a changé de sujet, on a un peu sympathisé et on a bien rigolé.. Au final je l'a trouve bon délire.

Mariaah : Bon, ça sonne dans deux minutes je vais passé à l'infirmerie histoire de faire genre.. - sourit - Merci Yanis.

Je lui ai souris puis je l'ai regardé partir.. fin j'ai regardé son boule partir.. Elle est trop bonne..

𝟤𝟢𝟥𝟢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant