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J't'aime pas mais j'vais rester sympa

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J't'aime pas mais j'vais rester sympa.

Mariaah

Il était cinq heures du matin, j'entendais des cris mais j'y prêtais pas vraiment attention, c'est vrai que les cris semblait proche de moi mais j'étais loin dans mon sommeil, j'ai sursauté quand la porte de ma chambre s'est ouverte et que foule de policier est entrée dans la chambre.

Ma soeur essayait de rentrée dans ma chambre mais se faisait pousser violemment, j'ai criée quand ils m'ont sorti de force de mon lit.

Moi : - cris - Mais lâchez moi !

Il me disait de fermer ma gueule de singe, il me menaçait, je regardais ma soeur qui pleurait en essayant de me suivre, j'essayais de me débattre pour au moins la serrer une dernière fois dans mes bras, mes larmes commençaient à couler.

J'étais menottée, en pyjama. Ils me faisaient avancer en me tirant les cheveux, ils m'ont rentrée dans une voiture, il était trois en face de moi et deux à mes côtés.

Un policier : - sourit - Marine va bien s'occuper de toi.

Moi : Nique bien ta grande mère la salope toi.

C'était assez vulgaire et il était aussi assez piqué parce qu'il m'a foutu une grande gifle jusqu'à mes braids elles ont volés wesh.

Moi : Tu peux me gifler tant que tu veux, dans tout les cas tu pourra continuer de niquer ta petite daronne.. Façon les blancs vous aimez bien ça vous non ? L'inceste..

J'ai souris puis il est venu sur moi en m'étranglant, je commençais à perdre mon souffle quand ses collègues l'ont séparé de moi, j'avoue après ça j'ai arrêté de faire la maligne.

Après 1h de route on est enfin descendu de la voiture, ils m'ont tiré par les cheveux encore une fois puis ils m'ont jeté dans une grande salle vide, il y avait Yanis. Je suis directement partie vers lui et je l'ai pris dans mes bras après que mes menottes soit enlevée. Ça faisait du bien.

Moi : Ils vont nous emmener où?

Yanis : Je sais pas bébé, mais t'inquiète tout va bien se passer.

Moi : J'en suis pas si sûr Yanis.. Tout se passe déjà assez mal.

Il a soupiré puis s'est assis par terre, je suis allez entre ses jambes et j'ai caressé sa joue. Il m'a regardé puis on s'est sourit.

Yanis : Pourquoi hier t'avais les cheveux lisse et la t'as des tresses ? - sourit - C'est ça on vous reproche les noirs.

J'ai ris, il est relou ce mec.

Moi : Je les ai faite hier soir, et heureusement wesh. Imagine j'aurai ma perruque ? Ils sont venu à 5h du matin, j'aurai même pas eu le temps de la mettre la honte.

On a rit, on essayait de faire comme si de rien n'était.. On essayait d'oublier que dans quelques minutes ou quelques heures on allait être séparé. Il s'est mordu la lèvre puis m'a sourit en caressant ma joue.

Yanis : Je sais qu'on sera séparé, mais dès qu'on pourra se donner des nouvelles on le fera d'accord ? Fais attention à toi Mariaah, - Il m'a fait un bisou - j'espère que tout se passera bien pour toi.

Moi : Je l'espère aussi pour toi Yanis, dès que je pourrai venir te voir je viendrai, sois en sûr.

On s'est embrassé, pendant longtemps, on en avait besoin. Le bisou a été couper par la porte qui s'est ouverte violemment.

Policier : Vous allez dormir ici, demain aura lieu votre procès.

On a soupiré, on s'est fait un câlin puis on a essayé de parler d'autre chose que de demain.

_ 12h03.

Nous étions devant Marine et la juge. Il y avait Jasmine, et la famille de Yanis, on attendait le verdict avec impatience.

Juge : Nous avons enfin délibéré, et ah oui, mademoiselle la prochaine fois veuillez ne pas venir en pyjama.

Yanis : Bah la prochaine fois, venez pas à cinq heures du matin en fai-

Il s'est fait couper par un policier qu'il l'a frappé dans le ventre. J'ai fermé les yeux fortement, voir ça et ne rien pouvoir faire c'est vraiment affreux.

Juge : Bien, donc je disais que nous avons décidé ce qu'on allait faire de vous. Avec l'aide de Marine en personne, avant souhaitez vous dire un mot ?

Moi : Franchement Marine, que ce soit en vrai ou en photo t'es bien moche.

Yanis : - rit - wAllah.

On a commencé à rire mais quand des policiers sont venu devant nous avec des tazer on a vivre fermer notre bouche. Marine nous regardait avec haine puis s'est mise en retrait, elle se remettait en question sur sa beauté je penses.

Juge : Yanis tu sera en prison pour une limite indéterminée et toi Mariaah tu sera esclave dans une famille.

J'ai pas eu les mots, comment ça ? Alors c'est ça qu'on méritait ? Yanis et moi on s'est fait évacué dans une salle, on a pas parler on s'est embrassé, il touchait mes fesses, moi mes mains se baladait dans ses cheveux, on s'est fait couper par la porte encore une fois.

Policier : C'est bon vous vous êtes dis au revoir les ksos? Yanis suit moi, tu sera dans une autre pièce.

Yanis : Seul Allah peut nous séparer Mariaah, n'oublie pas ca.

Une fois qu'il est sorti ma soeur est rentrée, on s'est fait un énorme câlin.

Moi : Tu dira à maman que je l'aime, prend soin de toi aussi Jasmine... Je viendrai quand je pourrais, fais attention à toi.

Elle a pas répondu puis m'a fait un dernier câlin.

Jasmine : Je serai toujours avec toi Mariaah, que Dieu te donne la force ma soeur. J'espère qu'il ne t'arrivera rien, fais attention à toi aussi.

Je lui ai fais un câlin et j'ai soupiré, elle va beaucoup me manquer. La porte s'est ouverte.

Policier : - sourit - Ton maître est arrivé...

Je suis allez dans le couloir et j'ai vue une famille au loin qui m'attendait, j'avançais doucement vers eux, j'ai lancé un dernier regard à Yanis qui était assis dans une salle, il a pointé le ciel du doigt et on s'est sourit.

Yanis : - cris - Que Allah.

Ma nouvelle vie commençait maintenant.. On se retrouvera Yanis.

𝟤𝟢𝟥𝟢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant