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016

Soit t'es le prédateur ou t'es la proie facile. 💀

Mariaah.

_ Conversation Téléphonique

Moi : T'es en train de forcer Emile. Je vais pas descendre pour toi, j'te le dis. De plus, j'attend quelqu'un donc trace ta route ton sale prénom la.

Emile : Attend, tu crois j'suis venu en bas de chez toi pour rien ou quoi ? Descend là, je vais te niquer tes mort sale pute.

Moi : - rit - Non mais c'est l'hôpital qui se fout de la charité là, azy casse ta mère d'en bas de chez moi.

Émile : Descend si t'es une femme. J'vois depuis tout à l'heure t'a la boca, descend. Viens tout me dire en face.

J'ai ris et j'ai raccroché, fallait pas me le répéter deux fois. J'ai terminé de m'habiller puis je suis descendu en trombe.

Quand je suis arrivé devant lui j'ai pu voir des gros yeux débarqués devant moi, le temps qu'il se rapproche Yanis était entre lui et moi.

Yanis : C'est quoi le soucis ?

Moi : Monsieur mon ex, qui n'arrive pas à m'oublier m'a insulté mes morts au téléphone car je voulais pas descendre le capter.

Yanis : Ah. - le regarde - Azy barre toi.

Emile : - rit - L'arabe, casse toi c'est entre elle et moi wAllah.

Moi : T'es congolais tu jures wAllah... - lève les yeux au ciel -

Yanis : Hassoul vient on taille Mariaah.

J'ai pas répondu et j'ai commencé à partir avec Yanis mais Emile a tiré ma perruque pour pas que je bouge. Eh Allah, j'ai eu peur que ça tombe devant Yanis.. Heureusement j'ai bien collé ça.

Yanis : - s'approche en vitesse de lui - Tu joues à quoi zemel ?

Émile : Va rejoindre ta daronne et laisse moi avec cette salope.

Yanis a commencé à s'approcher de lui rapidement et avant qu'il commence à le frapper j'ai préféré séparer... Je l'ai poussé loin d'Emile et j'me suis tournée vers celui ci.

Moi : Émile, sérieusement part. Parce que si je le laisse te toucher Dieu seul sait comment tu vas devenir, donc casse toi.

Émile m'a regardé puis a craché au pied de Yanis et s'est enfin décider à partir. J'ai soupiré, c'était relou... Il était relou.

Yanis était tellement énervé qu'il marchait vite, je savais pas où on allait mais j'essayais de le suivre tout en restant sur mon trottoir... Marcher à sa hauteur était compliqué, tellement que je courrais parfois. Je l'ai vue entrée dans un parc alors je l'ai suivis puis quand il s'est assis je me suis assis à ses côtés.

Yanis : J'aime pas qu'on parle d'ma daronne wAllah, et j'ai pas aimer la façon dont il a parler et agis avec toi.

Moi : - caresse sa barbe - Je sais mais tu vois pas que moi j'suis zen? Pourquoi s'énerver pour des vieux gars comme ça, vraiment ? Azy calme toi Yanis.. On va niquer nôtre moment sinon..

Il m'a regardé puis a soupiré en sortant un joint.

Yanis : Je peux ? - en me montrant son joint - De base j'aurai jamais fumer devant toi mais là wAllah j'en ai besoin.

J'ai hoché la tête positivement, puis il l'a allumer pendant que je me suis réfugiée sur ses genoux. Je lui faisais des bisous sur la joue en lui caressant les cheveux puis d'un coup monsieur a décidé de me voler un bisou, puis deux puis à fini par m'embrasser vraiment en laissant la fumer allez dans ma bouche. J'me suis retiré direct en toussant.

Moi : Heeeey ! - fronce les sourcils - T'es fou ou quoi ?

Yanis : - rit - Vas-y on partage des choses y'a rien.

Moi : J'ai pas envie de partager ça avec toi moi, si tu veux attraper le cancer tu l'attrape tout seul.

Il a rigolé et m'a mis un steak puis m'a refais un long bisou pendant que ma main descendait de ses cheveux à sa nuque.

Yanis : - Me regarde - wAllah je t'aime bien.

Moi : - rit - Moi aussi je t'aime bien Yanis.

Yanis : Mais wAllah j'ai peur.. J'sais que j'veux être avec toi hein.. Je sais que.. Que j'veux tenter quelques chosesje vais plus le nier mais j'ai peur.

Je l'ai regardé sans parler et il a commencé à caresser mes cuisses doucement.

Yanis : J'ai peur qu'on tombe amoureux toi et moi, et qu'ils nous séparent et qu'on se revoit plus.. Moi quand j'aime quelqu'un c'est pas à moitié wAllah et si demain je décides de faire du sah avec toi et qu'il nous sépare wAllah je vais devenir dingue.

Moi : Oui mais si on reste discret, regarde la... On est ensemble mais personne le sait, personne nous vois.

Yanis : J'peux pas tout le temps m'cacher wAllah. Gros des fois tu vas venir chez moi tout ça flemme de le faire en soum.

J'ai pas parlé et j'ai embrassé son front.

Moi : De toute façon on a le temps d'y réfléchir Yanis... Mais sache que mes portes sont ouverte à présent.

Il a sourit et m'a fait un dernier bisou avant que chacun rentre chez soi, de son côté, sur son trottoir.