- Partie courte -
Avoir trop d'potes, c'est trop d'problèmes.
Yanis
C'était ma pause, en vrai dans ce boulot j'étais presque payés à rien faire. Je devais avoir que deux-trois voitures par jour à réparer, enfin c'est plus des révisions que des réparations.
Je venais de jeter mon teh par terre quand mon téléphone a sonné. J'ai même pas regardé qui m'appeler j'ai répondu à l'aide de mes Airpod.
_ Conversation Téléphonique
... : - En anglais - Vous êtes bien Yanis ******
Moi : Et vous ? Vous êtes ?
J'ai froncés les sourcils, il y avait du bruit autour d'elle laisse tomber. Je comprenais rien.
... : En anglais - Votre femme est à l'hôpital et est sur le point d'accoucher. Venez le plus vite que vous pouv-
J'ai raccroché et je suis partie directement en disant à la secrétaire de prévenir mon chef. WAllah elle parlait trop et ça me faisait plus perdre du temps qu'autre chose, j'étais à une heure de l'hôpital et je ne voulais pas rater l'accouchement. C'était important pour moi d'y participer.
_ 16:05
Je tenais la main de Mariaah qui était en train de pousser toute ses forces, des perles de sueurs tombaient sur son visage.
Docteur : Oui, encore madame. Je vois la tête, pousser fort et longtemps madame on y est.
Mariaah a serré ma main fortement et a forcé en se mordant la lèvre. J'ai souris quand j'ai entendu les pleurs de mon fils, j'ai essuyer le front de ma femme puis je l'ai embrassé. Elle a coupé le long fils bizarre la, wAllah ça m'a dégoûté ça frère, c'était dur bizarre.
J'ai pris mon fils dans les bras et j'ai souris, wAllah j'suis content comme un con.
Sage-femme : Née a 16h57, le 22 Juin 2035 sous le nom de... - nous regarde en souriant -
Moi : Amine.
Mariaah : Amine *****
Elle est parti puis j'ai posé Amine sur elle pour qu'elle puisse lui donner le sein.
Moi : Ça va toi?
Mariaah : Comment ça ne peut allez ? C'est le plus jour de ma vie Yanis. - sourit -
J'ai souris et j'me suis assis à côté d'elle, d'eux. La voir heureuse avec mon fils dans les bras wAllah c'était une mission accompli pour moi.
_ Deux heures plus tard
Fazal : Ouais la cité laaaaaa !
Moi : Oh mon reuf !
Farès : Ça va les sang?
Naima : Pas trop fatigué ?
Mariaah : Non ça va, quand le petit s'est couché j'ai dormi un peu, bref assez parler il est où mon mcdo là ?
Moi : - rit - C'est ca elle !
Jean : C'est nous qui l'avons !
Il est entrée dans la chambre avec Amy tout souriant, j'avais appelé Jean pour qu'il vienne pour faire la surprise à Mariaah. Enfin il est arrivé hier mais je ne savais pas que Mariaah allait accouché aujourd'hui, c'était donc une double surprise.
Amy : - sourit - Il est mignon, il est tout apaisé.
Moi : C'est vrai qu'il n'a pas beaucoup pleuré, ah gros il est calme comme son père.
Farès : - grimace - Calme ??? Comme son père ? Lol.
Clara : - sourit - Et dire que y'a 5 ans, vous étiez dans la ville Terreur. Vous avez bien réussi votre vie.
Mariaah : ON a bien réussi nos vie, on était tous dans la même galère on s'en tous sortie, ensemble.
Fazal : W'Allah j'vous aimes les sang.
On était tous choqué, Fazal c'était celui qui montrait jamais ses sentiments, on a continué à parler pendant longtemps. Le petit s'est réveillé, Mariaah l'a bercé puis quelques temps après tout le monde est parti.
A la fin des visites j'étais rentrée chez moi, j'avais dis au F de venir histoire qu'on fête ça entre homme. W'Allah j'étais ému, ému de m'en être sorti, d'avoir réussi, d'être papa et insha'Allah bientôt marié. D'être entourée des mes frères de coeur, de ma famille, de mes sœurs de coeur.
Farès : - sourit - Gros pleures pas hein !
Fazal : De ouf, après je vais pas pouvoir retenir les miennes.
Moi : - rit - Non mais j'ai juré quand je regardes d'où on vient ça fait chaud au coeur wAllah. Comment on a évolué, grandit ensemble. On a tous un taff et une situation maintenant, nos parents sont fière de nous. Avant on consommait du shit toute les heures en séchant les cours ou le taff et maintenant on est des adultes responsable.
Farès : J'avoue on revient de loin.
Fazal : Et on a même pas encore finit de grandir les gars, on a rien vue encore. - sourit -
Moi : Rahouaaais, rien du tout même.
Ahlala..