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Efface moi d'ta mémoire

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Efface moi d'ta mémoire

Yanis

Dix minutes après que Mariaah soit partie ma mère et ma soeur sont venu me voir, ma soeur avait les larmes aux yeux et ma mère essayait de les cacher.

Moi : Arrêtez d'être triste les filles, tout va bien se passer pour moi. Yemma t'a élevée ton fils pour qu'il soit fort, t'en fais pas. Je vais m'en dormir. Sarah, tu pourra dormir dans mon lit hbiba, tout va bien se passer les filles, arrêtez s'il vous plaît.

Sarah est venu dans mes bras, je l'ai serré fort. Elle va me manquer cette petite, j'étais triste mais j'allais pas leurs montrer. Je voulais qu'elle voit mon meilleur sourire avant que je partes.

Yemma : - caresse ma joue - Tu fais attention à toi omri, même si les gardes te provoquent ne répond pas sinon radi ngl3lek ch3ar dialek. ( je vais t'arracher les cheveux. )

J'ai ris et j'ai embrassé son front, le policier m'a donné ma tenue de détenu puis je suis partie dans un camion qui m'amènera en prison.

_ 15h07

Je venais d'arriver dans ma cellule, il y avait déjà un mec. Un renoi, Moussa. Enfin, il n'était pas encore arrivé, j'ai pris le lit du haut, le temps que je me pose Moussa a fait son apparition.

Moussa : C'est toi mon nouveau coloc?

Moi : Ouais, - me redresse - c'est moi.

Moussa : Bienvenue hein. - sourire -

Moi : Bien vue, wesh ici y'a que des noirs et des arabes ou quoi ?

Moussa : Ouais, la prison de Fleury y'a que ça, les blancs ils sont à Villepinte.

J'ai secoué la tête et j'ai ris, ridicule. J'ai passé la main dans mes cheveux et j'ai regardée Moussa qui était adossé sur le mur en face du lit.

Moi : T'es là pourquoi ?

Moussa : J'ai essayé de m'échapper d'la ville tu connais.

Moi : EH MAIS ? - fronces les sourcils - T'es pas le renoi même ils sont tirés sur toi ?

Moussa : - rit - Ouais, wesh comment tu sais ?

Il a levé son t-shirt il avait les marques des balles sur son ventre, il s'est fait tirée dessus trois fois.

Moi : À la télé, ils sont dit que tu étais mort.

Moussa : Ils font exprès, pour vous faire peur ils nous font passer pour mort mais on est tous ici, au hebs.

Moi : Et.. ça se passe comment ici ?

Il a rit puis s'est assis sur une chaise, alors je suis descendu pour m'installer sur le lit du bas.

Moussa : Ici y'a pas de gang, on est tous ensemble. Arabe et noir, dans tout les cas on est dans la même merde donc t'aura pas de soucis. - se mord la lèvre - Par contre, les surveillant ne sont pas tes potes.. Ici t'es un chien, si ils ont envie de se défouler sur toi alors que t'a rien fais ils le feront. Fais toi petit mon gars.

J'ai pas parlé et j'ai regardé mes chaussures, moi qui avait le sang chaud j'étais mal barré.. Mais je vais écouté Yemma, elle m'a dit de ne pas me faire remarqué donc c'est ce que je vais faire.

Surveillant : - cris - Promenade.

Moussa : C'est quoi ton blase ?

Moi : Yanis.

Moussa : Azy vient on y va.

_ 20h30.

J'avais pas envie de manger, j'avais pas d'appétit pour l'instant. J'étais dans le coin sport, je faisais de la boxe. Ça me manquait ça aussi, jusqu'à le lycée me manquait aussi... Mariaah me manquait terriblement.

J'ai tapé dans le sac, je voulais évacuer toute ma haine mais c'était l'inverse qui se passait. Plus je tapais dans ce sac plus ma haine augmentait, tout les policiers que je n'ai pas pu frapper, cette pute de Marine que j'ai pas pu niquer aussi... Ce sac était fait pour ça. Il était là pour ça aussi.

Je tapais dedans jusqu'à ce que mes poings saignent.

Surveillant : Hé toi.

J'ai pas calculer, j'ai continué à taper dans cette merde. Je pensais à Yemma, Fazal, Farès, Sarah.. A elle.

Surveillant : - cris - stop !

J'me suis stoppé net. Mes poings étaient fortement égratignée, j'ai regardé le surveillant et j'ai craché par terre.

Surveillant : Suis moi.

Je l'ai suivis sans broncher et j'avoue vue qu'il m'emmenait chez l'infirmière, je suis rentrée puis elle m'a accueilli. C'était une noire, elle était belle masha'Allah.

Infirmière : Eh mais, je te connais toi !

Moi : Non, je penses pas.. - fronce les sourcils -

Elle : Si, tu es l'homme que Jean a aider ! Je suis sa femme, il a pas du te parler de m-

Moi : - la coupe - Si, il m'a parlé de vous. Vous êtes revenu ? Vous étiez au bled.

Elle : Oui, mais c'est vrai qu'il me manquait et que je lui manquait aussi donc je suis revenu ici clandestinement car Marine ne voulait pas..

J'ai levé les yeux au ciel, elle m'énerve cette Marine. Elle a prit ma main droite et a commencé à la soigner.

Elle : Je m'appelle Amy, du coup.. Elle est où hmm.. Mariaah?

Moi : - soupire - Je sais pas.. Je sais juste qu'elle est esclave dans une famille, mais où? Je sais pas.

Amy : C'est horrible.. - soupire - J'espère qu'elle va bien.

J'me suis mordu la lèvre et j'ai soupiré.

Moi : - murmure - J'espère aussi..

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𝟤𝟢𝟥𝟢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant