L'arrêt d'en face. [Newtmas]

Chapitre 40 - "Tout était vide, sombre, dépourvu de bonheur."

Alors...

Merci pour les 50k de lectures... Je... Wahoo.

La fanfiction est dans le top 10 des newtmas, c'est genre méga-cool.

Elle est bien classée ailleurs aussi (genre 11 / 5.4k dans la catégorie sentiments ??? WTF ??), donc wahoo à nouveau.

Merci à ceux qui laissent des commentaires à chaque fois surtout, c'est vous les meilleurs, ça me motive à continuer.

Thank u again.❤

____

Thomas ne s'y connaissait pas bien en musique mais il avait suffisamment fréquenté Newt pour comprendre que celle qui arrivait à ses oreilles était commerciale. Il imagina Newt faire une réflexion pourrie sur ce style de musique avec les sourcils un peu froncés et ses fossettes se formant entre ses yeux. Il sourit en pensant à ça, un sourire douloureux, triste mais un sourire quand même. Il regardait l'étiquette de sa bière sans vraiment la regarder, il pensait seulement à Newt. Mais la seule chose qui restait de son ex-petit copain pour l'instant c'était ce fichu visage, sûr de lui, après l'avoir largué. Thomas soupira et se sentit se soulever un peu quand une personne, certainement bourrée, vint s'asseoir un peu trop violemment à côté de lui sur le canapé dans lequel il était depuis le début de la soirée. Ça le fit sortir de ses pensées. C'est Chuck qui avait dégoté cette fête. Thomas n'avait aucune idée de comment il l'avait trouvée, mais Chuck était persuadé qu'en emmenant Thomas, ce dernier penserait à autre chose. Tu parles, Newt est partout. Que foutait-il là d'ailleurs, en plein milieu d'un salon à espérer que la vie passe ? Il aurait dû rester dans son lit à attendre que Newt regrette sa décision et l'implore de lui pardonner. Dans ses rêves.

Il n'allait pas mieux après que Newt l'ait lâché lâchement. Mais il y avait une petite amélioration, enfin si on considère que de passer de son lit à une soirée où on la passe à boire des bières était une amélioration. Thomas pensait que oui, il n'avait pas le choix. Il n'avait pas le choix d'aller mieux, Newt ne reviendrait jamais.

Il lui manquait tellement. C'était douloureux. C'était dur à expliquer mais il avait l'impression que ça ne servait plus à grand-chose de vivre sans Newt à ses côtés, tout était vide, sombre, dépourvu de bonheur.  

Pendant deux jours, il n'était pas sorti de sa chambre, restant dans son lit. Comme si l'envie de vivre était partie. Il faut le vivre pour comprendre. C'est un peu indescriptible à expliquer comment on se sent quand la personne qu'on aime s'en va, nous laisse. Sans trop d'explication, d'un coup, avec quelques mots seulement. C'était dur à encaisser. Le plus dur c'était de réaliser.

D'abord on s'en fout, enfin on montre qu'on s'en fout, parce qu'on ne réalise pas trop encore.

Puis on pleure à n'en plus respirer. D'ailleurs Thomas avait fait une sacrée crise d'angoisse.

Puis on ne bouge plus. On attend que ça passe, on reste les yeux ouverts sur un point fixé.

Cette phase avait duré deux jours pour Thomas, dans son lit, sous une couette, dans le noir.

Il avait peut-être dormi, il ne s'en souvient pas vraiment.

Le blond, son blond, l'avait quitté parce qu'il avait peur. C'était nul. Mais que pouvait y faire Thomas à par attendre que l'effet de la rupture passe et qu'il s'en remette ? Newt avait été clair, il ne voulait pas de lui. Et s'il n'acceptait pas d'avoir des sentiments alors Thomas ne pouvait rien faire. Newt n'était pas prêt à être en couple et le brun se détestait de ne pas l'avoir vu avant car maintenant il en souffrait. Parce que c'était trop tard, il était follement amoureux, il l'avait à jamais dans son cœur. Il détestait Newt, là, maintenant, de ne pas avoir réalisé plus tôt qu'il ne voulait pas de ça. Ça aurait été plus facile pour lui et pour Thomas de se quitter sans être amoureux, c'est toujours plus simple et moins douloureux.