Chapitre 48 « On est où ? »

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Hello tout le monde, alors ce week-end mon rythme de publication sera un peu perturbé. Je suis très occupée donc le chapitre de dimanche sortira le soir.
Je fais au mieux, si jamais il y a un changement je vous préviendrai.
Voilà désolée, j'espère que ce chapitre vous plaira, bonne lecture !

Bisous tout doux.
❤️

— Feu a tweeté : $-Crew jusqu'à la M.O.R.T., indiquai-je à Hakim qui conduisait à côté de moi.

Il sourit faiblement, je sentais que même s'il disait qu'il n'en avait rien à faire, voir son nom sali sur les réseaux l'atteignait quelque peu. Hakim était du genre discret concernant sa vie privée, se méfiant des ragots et des commérages.

— Tous les fan te défendent, ils ont fait le lien entre mon thread et ce qu'a publié Benoit. Je suis tellement désolée Hakim...

Il me fit signe de me taire.

— Khlass, envoie un texto à Ken, dis lui que tu coupes mon portable jusqu'à lundi.

J'obéis, il avait raison, autant oublier tout cela ce week-end, s'échapper loin de la réalité augmentée des réseaux sociaux.

— Hakim, je veux bien que tu remettes la musique de la dernière fois. Celle où vous êtes bien énervés.

Un air amusé traversa son visage.

— On va écouter l'album ok ? C'est le jaune dans la boîte à gants.

Quelques semaines plus tôt, j'aurais protesté, mais vu les sacrifices énormes qu'il faisait pour moi, je pouvais tolérer une heure de rap.

Après avoir mis le CD dans le lecteur, je me calai confortablement dans mon siège.

— Tu veux toujours pas me dire où on va ?

Il secoua la tête.

— Nan. T'as qu'à regarder la route. Maintenant chut, écoute les boss du rap game.

Je levai les yeux au ciel. En voiture Hakim devenait encore moins bavard, d'autant plus lorsqu'il était sur les nerfs.

La nuit tombait et les chansons défilaient, finalement je trouvais assez drôle de reconnaître la voix de mes amis à chaque nouveau couplet. Je suivais les titres des chansons sur le dos de la pochette posant de temps à autre des questions à Haks sur le sens des paroles.

Ce n'était pas si affreux, même si leurs punchlines me faisaient souvent beaucoup rire.

Ce que j'aimais bien, c'était le fait que même si c'était un groupe, chacun avait son identité et son style propre qui reflétaient leur personnalité, même si certaines étaient un peu poussées à l'extrême.

Après une rapide pause dans une station service pour dîner et prendre de l'essence, nous reprîmes la route.

— Est-ce que je suis une pouffe un peu trop collante ? lui dis-je en entendant son couplet sur Démarre.

Il ébaucha un sourire.

— P't'être bien.

Prenant un air faussement vexé, je repliai mes bras sous ma poitrine et le fusillai du regard.

— Je vois.

Il leva les yeux au ciel et fixa de nouveau la route l'air de dire « J'te ferai pas de compliment, tu veux bouder, boude et me casse pas les couilles ». Il rentrait rarement dans ce genre de jeu, mais j'aimais le provoquer quand même.

FélinsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant