Chapitre 62 « Finalement, t'as gagné »

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Yo tout le monde,
me revoilà plus tôt que prévu,
Le chapitre le plus loooong de la fic, accrochez vous parce que c'est aussi l'un des plus mouvementés, j'ai hésité à le séparer en deux parties, mais je ne savais pas où couper, alors voilà.
On se retrouve vite pour la suite !
Bonne lecture et plein de bisous.

❤️

——Hakim——

Je compris que j'avais complètement déconné au moment où la chaise de Maya racla le sol et que cette dernière se leva brusquement pour quitter la table.

Les regards accusateurs de Clem et Nek me foudroyèrent instantanément et sans que je comprenne quoi que ce soit, je me pris une claque derrière la tête et me retournai vers le visage furieux de ma grand-mère.

Elle venait de tout comprendre, putain de merde.

— Je vais rien te dire maintenant wouldi, mais je te conseille de très vite quitter cette table.

Aucune envie de lui désobéir, je me levai rapidement.

Putain mais pourquoi personne comprenait que je voulais juste protéger Maya. Elle avait peur de l'engagement et de tout ce qui allait avec, alors que dans ma mif, c'était l'inverse, ça faisait cinq ans qu'on me poussait au mariage. Je voulais pas que la même pression retombe sur ses épaules. Je voulais juste pas qu'elle me quitte par coup de flippe. Et puis elle était pas Algérienne et même si moi, je commençai à m'en battre la race parce qu'elle était plus importante que ça, je savais que ce serait pas le même délire pour mon daron. Il pouvait déjà à peine tolérer que Fram ait ramené Lucie, alors moi... Putain encore une fois Idriss était passé avant.

Je me collai une droite mentale pour m'empêcher de penser du mal de mon reuf, c'était clairement pas le moment de lui en vouloir, pas pour une histoire de meuf.

— T'as pas vu Maya ? demandai-je à Hugz qui semblait revenir des chiottes.

— Euh... J'sais aps frère, j'ai juste croisé une blonde méga fraîche qu'avait pas l'air bien. Elle est partie dehors.

Je serrai les dents, il l'avait pas reconnue et avait pas dû se gêner pour la mater. Mais aussi quelle chieuse bordel, se teindre en blonde...

Autant j'avais prévu d'essayer d'arranger les choses en arrivant, mais la voir comme ça m'avait vraiment zehef de ouf. C'étaient que des veuch c'est sûr, mais j'étais pas prêt putain. Et puis depuis le début c'était horrible, j'avais l'impression qu'elle était célib', que c'était plus ma meuf, que c'était une autre. Comme si j'étais amoureux d'une fille qui s'en battait les reins de moi, et que j'avais pas mon mot à dire lorsque je voyais les regards des mecs sur elle.

Elle s'était rendue totalement inaccessible, alors j'avais fait pareil, pour lui faire payer. C'était ma faute, avec cette idée stupide de prendre de la distance pendant la journée. Totalement con étant donné que tout le monde savait pour Maya et moi et que n'importe qui pouvait en parler à côté de ma grand-mère.

Mais j'avais eu trop peur de la perdre.

Quel hmar putain...

— Maya ! appelai-je une fois dehors, S'te plaît reviens.

Aucune réponse, ça caillait fort pour un soir de mai et on commençait à plus voir grand chose. Je suivis les torches en bambou qui longeaient l'allée principale du parc pour me diriger vers le petit lac un peu plus loin.

FélinsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant