12.

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Nous entrons dans son studio. Effectivement, il n'y a pas beaucoup de place. Ce n'est qu'une seule pièce avec un grand lit, une table, une télé, une petite cuisine. Seule la salle de bain est séparée. Mais finalement on s'en fiche pas mal.

– Tu as l'air stressé.

– Désolé, je suis complètement nul.

– Il ne faut pas dire ça.

Il commence à me caresser. Il essaie de me détendre, ce n'est pas évident. Je voudrais jouer au mec sûr de lui, qui peut se contrôler, sauf que je suis presque en panique. Je m'attendais à ce que nous en arrivions à cet instant, il ne m'a pas rencontré juste pour boire un verre. Mais il y a un gouffre entre imaginer ce qu'il va se passer et la réalité.

– Laisse-toi faire.

Il me colle contre son corps et entre ses mains dans mon jeans, pour caresser mes fesses. En même temps, il me dépose de tendres baisers dans le cou. Je me sens bien, j'ai envie de lui, nos excitations se frottent, on ne peut pas tricher.


Il retire lentement mon tee-shirt. Il caresse mon torse, mes bras, mon ventre. Puis il se met à embrasser mes pectoraux et sort même la langue pour titiller mes tétons.

– T'es beau.

Je ne veux quand même pas lui laisser prendre toutes les initiatives. Alors je retire son tee-shirt et je prends peu à peu possession de son corps. Il est bien foutu, il m'excite. Je défais sa ceinture, j'ai envie de tout arracher.

– Doucement, on a le temps, il faut en profiter.

Il baisse son jeans et me fait mettre à genoux pour que j'embrasse la bosse qui se forme dans son boxer. C'est quelque chose que je maîtrise. Mais soudain il me repousse.

– Tu as déjà donné du plaisir, mais est-ce qu'on t'en a donné en retour ?

Je dois avouer que non, je n'ai jamais connu que ma main.


Il m'allonge sur le lit et retire lentement tous mes vêtements. Quand il commence à s'occuper de moi, en mettant sa tête entre mes jambes, je suis au paradis.

– Continue !

Il n'allait pas arrêter, je le sais, mais le plaisir qu'il me procure est tellement bon que je ne veux pas que ça finisse. Je voudrais que cette expérience dure des heures. Je découvre des sensations exceptionnelles.

– Fais-moi du bien, Hervé.

Il se retire et me fixe.

– Qu'est-ce que tu dis ?

– Désolé, je suis parti dans mon délire.

– C'est qui ce Hervé ?

– Mon meilleur pote.

– Et tu fantasmes sur lui ?

– Depuis des années.

J'ai de nouveau peur. Prononcer le prénom d'un autre dans l'intimité, ce n'est jamais bon. Je comprendrais qu'il demande à tout arrêter.

– C'est pas mal comme délire.

– Quoi ?

– Ferme les yeux et imagine que je suis Hervé.

– Mais...

Il ne me laisse pas le temps d'argumenter, il recommence à s'occuper de moi. La situation est étrange sauf que finalement je n'ai aucune raison de refuser sa proposition, puisque ça semble ne pas le déranger. Alors, pendant qu'il me fait du bien, je ferme les yeux et je pense à Hervé. J'imagine que c'est lui entre mes jambes, que je réalise mon plus beau fantasme.

– Doucement, je n'en peux plus.

Il n'arrête pas et me conduit jusqu'à l'orgasme. Il n'a jamais été aussi intense. Mon corps se crispe avant d'être pris de spasmes. Je ne peux pas m'empêcher de crier.


Puis je me mets en position pour lui rendre ce qu'il m'a donné.

– On fera ça un autre jour. Là t'es vidé, ce n'est plus pareil.

– Désolé, je suis venu rapidement.

– C'est normal quand on découvre de nouveaux plaisirs.

– T'es vraiment cool.

– Bon, je me finis quand même. Ça ira vite, tu m'as bien excité.

Je le regarde se soulager et puis on se dit au revoir. Il me donne son numéro pour une prochaine rencontre. Je me suis trouvé totalement nul et il veut me revoir ? Je crois que je ne comprends pas tout, mais parfois il faut arrêter de réfléchir et juste se laisser porter par les événements.



Amitié amélioréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant