chapitre 22

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Quand nous arrivons au garage, Trevor se glisse tel un félin derrière le volant de mon bébé. Si il lui fait la moindre rayure... J'ai à peine le temps de me glisser à l'intérieur que déjà il a mis le contact, le ronronnement du moteur fait écho au sien. Et mon pantalon a du mal à contenir une réaction physiologique de mon anatomie. Je suis mal barré pour le petit tour qu'il compte me faire faire.

Il prend la sortie du garage et avec la plus grande décontraction s'insinue dans la trafic de la circulation grandissante de cette fin de journée. Il est aussi à l'aise au volant d'une voiture que derrière un guidon de moto. De temps à autres, je remarque les mouvements de ses mains sur le cercle de cuir, une caresse dont j'aimerais bien profiter aussi. Et voilà que mon érection refait surface.

C'est pas possible, je vais vraiment finir par avoir un orgasme rien qu'en le voyant tenir le volant. Il fait chaud tout à coup.

Et pour parachever le tout, un sourire en coin me fait deviner qu'il a remarqué mes tentatives pour revenir à un air décontracté.

Il pose sa main sur ma cuisse, prêt de mon petit problème. Et le traitre se réveille quand par inadvertance, son pouce vient le frôler. Trop content qu'on le remarque enfin. J'en peux plus, quand est-ce qu'on arrive.

_ Il va falloir que tu te détendes, mon ange. Tu ne voudrais pas que l'on remarque la bosse impressionnante qui déforme le tissu de ton fute.

_ Tu me le paieras, sadique.

Un rire rauque résonne dans l'habitacle.

Sa main repart tranquillement là d'ou elle est venue. Sur le pommeau de vitesses. Déçue de ne pas avoir plus d'attention, une autre finit par reprendre sa place. Ouf, j'ai eu chaud.

Après quinze minutes de trajet, Trevor ralenti et se dirige vers un bâtiment qui ressemble à un garage. Pas un de ceux que l'on peut voir dans n'importe quelle ville.

Celui-ci fait plutôt penser à un de ces garages modernes qu'on decouvre dans des émissions de télé. Et ce qui m'interpelle c'est le nom au dessus, "BLACK MAMBAS MOTORS".

il sourit en voyant mon regard complètement halluciné.

Il se gare sur une des places libres, non loin d'une porte qui semble mener vers l'accueil.

Quand son grand corps se désincarcère de la carlingue de la Shelby et fait le tour pour venir me sortir de mes pensées, je remarque plusieurs motos et voitures qu'il me semble reconnaitre.

_ Tu comptes resté ici, où tu me suis.

_ C'est une blague ? Vous faite quoi là-dedans ?

_ À toi de le deviner. Mais si tu restes ici, tu ne le sauras jamais.

J'espère seulement que cet endroit ne cacjhe pas d'autres activités dont je ne veux pas entendre parler. Et pourquoi, j'ai pas remarque cet endroit avant.

Quand je sors à mon tour. Je me rends compte que je ne suis jamais venu dans cette partie de la ville. C'est plus une zone d'activité industrielle, que commerciale et loin des endroits où je me rends habituellement.

Trevor s'éloigne et me fait signe de le suivre. Je prends le temps de regarder tout autour de moi. Pas une seule boutique, ni bar ou même centre commercial. Rien que des garages où de petites entreprises dont je ne connais même pas le nom.

Mon amant le tient galament la porte et je m'engoufre a l'intérieur. Derrière un immense comptoir de bois sombre et ciré se tiennent mes deux meilleures amies. Leurs sourires me laisse penser qu'elles savaient que j'allais débarquer.

Et pourquoi, je n'apprend que maintenant qu'elles travaillent ici.

Elles nous saluent et Trevor me tire derrière lui pour nous faire passer une porte coulissante en verre, d'où l'on remarque plusieurs voitures et motos qui attendent je ne sais quoi. On dirait qu'elles prennent la pose en rang d'oignons en attendant qu'on les remarque.

Nous marchons sur un tapis couleur bleu roi. J'ai toujours adoré cette couleur. Et comme si cela ne suffisait pas, il continue de me trainer derrière lui pour nous faire passer des portes battantes de la même couleur que le comptoir d'accueil.

La surprise est grande quand devant moi se dresse plusieurs ateliers mis en open space et que chacune est occupée par des gars des blacks mambas.

Le corps de Trevor se place derrière le mien et ses grands bras m'enlacent.

_ Que dis-tu de tout cela?

_ Impressionnant ! Depuis quand vous êtes installé ici ?

Trevor commence à m'expliquer, ce projet complètement fou. C'est Harley qui lui a soumi quand il est sorti de prison. Avec l'argent qu'il avait et l'envie de mettre un terme à sa vie de voyou, ainsi que les connaissances des autres membres sur la mécanique auto et moto, leur retraite anticipée des trafics en tout genre  avait sonnée. Je suis impresionné et dans le bon sens.

Il me fait faire le tour et me ramène vers l'accueil où je peux enfin saluer mes deux copines. Mais avant, je vais leur jouer un petit tour à ma manière. Je préviens Trevor de mon petit tour, en lui chuchotant à l'oreille. Un sourire de connivance et un clin d'oeil où il me fait comprendre qu'il a compris.

Je m'approche lentement du comptoir, les salue d'un mouvement de tête.

_ Mesdames, bonjour. Je souhaiterais prendre rendez-vous pour une révision auto et moto. Assez rapidement si possible.

_ Salut Hayden, pas de soucis, me répond Lydia. Je regarde les disponibilités et je t'envoie un SMS de confirmation.

Je lui fais mon visage ulcéré de client pas trop content de se faire tutoyer de la sorte. Après tout ces deux chipies l'ont bien mérité.

_ Pour vous ce sera Mr Lavoisier.

L'une comme l'autre se regarde avec incrédulité. Elles ne comprennent pas. Bien, je vais leur expliquer ma façon de penser.

Pour les faire revenir à moi, je me racle la gorge. Quand j'ai toute leur attention focalisée sur mon auguste personne, je commence a leur expliquer quelques petites choses qui ne se font pas entre amis. La première est de ne rien cacher à l'un d'eux, moi dans le cas présent. Toujours avertir d'un changement de situation comme atterrir ici, et ne pas me prévenir. Je déteste me retrouver devant le fait accompli. Et dernière chose importante, me prévenir pour tout changement concernant leurs petites personnes. Car je déteste me retrouver devant le fait accompli.

Je jugule tant bien que mal le rire qui menace de sortir de ma gorge. Un autre moins discret ne se prive pas d'éclater de rire derrière mon dos.

_ C'est malin Hayden, réplique Lydia.

ink story "Hayden" (mxm)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant