ink story "Hayden" (mxm)

chapitre 30

Après cette nouvelle inattendue, beaucoup de questions traversent mon esprit. Quand, comment.... Mon ami essaie de calmer le flot intense de mes questions. Mais bon sang, que je suis heureux pour ceux deux-là. C'est si inespéré et incroyable. Un vrai petit miracle. Je les félicite chaudement et je souhaite être au coeur de la vie de cet enfant. Et comme une nouvelle ne vient jamais seule, c'est la femme de mon ami quoi me demande si je veux bien être le parrain. Oui, mille fois oui et je le lui dis, tout en la remerciant de m'avoir choisi.

Est-ce qu'un jour, je pourrais devenir moi aussi, un parent ? Je l'espère. Mais pour le moment je suis bien trop heureux pour ce couple qui le mérite mille fois. Je leur fais aussi part de ma venue en France. J'en avais vaguement parle avec franck. Mais je preferais le lui dire de vive voix.

_ Bon sang Hayden, cette histoire n'en finira donc jamais ? Cela fait tellement d'année. Je pensais même que cette affaire avit été classée.

_ Je sais, moi aussi. Je commençais a me faire a l'idée qu'on ne trouverait ruen , que j'avais classé ce chapitre de ma vie. À croire que je ne le pourrais jamais.

Je souffle de dépit et d'amertume. Et je leur demande de me donner de des nouvelles de leur vie. Ce qu'ils comptent faire à la naissance du bébé. Je leur raconte ma vie, bien qu'elle ait pris des tours inattendus, je suis heureux de celle que je mène.

J'ai trouvé des parents biologiques. Bien que je ne m'y attendais pas. Un homme que j'aime par dessus tout et le métier que j'ai toujours voulu exercé.

La soirée défile a une vitesse frôlant le mur du son. Je ne me suis rendu compte de rien. Mon portable vibre. C'est un message de Trevor, je lui répond que tout va bien et que le rappelle plus tard. Nous quittons l'auberge et reporznons la route pour notre hôtel. Je suis lessivé mais heureux de retrouver mes amis.

Le plus dur reste demain, le gendarme m'a dit qu'il avait des nouvellemais lesquelles ? Pas besoin de me prendre la tête avec ça et d'inventer des scénarios plus abracadabrant les uns que les autres, je dois dormir et c'est ce que je compte faire, une fois que j'aurais entendu la voix de ma moitié.

Il ne nous faut pas plus de temps au retour qu'à l'aller. Je me précipite dans ma chambre, envoi un dernier salut à mes amis qui pouffent de rire et s'effondre sur mon lit, tout en appuyant sur la touche que va me mettre en communication avec Trevor.

_ Salut...

_ Hayden ? Mais tu es essoufflé, tu as couru ?

_ On peut dire ça, trop impatient d'entendre ta voix dans l'intimité de ma chambre.

_ J'imagine. Alors les retrouvailles ?

_ Rien n'a changé. I!s sont toujours les même. Enfin plus pour longtemps. Ils attendent un heureux événements et je vais devenir parrain.

Le temps court et il me donne des nouvelles de mon père. Le médecin est inquiet car Dean n'a toujours pas repris conscience. Il suppose que son corps décidera de le ramener quand il sera assez reposé. Abigail commence a reprendre sa boutique en main et il la surveille en ce qui concerne ses repas. Même si elle est têtue, lui aussi. Ils vont ensemble à l'hôpital et quand ils ont vu Dean et le médecin ou une infirmière pour avoir des nouvelles, il la ramène au loft. Au moins, il en rit car il n'a pas le temps de s'ennuyer entre le garage et jouer à la nounou de sa belle-mère.

_ Je rentre dans une semaine. Je te donne des nouvelles demain apres l'entrevue avec le maréchal. J'espère qu'après, je pourrais definitivement mettre "affaire classée" sur cette vieille histoire. Je t'aime.

_ Bonne nuit mon amour. À demain.

Je raccroche et me laisse attraper doucement par le sommeil. La dernière image que j'ai est le visage de Trevor et son sourire en coin qui ne me lâche jamais.

Quelques heures de sommeil ne l'aident pas vraiment et le decalage horaire se fait douloureusement ressentir. Une fois douché et rasé de prêt, je ramasse mon sac et je descend à l'accueil de l'hôtel et rend mon pass. Mes amis m'attendent déjà. Nous allons prendrent un petit-dejeunerdans le restaurant le plus proche. Enfin mon estomac calé, je peux dire que je vais avoir les idées claires.

Nous reprenons nos places dans lemoinstre qui sert de voiture et nous voilà parti pour quelques heures de route. Frajck passe exclusivelent par l'autoroute, Ce qui nous fera gagner un peu de temps. Je me relais des images qui défilent sous mon nez.

Au bout de ce qui me semble une éternité, je finis par piquer du nez et m'endormir. C'est la main douce de mon amie qui me réveille. Elle me signale que nous serons arrivé dans un petit moment.

Je me frotte les yeux encore plombé par le sommeil et reconnais l'endroit ou nous arrivons. La propriété de mes parents ou ce qu'il en reste, l'ancienne longère qui m'a vu grandir. Jusqu'a cze jour fatadique,. Un coup de poignard transperce mon coeur. Je ne me voyais pas revenir un jour. Mais il ne faut jamais dire jamais.

Je me revois ce jour ou j'ai dû quitter mon foyer de l'extérieur, rien n'a changé. J'apprehende de passer de nouveau la porte.

J'ai emmené avec moi, la casquette de mon père et le châle de ma mère. Même si après toutes ces années, ils ne portent plus leur parfum, j'ai besoin de les sentir a mes côtés.

Quand je descends du monstre, j'avance doucemzent vers la porte. Je reste figé quelques minutes sur le seuil et je pousse doucement la porte après l'avoir déverrouillée. Rien n'a changé, lemobileir est toujours le même. Les vêtements que laissaient mes parents sont toujours accroché au porte-manteau. Comme si tout avait été figé dans le temps.

_ Comment est-ce possible ?

Franck me touche l'épaule.

_ Ta tante et ton oncle. Ils ne voulaient pas que tu perde le peu qu'il te restait de souvenir.

Je m'éffondre sur la chaise juste à côté de l'entrée. Celle que nous utilisions pour nous déchausser. Je m'écroule de chagrin et laisse sortir mes larmes. Celle que j'ai retenue quand j'ai passé pour la dernière fois cette porte et que j'ai verrouillé mon coeur d'enfant.