Une semaine vient de s'écouler, je peux dire à présent que je suis amoureux de Trevor. Bien que je n'ai pu lui dire cette toute petite phrase, je le lui montre dans les gestes que j'ai pour lui. Les caresses et mes baisers, quand nous faisons l'amour et après, je n'ai jamais vraiment été câlin après avoir eu une relation, même avec celles qui ont duré plus d'une nuit.
Mais avec lui, je veux tout partager.
Nous avons longuement parlé le soir de notre visite au garage. Nos peurs et insécurités ont été passée au crible. Je ne lui ai rien caché et lui non plus. Tout a été déballé sur la table de la cuisine. Après, nous avons décidé d'un commun accord qu'il n'y airait plus de secrets et de non dît. La transparence de nos sentiments doit être la plus forte. Toujours.
Aujourd'hui, je dois me rendre à l'hôpital, pour ma ponction. Même si j'ai vu Dean tout les jours, je n'ai pu lui parler, mais je lui ai montré que j'étais à ses côtés, toujours. Ils le gardent en coma artificiel jusqu'au jour de la greffe, qui se déroulera demain matin. A partir delà nous devrons prier pour que celle-ci fonctionne. Je prie tout les dieux pour que cela se réalise. Je ne vais pas me mentir, j'ai peur. Une peur qui me tort de l'intérieur. Mon coeur joue une mélodie anarchique et désordonnée. Les mains moitent et l'estomac lesté de plomb.
Jake et Trevor se maudissent dans chaque regard qu'ils se lancent. Quant à ma tante, elle est la seul à avoir cette petite étincelle, qui l'a rend sûre de la guérison totale et définitive de Dean. Sans récidive aucune, car je suis son fils et que son corps reconnaîtra mes cellules qui sont aussi une partie des siennes.
Un baiser chaste sur son front et je lui fais la promesse d'être a ses côtés demain pour le grand jour.
Quand je sors de sa chambre, je reconnais tout de suite l'infirmière que j'ai vu il y a une semaine. Elle me guide dans une petite salle, me demande de me déshabiller et que le médecin responsable du prélèvement va venir me voir dans cinq minutes. Et quand l'attendant je peux m'installer sur la table de soins.
Pas détendu du tout, j'attends le praticien qui va s'occuper de ma ponction et je repense à ce matin ou j'ai fait l'amour avec Trevor. Où plutôt à lui qui m'a fait l'amour. Avec ses yeux, sa bouche et son membre palpitant dans mon fourreau étroit. Un sourire niais prend place sur mon visage, quand je repense aux paroles ensorcelantes qui sont sorties de sa bouche. Éperdu d'amour pour cet homme qui représente maintenant ma vie.
Tout à mes pensées, je n'entend pas la porte qui s'ouvre et se referme. C'est quand je vois le visage d'un homme penché au dessus de moi, que je me rend compte que n'importe qui aurait pu entrer et me faire du mal sans que je n'ai pu me défendre où tout au moins crier pour avertir d'un potentiel danger et que l'on vienne m'aider.
_ Vous m'avez fait peur. On vous a jamais appris de frapper avant d'entrer.
_ Désolé, je suis tellement pris par mon travail que je ne me rend compte de rien. Encore toute mes excuses jeune homme. Je suis le docteur Montgomery, celui qui va vous faire le prélèvement de moelle osseuse.
Après s'être presenté et une fois de plus excusé. Il me montre le matériel, et me faire une anesthésie locale pour pouvoir implanter l'aiguille qui récupérera la dite moelle, et me demande si on m'a déjà expliqué ce qui allait suivre. Je hoche la tête pour affirmer que oui.
Je suis coincé sur cette table d'examen pour quatre heures. Je vais devoir prendre mon mal en patiente et ne pas bouger. J'ai aussi pris mes précautions avant de venir. Aucun liquide n'a traversé mes lèvres depuis que je suis reveillé.
Malgré mon air bravache, je peux vous dire que l'aiguille ont la sent passer. Une légère douleur vous fait rappeler que si vous êtes ici, c'est pour sauver la vie d'une personne que vous aimez. Je déteste les aiguilles. Et alors pourquoi être tatoueur? Tant que c'est pas mon corps, je m'en fiche. Chacun sa douleur.
Le dessin corporel est un art, tout comme la peinture. La seule chose qui les différencie le matériel et le support. On ne s'improvise pas tatoueur, il y a un travail en amont. Être bon en dessin, bien sûr. Mais aussi savoir se servir du dermogeaphe qui injecte l'encre, prendre en compte la douleur. Ne pas toucher un muscle, un nerf, voir même une veine en allant trop profondement, l'encre doit se trouver entre le derme et l'épiderme.
Tout à mes réflexions, je ne me rend pas compte du temps qui passe. Je passerai une nouvelle fois par la chambre de dean pour le saluer et j'irais retrouver Barry, pour le prévenir que je commencerais demain.
Je ne peux pas continuer a tourner en rond dans mon appartement a attendre le retour de Trevor où attendre un appel qui m'annoncera, peut-être le pire concernant mon parrain.Et dois-je encore le considérer comme tel, tout en sachant qu'il est un de mes géniteurs. Je soupire, las de toutes ces questions sans réponse. J'attendrais, je ne suis plus à quelques jours, voir semaines près. Quand une main se pose sur mon épaule et que le médecin me signale que c'est terminé.
Il me dit de prendre mon temps et me propose une barre énergétique et un jus de fruit. Je me redresse lentement et m'asseois au bord de la table. Un léger étourdissement me fait secouer la tête, j'attends que celui-ci se dissipe. J'avais tranquillement le liquide et quelques minutes plus tard engouffre la barre. J'irai chercher un café en sortant de l'hôpital. Je remercie le dr Montgomery et sort de cette pièce et de sa peinture auxcouleurs déprimantes.
J'ai besoin de me mêler aux autres. Les hôpitaux me rendent neurasthénique.
VOUS LISEZ
ink story "Hayden" (mxm)
RomanceAprès la mort de ses parents dans l'incendie de leur propriété, Hayden à quatorze ans, c'est sa tante Gail, la seule famille qui lui reste qui va le prendre sous son aile, aide de Dean son parrain, ils vont le considérer comme l'enfant qu'ils n'ont...