chapitre 29

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Le dîner ne s'est pas aussi bien déroulé que je l'avais prévu. La nourriture était excellente, bien sûr. Mais quand j'ai voulu en savoir plus sur ce qui s'était passe plus tôt dans son bureau, Trevor s'est refermé sur lui-même en me disant que cela ne me regardait nullement. Que lui ne me posait aucunes questions concernant mon travail et que le sujet était clos.

Nous sommes rentré au loft et nous sommes couché nous tournant le dos comme si nous n'avions plus rien a nous dire. J'étais vzexe qu'il le prenne de cette façon. Je m'inquiète et je n'aime pas le voir ruminer. Je veux être celui a qui il confiera ses doutes, ses problèmes même les plus futiles.

Et je n'ai pas pu lui dire que je partais pour la France et que je voulais qu'il m'accompagne. Merde, pour le coup il va sûrement me laisser y aller seul. Moi qui me faisait un pur plaisir de lui faire découvrir le pays de mon enfance. La région ou j'ai grandi.

Je n'arrive pas à fermer l'oeil et ce n'est pas le cas de mon voisin que j'entend ronfler doucement. Je ne tiens plus, quitte à ne pas dormir autant faire quelque chose de mes dix doigts.

Sans faire de bruit, je me glisse hors des couvertures et me rend dans le salon, je sors l'album photo que je conserve précieusement dans un tiroir de mon bureau.

Le visage de mes parent sur la première page me font revenir doucement en arrière. Leurs sourires quand ils se regardaient montrés tout l'amour qu'ils se portaient. ils se disputaient comme bien des couples mais rien ne durait jamais. Ils partageaient vraiment tout. Le bien comme le mal, la souffrance de l'un était le fardeau de l'autre. C'était un amour pur et réciproque. Je n'ai jamais, je crois trouvé de couple plus en osmose que mes parent. Je pense qu'ils étaient de réelles ames sœurs. Je voudrais tellement cela avec Trevor.

Une main vient se poser sur ma nuque. Tellement plongé dans mes souvenirs je n'ai rien entendu venir. Trevor se mace sur l'accoudoir du canapé et me masse avzc indolence les vertèbres. C'est si bon.

_ Je suis désolé, mon ange. Je me suis emporté et je ne voulais pas te blesser.

_ Je sais, mais je n'ai pas été mieux que toi. Si tu as des problèmes je sais que tu viendras m'en parler. Je suis aussi fautif que toi.

Je le tire à moi et le fais asseoir à mes côtés. Je me coule contre son profil et en profite pour glisser mon nez à son cou et le humer. Je lui dis aussi que je retourne en france pour rencontrer le maréchal des logis et que je souhaite qu'il m'accompagne. Sa main monte et descend le long de la colonne vertébrale et comme je m'y attendais, il ne pourra pas m'accompner.

_ Nous sommes débordé en ce moment et je ne peux pas laisser mes gars tout seul. J'espère que tu ne m'en veux pas. J'aurais pourtant aimé t'accompagner.

_ Pas grave, je n'en ai que pour quelques jours. Une semaine tout au plus. Je pars demain.

_ Si tôt. Et Abigail et Dean.

Je ne m'inquiète pas, je sais qu'il prendra soin de tout les deux et je le lui dis. Je t'embrasse sur la joue et je lui dis de venir se coucher. Demain, je pars tôt.

La nuit aura été courte, Trevor s'est levé aux aurores pour avancer sur les deux roues du club. J'en ai profité pour réserver mon billet en ligne, au je récupérerais à l'accueil de la compagnie que j'emprunte. Je pars dans deux heures, je previens ma mère de mon départ et lui fais promettre de me tenir au courant concernant l'état de mon père. Et qui si il y a un problème de prévenir Trevor. Tout en fourrant des affaires dans mon sac, je préviens franck de mon arrivée. Il me rejoindra à l'aéroport CDG et nous dormirons dans un hôtel de celui-ci. Je préviens aussi le maréchal, qui m'attendra à Moulins à la gendarmerie, le lendemain de mon arrivée. Un dernier appel pour ma moitié et je rejoins le taxi qui m'attend au pied de l'immeuble.

Une semaine loin de toutes ces personnes qui font partie de ma famille va être long, mais je n'ai pas le choix. Si je veux tourner la page de mon passé. Je vais enfin connaitre les tenants et aboutissants de cette histoire sordide.

Dix-sept heures d'avion et je vois enfin le bout de ce vol à rallonge, heureusement pour moi une seule escale. Trop longue a mon goût. Quand je passe les porte de débarquement, Franck et sa femme m'attendent. Nous nous saluons longuement et ils me disent qu'ils ont réservé deux chambres, ainsi que dans un restaurant non loin, et que nous partons tôt demain. Je dois être à quatorze heures à la gendarmerie.

Je vais déposer mon sac et prendre une douche histoire de me rafraichir et changer de vêtements. Je te joins mes amis une heure plus tard. Le suv que conduit mon ami et carrément indécent. À croire que maréchal-ferrant rapporte bien. Tant mieux, je ne souhaite que le bonheur de son couple.

Une petite auberge à quelques kilomètres, nous tend les bras. L'intérieur nous invite à la détente. Des tables éloignée les unes des autres laisse de l'intimité, c'est tout ce dont j'ai besoin. Une immense cheminée à foyer ouvert laisse ronronner un feu de bois. Tout est fait pour nous rappeler les vieilles auberges du moyen âge, la modernité en plus.

Une femme d'une trentaine d'année vient nous accueillir et nous emmène vers notre table et nous donne à chacun un menu. Son air jovial, nous fait sourire. Elle me rappelle la cantinière en primaire. Le temps ou l'insouciance d'un petit garçon de quatre ans découvrait l'école pour la première fois.

Je reviens vers mes amis et je les bombarde de questions. Ils font de même. Je suis heureux de les revoir. Et je vois aussi qu'ils me cachent quelque chose. Quand Franck m'annonce la nouvelle que je n'attendais plus. Ils prend la main de sa femme et embrasse la paume de son aimée.

_ On va être parents.






ink story "Hayden" (mxm)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant