18. Siobhane

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Un joyeux anniversaire à notre Arije, là depuis un sacré moment maintenant ! 😍 Des bisous à toi Arijouchou ! ! ! 🎂💏






Nous étions plongés dans des vieux ouvrages avec Arzhel pour trouver une solution. Une solution rapide qui nous permettrait de sauver notre Empereur. Car il était mourant et qu'il ne survivrait pas longtemps à ça.

Le conseiller avait annoncé une réunion avec les Konings. Tous devraient arriver dans les prochaines heures, mais l'état d'Aslander ne cessait de se dégrader. Tamsyn ne pouvait strictement rien faire. En le voyant, elle avait simplement soufflé qu'il était de nouveau un enfant esprit.

Que n'importe quel soin pourrait aggraver son état.

Et qu'il allait être rappelé par les Divinités bientôt.

Elle avait éclaté en sanglot après ça, repoussant même Risteard avant de disparaître dans les couloirs du Deity.

J'étais plongée dans un ancien traité sur les relations avec le temps du Rêve quand Arzhel avait subitement lâché le livre qu'il tenait. Il s'était mis à courir dans les couloirs en hurlant le prénom d'Ani.

La peur vrillait mon corps, mais je continuais de courir derrière lui, comme si tout était déjà fini.

Ce n'était pas possible.

Ce. N'était. Pas. Possible.

Je l'aurais sentie. Une part de moi l'aurait forcément sentie si Ani était mort.

La main d'Arzhel se plaqua contre la porte de la chambre de son Empereur et nous découvrîmes Lothar penché sur lui, des larmes brillantes sur ses joues creusées.

— Qu'as-tu fait ? haleta le Conseiller.

Je me précipitai sur Ani et tombai à genoux à côté du lit. Je voulus le toucher, mais au simple contact de sa peau, une vague de souvenir me percuta de plein fouet.

Je criai en basculant en arrière, tentant de refouler tout ce qui m'était venu de lui.

Non.

Non. Non. Non.

Lothar voulut me rattraper, mais Arzhel le retint, l'empêchant de me toucher à son tour.

J'étais seule.

De nouveau, j'étais seule.

Ani n'était plus protégé.

Il était un lycan normal que je ne pouvais pas toucher sans voir sa vie.

Des images se bousculèrent.

De Nokomis.

D'Arthur.

D'Arzhel.

De Lothar.

De Salil.

De tous les proches d'Aslander.

Lui y compris, dans le doute, dans la peine, dans la mort.

Dans sa renaissance.

Quelque chose claqua en moi.

Et je m'évanouis.

Une petite main se posa sur mon front, comme pour s'inquiéter de ma température, mais je me doutais que ce n'en était la raison. Dans les rêves, nous n'avions pas besoin de nous soucier de la santé des autres. Du moins, c'était toujours comme ce que j'avais pensé quand Aloysius m'y avait emmené.

WHISPERS T1 The Whisper of my soul [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant