Dimanche 29 octobre
Leya RossiCe soir, je dors chez Ben. Finalement Leroy et lui ont parlé et Leroy m'a dis qu'il fallait pas que je lui en veuille. C'était juste une maladresse de sa part. Ok. Je suis un peu sceptique mais je peux comprendre qu'il ai été sous le choc. Je pense que si j'apprenais un truc comme ça venant d'une de mes meilleurs potes, je serais choquée aussi. Ça doit être compliqué quand tu sais que ça fait pas mal de temps que tu traîne avec quelqu'un mais que finalement tu ne le connais pas vraiment.
« Salut. » je dis doucement alors qu'il ouvre la porte. Il m'embrasse avant de me faire rentrer.
« Je suis encore désolé pour vendredi. Je suis content que t'ai accepté de venir. » il baisse la tête, gêné.
« Écoute Ben c'est bon. Leroy m'a dis que vous vous êtes appelés. On oublie cette histoire ok ? » il relève la tête et met ses bras autour de mon corps.
« Merci. » il chuchote mais j'entends nettement sa sincérité.
On a passé une très bonne soirée avec Sam et Eddy. J'ai appris à les connaître et je les adores. Ils sont simples, drôles, généreux et attentifs à tout ce qui se passe.
« On va se coucher ? » Ben me chuchote dans l'oreille et je lui réponds en hochant la tête positivement.
« Bonne nuit les garçons ! » je dis aux deux autres alors que je me dirige vers la chambre.
Je me change dans la salle de bain avant de rejoindre le lit. Ben est déjà allongé avec pour seul vêtement un boxer.
Il se penche au dessus de moi avant de me faire un bisou.
« Ça va ? »
« Oui. » je suis tendu et je vois qu'il le sens.
« Détends toi d'accord ? Ça va aller ne t'inquiètes pas. » il me caresse la joue avec son pouce et je ne peux empêcher les larmes de couler face à ce geste affectueux. « Hey, princesse pleures pas. »
Il est torse nu, à moitié sur moi en train de me caresser la joue et moi je pleure comme une grosse débile. Tellement de filles rêveraient d'être à ma place.
« Je suis désolé. »
« Ne t'inquiète pas d'accord... arrêtes de pleurer s'il te plaît. » il essuye mes larmes qui ne s'arrêtent pas.
« Je comprends pas pourquoi tu t'intéresses à une pauvre fille comme moi. Il y en a tellement que tu pourrais avoir. Je suis même pas capable de te donner ce que tu veux. J'y arrive pas. Je suis qu'une conne. »
« Wooooh arrête de dire n'importe quoi d'accord. Viens la. » Il s'assoie et me pose sur ses genoux. « Je m'en fou de toutes ces bimbos écervelées. C'est toi qui m'intéresse. J'aime être avec toi, t'es belle, j'aime ton parfum et je pourrais encore te dire pleins de choses que j'aime chez toi. J'ai envie de te rendre heureuse. Je veux que t'arrête de penser à ce cretin. Tout ce qu'il a dis c'est faux. C'est qu'un gros con qui mérites même pas qu'une fille comme toi s'intéresse à lui. Alors évacue toutes tes larmes et après je veux que tu passes à autre chose. S'il te plaît Leya, il le faut. »
Il me serre contre lui alors que je pleure toutes les larmes de mon corps.
« Je veux pas m'attacher. A personne. Je veux plus souffrir. Je veux plus qu'on me fasse du mal. J'ai peur Ben'. J'ai peur... » je réussis à parler malgré les sanglots qui me font trembler.
« Je te ferais pas de mal. Jamais. Je veux pas te voir pleurer. Ça me fait du mal. S'il te plaît. » il plonge sa tête dans mes cheveux et inspire profondément. « Dors Bébé. Ça va aller. T'es en sécurité ici. » il m'embrasse les cheveux et je me cale contre son torse. Ses bras m'encerclent et je laisse le sommeil m'envahir.
Benjamin Mendy
Je sens sa fragilité et ça me fait tellement de mal. Ce mec l'a détruit. Il lui a fais perdre confiance en elle et j'aimerais tellement être celui qui la rendra heureuse. Je m'attache de plus en plus à elle alors que je sais qu'il ne faut pas. Que ça nous blessera tous les deux. Mais je suis prisonnier de cette putain de fille à papa et je sais pas comment m'en débarrasser. Elle détruira ma carrière et celle de Leya si elle apprends quelque chose. Elle m'a promis de faire de ma vie un enfer et que je ne rejouerais plus jamais au foot si je lui fais un coup de travers ou si je la quitte. Je crois à ce qu'elle dis car elle m'a prouvé plusieurs fois de quoi elle est capable. Elle stoppera ma carrière. J'en suis presque certain. Et puis Leya part dans quelques mois. Est ce qu'il faut mettre nos carrières en danger alors qu'il y a peu de chance pour que notre histoire puisse continuer ? Mais pour l'instant je n'ai plus envie d'y penser. Je veux seulement profiter d'elle. Je suis tellement bien avec elle. Elle dors sur mon torse et ses joues sont abîmées par les larmes qu'elle a versé. Un jour je tomberais sur ce pauvre type et il comprendra la douleur qu'il lui a fait.
Lundi 30 octobre
Benjamin MendyLeya est partie sous la douche. Je me dirige vers la cuisine et trouve mes deux potes.
« Ça va les mecs ? » je leur demande en les tchèquant.
« C'est plutôt à toi qu'il faut demander ça. » me dit Eddy avec un clin d'œil.
« Il s'est rien passé avec Leya pour le moment si c'est ce que vous pensez. » je leur parle en préparant un café pour moi et un chocolat chaud pour Leya.
« Hein ?! » demande Sam « Depuis quand tu dors avec une fille sans coucher avec ? » il continue avant d'éclater de rire.
« C'est pas facile pour Leya et je veux pas la brusquer. »
« Il lui est arrivé un truc ? »
« Ouai, son ex c'est un gros batard, il l'a traité comme de la merde et c'est encore dans sa tête. Je sais pas si elle m'a tout dis mais je sais qu'elle est blessé et je prendrais le temps qu'il faut. Je suis pas avec elle pour ça. »
« Ok, respect frère. » me dit Eddy en me tapant dans la main.
Leya descend les escaliers alors que je finis de lui préparer son petit déjeuner. Elle dit bonjour à Sam et Eddy avant de venir se blottir dans mes bras. Je lui fais un bisous sur le crâne avant que mon téléphone ne sonne.
« Allo ? »
« Allo mon amour ! J'ai une bonne nouvelle ! Je reviens mercredi à la maison ! »
~~
L'histoire vous plaît toujours ?
J'attends vos avis 😉
VOUS LISEZ
Le Piège des Sentiments - Benjamin Mendy
FanfictionDeux êtres... Deux vies opposées... Deux destins similaires... Lorsqu'une relation impossible devient possible et que le piège des sentiments se referme... « - Qu'est ce qu'il se passe ? Tu étais bizarre aujourd'hui... - Je crois que je suis en trai...