Chapitre 7

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Je reste bouche bée devant ce magnifique royaume, nous sommes arrivés à Halhem et je dois reconnaître que la ville est, comment dire ? Sublime ! l'architecture est très moderne on dirait pas qu'on
est en plein désert, les immeubles, les maisons , les centres commerciaux, et...Et en fait tout est fait de différente pierres de différentes couleurs ce qui donne un côté 'original ', au loin nous apercevons une tour en verre, elle est si haute qu'on la voit à des kilomètres elle se situe au centre du pays. Le pays est magnifique il a l'air jovial et festif, je n'ai jamais quittée le palais et quand je vois ce genre d'environnement je me dis que j'ai perdu beaucoup de temps...

Halhem nous reçoit comme il se doit, il acclame leurs roi en lui souhaitant un bon retour et me souhaite bien sûr la bienvenue au moins l'autre sait qu'il peut compter sur son peuple en cas de coup dur. Je dirais pas que notre peuple à Kaleb et moi ne nous soutiens pas mais...Mais en fait je sais pas, je ne connaît pas assez bien mon peuple, je ne peux m'en prendre qu'à moi à ne jamais vouloir sortir...Je commence à me rendre compte que je me suis trop renfermée sur moi-même et je commence à peine à le comprendre...

Après avoir traversés la ville nous arrivons au château il est si grand ! Plus que le notre. Nous descendons de nos chevaux les gardes tire les chevaux à l'écurie pendant que d'autre nous accueillent, et bah dis-donc tout le monde est accueillant ici ! Ne le prenez pas mal s'il vous plaît ce n'est pas de l'ironie ou un truc du genre.

De tout le trajet je n'ai pas parlé, on va dire que j'avais le moral à zéro, cet idiot de frère me manque déjà ! Je suis restée muette malgré le fait que Farouk ait tenté à plusieurs reprise d'engager la conversation c'est des kilomètres plus tard qu'il a abandonné.

L'autre, lui était tout devant il fut vite rejoint par Farouk, moi je continuais à broyer du noir.

Nous rentrons à l'intérieur du majestueux palais, elle est mi-moderne mi-ancienne à l'extérieur tout comme à l'intérieur c'est grand, plus grand que notre château. Je sens déjà que je vais me perdre...Déjà que chez moi je perdais alors ici ? n'en parlons même pas.

- Vous me suivez ou vous restez-là ?

Je pose mes yeux sur les siens.

- Pardon ?

- je vous pardonne mais si vous pouviez faire vite j'ai pas votre temps.

J'entrouvre ma bouche pour répliquer mais aucun son ne sort, maintenant je comprend bien l'expression « Cloué le bec à quelqu'un » . Et je me rends compte qu'il y a plus personne autour ni Farouk ni les gardes qui étaient venus nous accueillir.

- Comme je vous l'ai dit j'ai du travaille et je ne suis pas le seul alors dépêchez-vous.

Je lui jette un regard noir.

- Je ne vous ai pas obliger à me faire la visite à ce que je sache.

Nous étions séparé de quelque mètre mais il réduit rapidement la distance en un enjambement.

- Et moi je ne vous autorise pas à me parler ainsi.

J'aime pas cette proximité et je le lui fait savoir en le repoussant aussi fort que je pu il bougea que de quelque petit pauvre centimètre, on va pas se mentir j'ai la force d'une mouche.

- Je vous parle comme je veux, et si vous voulez mon avis vous-

- Je n'en ai rien à faire de votre avis alors allons-y.

Je râle de rage, il a toujours le dernier mot ! Il m'énerve !

Je le suit en silence, nous montons à l'étage à l'aide d'un escalier se trouvant au milieu du hall il est divisé en deux parties, plus clairement c'est en forme de Y il monte puis se sépare. Nous prenons l'escalier de droite qui rejoint un long couloir avec différentes portes suivie de plusieurs couloirs un vrai labyrinthe.

Nous marchons en silence ce qui me plaît pas beaucoup je ne sais pas j'ai l'impression de ressentir un léger malaise entre nous. Pourtant je ne ressentais pas ça avant... Peut être parce que je suis chez lui ? Nous continuons à marcher et je m'arrête devant une grande porte en bois massif tandis que monsieur le Cheikh continu sa visite guidé tout seul.

Prise de curiosité j'actionne le poignée à peine j'ai terminée mon action qu'une main m'arrête, je sursaute je mets ma main au cœur en me rendant compte que c'est juste le Cheikh...

Et il à l'air vraiment pas content...

- Vous ne pouvez pas juste vous contentez de me suivre !?

- Et vous, vous pourriez arrêter de me crier dessus comme on le fait à un enfant !?

- Vous l'êtes ! Vous êtes une enfant encore dans sa bulle rêveuse et qui se croit tout permis.

Je me retiens de l'insulter de toute mes forces. Comment un tel homme peut être aimé de son peuple ? Hormis sa beauté bien sûr. Je me contente de lui jeter un œil mauvais.

- Allons-y.

Il tire mon poignet.

- Vous pouvez me lâcher maintenant.

Il ressert sa prise et continu d'avancer comme si de rien n'était. Je me débats pour retirer sa prise mais il ne fait que resserrait encore plus la prise.

- Vous me faites mal !

Il se retourne brusquement.

- Alors arrêtez de vous débattre ! Je vous préviens, je ne suis pas Kaleb et si vous continuez à vous conduire comme une gamine je vais vite vous faire grandir.

Rencontre dans le désert Où les histoires vivent. Découvrez maintenant