Chapitre 13

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- Qu'est-ce que vous faites cachez derrière le rideau ?

Oh non...Pourquoi il a fallu que ce soit lui...

- Je..Cacher ? Non j'admirais simplement la beauté du...Du tissue !

Il me regarde incrédule.

- Votre nez est aussi long que celui de Pinocchio.

Je rougis.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez.

- Alors puis-je savoir ce que vous faisiez réellement derrière ce rideau ?

Je ne dis rien.

- Princesse !

Oh..oh...

- Farouk ? Pourquoi es-tu essoufflé ?

J'essaye de quitter la pièce en douce, et c'est sans compter sur les réflexes de monsieur le roi qui me retient par le bras...

- J'étais à la recherche de la princesse.

- Pourquoi donc ?

- Elle avait dit avoir mal à la tête et j'ai voulu appeler un médecin mais elle s'est enfuit...

- Et tu l'as poursuivie.

Je mets ma main devant ma bouche pour éviter de rire.

- Euh..Oui.

- La prochaine fois appelle un garde ou plusieurs si c'est nécessaire.

- Eh !

- Vous, taisez-vous ! Vous ne cessez de nous causer que des ennuis depuis que vous êtes ici.

- Oui bah je ne voulais pas venir ici au départ !

Je tire mon bras pour l'enlever et cours. Quel connard ! Il m'énerve ! Je le déteste ! Je le hais !

Je rejoins ma chambre et la ferme à double tour.

Je soupire, cet homme est vraiment le pire ! Je m'allonge sur le lit et je me sens petit à petit sombrer...

//Y//

- Vous y êtes allez un peu trop fort votre altesse...

Je me gratte l'arrière du crâne. Cette femme va vraiment me rendre fou.

- Je sais, allez voir si elle est bien dans sa chambre.

- Oui.

Il quitte la salle à manger.

Je m'assois sur une chaise et croise les bras. Si j'agis ainsi avec elle c'est pour mettre une certaine barrière. À chaque fois que je suis près d'elle je ne peux pas empêcher ce désire de monter en moi, ce désir de la sentir près de moi et de la serrer fort dans mes bras ce désir de la posséder... Rien que de penser qu'elle ai passée la journée avec un homme avant-hier me rend jaloux, justement j'ai demandé à ce qu'on le retrouve mais rien.

- Votre altesse !

Je sors de mes pensées.

- Qui y a-t-il ?

- J'ai frappé plusieurs fois à la porte de la princesse mais elle ne répond pas.

Je me lève brusquement et cours vers sa chambre. Je frappe à la porte mais personne ne répond, et par dessus le marché elle a fermée la porte à clé.

- Va prendre la deuxième clé.

Il me la tend.

- Si tu l'avais pourquoi ne pas l'avoir ouverte plutôt ?

- Je m'excuse.

Nous nous introduisons dans la pièce. Nous retrouvons la jeune femme allongée sur le ventre.

Elle semblait si angélique contrairement à lorsqu'elle est réveillée. Je caresse sa joue et me rend compte qu'elle est brûlante.

Farouk qui était resté en retrait.

- Appel un docteur tout de suite.

Il me regarde septique.

- Tout de suite !

Il quitte la chambre en trombe.

Je redresse la jeune femme dans une position un peu plus confortable, je remonte la couverture au niveau de sa poitrine, je m'abstiens de ne pas m'attarder sur sa poitrine généreuse.

Je m'inquiéta lorsque de minuscule gémissements franchit ses lèvres, des gouttes de sueurs perlaient son front. Sa respiration se faisait de plus en plus étatique. Qu'est-ce qu'il lui arrive ?

Je la tiens par les épaules.

- Kaïra, réveillez-vous.

Un grognement plaintif mais mignon quitta ses lèvres. Ce qui ne m'empêche pas de la secouer, doucement bien sûr.

- Uhm...

Elle se réveille enfin.

- Que..Qu'est-ce que vous- Elle toussote- Faite là !?

- La prochaine fois évitez de fermer la porte.

- Pour- Elle toussote encore- Quoi ! J'ai bien le droit à un peu d'intimité non ?

- Je n'ai pas dit le contraire mais à en juger par votre état.

Elle n'arrête pas de tousser ce qui fait grandir mon inquiétude.

- Je vais parfaitement bien !

- Ah oui ? Votre fièvre et votre toux c'est quoi alors ?

Elle baisse les yeux et grommela entre ses dents :

- C'est rien de grave...

- Oh que si ! Si vous aviez bien gentiment écouté mon conseiller tout aurai était bien plus mieux.

- Oui mais-

- Pas de mais ! Le docteur va arriver alors restez bien sagement ici.

Je quitte sa chambre ne la laissant pas en placer une. Je ne sais pas pourquoi je réagis ainsi, jamais je n'ai agis ainsi avec aucune femme même avec elle.

Je croise Farouk dans le couloir.

- Le docteur sera là dans quelques minutes.

- D'accord, en attendant demande à Alma de préparait quelque chose de chaud pour la princesse.

Il acquiesce.

- Et en ce qui concerne votre sœur ?

- Il va bientôt être l'heure, c'est pourquoi je te laisse t'occuper de Kaïra et appelle moi lorsque le docteur aura donné le diagnostique.

- Oui.

Je pars me changer dans ma chambre et je quitte le palais.

Je ne peux pas m'empêcher de ressentir de l'inquiétude, malgré le fait que je vais enfin pouvoir revoir la bouille de ma petite princesse cependant je n'arrête pas de penser à cette autre princesse, si Kaleb apprend que sa sœur est malade je ne donna pas chair à ma peau, puis il y a le risque qu'il veuille la reprendre, et c'est la dernière chose que je veuille. Durant le trajet je ne fit que penser à cette jeune femme oubliant même que j'allai chercher mon rayon de soleil.

Je la chasse donc de mon esprit pour ne penser qu'à mon adorable petite ange. Je pénètre dans l'aéroport sous les regards admirateur du peuple.

J'attends devant les portes de sortie, qu'une adorable petite fille à la chevelure brune et aux joues rebondie sorte. Je jette un œil à ma montre, elle devrait en être sorti depuis longtemps pourtant. J'avais bien insisté pour qu'elle prenne le jet privé toutefois têtue comme elle est...

Sur le point de me diriger à l'intérieur une masse me sauta dessus et s'exclama d'une voix angélique :

- Grand frère !

Rencontre dans le désert Où les histoires vivent. Découvrez maintenant