Rencontre dans le désert

Chapitre 22

Ce n'est pas une bonne idée, mais c'est si tentant, dans les livres le héro ou l'héroïne fait toujours une découverte choquante ou je sais pas quoi, étrangement l'idée d'en savoir plus sur Yamir me plaît beaucoup non seulement sur lui mais sur ce qui l'entoure.

Pourquoi une soudaine envie de le connaître ? Je me le demande...En attendant, je vais mettre ça sous le compte de la curiosité.

Je m'engouffre dans la pièce obscure le cœur battant. Je m'arrête devant une impasse, Kaïra tu as encore le temps de rebrousser le chemin...

Pourtant mes membres bougent tout seul, je parcours le mur de mes mains à la recherche d'un « bouton » ou d'un levier. Mes mains se souille de poussière j'espère que ce n'est pas pour rien...

Bien sûr que ce n'est pas pour rien ! Le mur s'ouvre dans un vacarme, j'espère que personne n'a entendu.

J'illumine la pièce de ma lampe torche, mes yeux balaye la pièce du regard.

Qu'est-ce que ?

Des tableaux, des tableaux et encore des tableaux...

Je m'approche plus près d'un d'eux, deux personnages était peint un homme et une femme. Curieusement l'homme représenter sur la peinture ressemble trait pour trait à Yamir. Je jette un œil aux autres tableaux et c'est le cas de tous les autres, ce serai ses ancêtres ?

Alors que je marchais en rond dans la pièce, une image me frappa aux yeux, il y avait une place vide entre deux tableaux.

Des étranges dessin à la place était dessiné au mur. Un homme...Deux femmes....

L'homme était à genoux, il pleurait ? Tenant dans ses bras une femme poignardée, l'autre femme semblait se moquer de la tristesse de l'homme.

D'autre dessin était dessiné cependant je n'eut pas le temps de tout voir que la lampe commença à flancher.

Oh non !! Pitié pas maintenant. La peur m'envahit, je quitte rapidement la pièce au même moment la torche s'éteint.

Je me cogne contre un mur, ensuite tomba par terre. Ça fait mal...Je me tient le front, mes yeux se ferme lentement, je lutte mais...trop tard...

Je me réveille en sentant je ne sais quoi sur mon visage, j'ai ouvert les yeux mais il fait toujours noir...Où suis-je ? Et qu'est-ce que... Un cris strident provenant de mes cordes vocal résonne dans la pièce.

Je saute par tout.

- Araignée ! Araignée ! Araignée !!!

Je me rappel de tout, je tiens le mur pour tenir debout mais aussi pour me repérée. Est-ce une punition divine pour avoir joué les curieuses ?

Je me déplace en tenant le mur avec une démarche rapide ! Je suis tombée dans les pommes au milieu d'araignées !!!

Tous mon corps tremble et pour ne pas rajouter, j'ai les larmes aux yeux et aussi je ne vois presque rien dans cette pièce...

Ça m'apprendra aussi...Je ne referai plus jamais ça ! À part si je suis accompagnée...

Après quelques minutes à tourner en rond mes mains ne touche plus le mur mais le vide. L'entrée ? Possible...

Malgré la peur d'être dans le noir et de ne rien voir je tiens debout, on devrait m'attribuer une médaille non ? Ce n'est pas tout le monde qui peut agir ainsi.

Mon ventre fait un bruit pas possible, combien de temps je me suis évanouit ? j'espère pas longtemps, je n'imagine pas la réaction de ce Cheikh en remarquant ma disparition...

Je soupire. Il va me tuer.

Un sourire se dessine progressivement sur mes lèvres en entendant des éclats de voix. Je me précipite rapidement mais me retrouve face à face à un mur.

Les voix proviennent de derrière le mur, je nettoie le mur de ma main et colle une oreille pour entendre.

- Elle va m'entendre celle-là !

- Votre majesté...Elle doit sû...Sûrement être quelque part dans le château...Personne ne la vue le quitter.

- Ah oui ? Et la dernière fois aussi personne ne la vue !!

Un silence s'abat dans la pièce.

- Elle veut jouer avec mes nerfs...Mais tu sais quoi Farouk ? Elle va s'en mordre les doigts...

Je déglutis...À l'intonation de sa voix remplie de douce menace et tendre promesse...

Dois-je m'inquiéter ?

Je ne sais pas exactement où je me trouve mais pour qu'il parle ainsi ça ne doit pas être une pièce publique...Je crois.

Je vais devoir attendre encore un peu avant de sortir. Si cette maudite lampe torche ne s'était pas éteinte aussi ! C'est pas que j'ai peur de cet homme hein...Mais voilà.

Ils discutent longuement de la gestion du pays, je commence à m'ennuyer. Je n'écouter plus jusqu'à qu'une conversation un peu plus intéressante attise ma curiosité.

- Des contactes m'on dit qu'elle veut revenir...

- Elle ne reviendra jamais sur mes terres.

Sa voix était catégorique, avec une haine qui se lisait au son de sa voix. Qui est elle ?

- Bref...Cherchez cette princesse rebelle et trouvez-la.

- À vos ordres...

J'entends des pas puis une porte claquer. Farouk est parti il ne reste plus que l'autre...

- Kaleb ? Que me vaut ton appel ?

Mon frère ! Une envie de quitter cette pièce me prend mais je me ressaisis. Je vois mal sortir de la pièce et justifier le pourquoi et le comment.

-...

- Tes vacances se passent bien ?

Vacances ? Il m'a laissé ici, pour des vacances !?

- Ta sœur ? Elle va parfaitement bien ! Elle sort souvent,elle s'est faite des amies, il n'y a pas un jour où elle s'ennuie.

Oh le menteur !

- Crois-moi, elle est épanouie !

Non Kaleb ne le croit pas !

-...

- Tu veux lui parler ? Désolé elle n'est pas là, ce matin elle a tellement insistée pour sortir avec Myria que je n'ai pas pu me résoudre à dire non.

Espèce de...Son mensonge est tellement convaincant que même un professionnel du mensonge l'aurai cru.

- Oui, Je te conseille de la laisser un mois de plus ici, elle s'y plaît.

Quoi ?! Non, non non...

- Ne t'inquiète pas, je vais la traiter comme elle le mérite.

Je frémis.