Toujours allongé sur mon lit, à me repasser en boucle le dérapage non contrôlé, que j'ai fait avec Léane samedi soir, je ne me rends pas compte que cela fait une demi-heure que mon réveil a sonné. Je me frotte le visage des deux mains comme si cela avait un pouvoir magique quelconque sur mon obsession du moment. J'ai nommé Léane Gardel.
Franchement je suis pathétique, je ressemble à un ado de quinze ans après son premier vrai baiser.
Quel gars de mon âge passe la nuit à fantasmer sur seulement un baiser ?
Toi apparemment.
Sérieux mec reprends toi !
Tu en as connu d'autres. Oui mais... Pourquoi le baiser échangé avec Léane me tourmente autant ? pourquoi ai-je envie de la revoir alors que c'est une emmerdeuse de première ? pourquoi la saveur de ses lèvres ont un truc si addictif que la dépendance me menace ?
Et je n'ai pas encore abordé sa silhouette parfaite, sa peau douce et l'odeur de son parfum qui a failli me faire exploser et l'emmener directement dans la chambre afin de découvrir ce corps qui hante mes nuits... et mes jours. Me voilà reparti vers des songes ou elle et moi aurions terminé allongé dans un lit. Je masse mon sexe afin de soulager la tension qu'il met dans mon calçon tout en pestant contre cette étudiante qui d'une simple pensée met mon deuxième cerveau au garde à vous.
Oui mais voilà, d'une, elle était déjà occupée et de deux, un frein invisible m'a stoppé dans ma démarche de la baiser ailleurs. Et c'est tant mieux parce que quand la porte de la chambre s'est ouverte et que j'ai reconnu le rire de mon pote Naël et de sa meuf Maxine, j'ai pris peur comme le connard que je peux être. Pas que j'ai honte de me montrer avec Léane, plutôt de mon comportement si j'étais allé plus loin avec elle. Elle a beau affirmer qu'elle est égoïste comme moi, qu'une nuit et c'est tout, je ne suis pas certain que la planter après notre partie de jambe en l'air ait amélioré nos rapports déjà tendus. Ma décision était la bonne, même si je m'en mord les doigts aujourd'hui.
Des bruits de pas dans le couloir me sortent de la torpeur dans laquelle j'ai du mal sortir. Il est grand temps que je me bouge. Le lundi j'ai cours magistral à neuf heures et il ne me reste pas beaucoup de temps avant le début. Ce doit être Raph, car Will et Naël, sont rentrés trop tard de leur repérage cette nuit, pour être déjà debout.
Naël que j'ai à peine croisé ce week-end puisqu'il a passé la nuit de samedi à dimanche chez Maxine, et j'ai du partir chez mes parents en fin de matinée pour le déjeuner dominical. Avant de partir, il n'a pas manqué de me raconter un bout de la discussion qu'il a eue pendant qu'il prennait le petit dejeuenr avec la fille qui torture mes pensées les plus intimes. En me remémorant certains pans de leur conversation, une idée traverse mon esprit.
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BraCœur Tome 1 ( nouvelle version)
RomanceAaron : * "T es un braquage mon ange, Un saccage, mon challenge, Et t'aimer me démange..." Léane : "D'ailleurs c'est moi qui t'briserai l'cœur" Aaron, Naël, William et Raphaël sont des amis d'enfance. Ils sont à l'u...