Confidences dur l'oreiller*

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Aaron et moi sommes allongés face à face dans l'obscurité de la chambre. Seuls les rayons de lune percent le voilage et permettent de distinguer nos deux corps alanguis.

Ses doigts, dans une caresse paresseuse sur mon bras qui repose sur son abdomen, tracent des cercles sur ma peau frissonnante. Aaron m'a fait l'amour avec une tendresse faisant humidifier mes yeux et maintenant nous reprenons notre souffle.

Mes pensées choisissent cet instant de plénitude en me rappelant qu'il serait peut-être temps que je divulgue le nom de mon géniteur. Nous repartons ce soir et je me suis promis de tout lui raconter durant ces vacances.

Le doute s'immisce, la crainte qu'il le prenne mal accroît mon hésitation, mon corps se tend à cette hypothèse, ce qui n'échappe pas au mâle alpha étendu à mes côtés.

— Un problème ?

Aaron se déplace afin de s'asseoir contre la tête de lit m'entrainant avec lui. Et voila que je me retrouve à califourchon, ce qui ne va pas arranger ma motivation de rester concentrée et sérieuse. Il attrape son paquet de clopes sur la table de nuit, en sort une puis l'allume. Ce geste qui n'a rien de sexy sur quelqu'un d'autre que lui met mon self control à rude épreuve. Et je ne parle pas de sa coiffure post baise, de ses muscles saillants ni de ses abdos qui se contractent à chaque aspiration.

— Si tu persistes à me mater comme ça chaton, tu es bonne pour un second round. Mais avant, tu ne couperas pas à m'avouer ce qui te tracasse.

Je prends une inspiration sans le lâcher du regard.

— On peut s'habiller ?

Aaron lève un sourcil en recrachant la fumée.

— Je sais que je te trouble... mais delà à vouloir cacher ce corps qui...

— Je veux te révéler le nom de mon géniteur.

A ces mots Aaron suspend son geste.

— Je ne t'oblige en rien mon ange.

— Je le sais, mais c'est moi qui en ai besoin. Tu m'as fait assez confiance pour me révéler le passé de ton père et ce que cela t'amène à effectuer de temps en temps, mon petit ami détourne les yeux, puis se reconcentre sur moi, alors c'est à mon tour de te montrer que j'ai confiance en toi.

Tout en terminant nous sortons du lit afin de nous couvrir. Je passe une nuisette en dentelle noire sous le regard brûlant de mon mec et lui enfile un bas de survêtement et un t-shirt qui traîne par terre.

— Serieusement, Léane ?

— Quoi ?

— Du satin et de la dentelle comme objet de concentration.

BraCœur  Tome 1 ( nouvelle version)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant