Je suis une boule de nerf depuis mon réveil. C'est aujourd'hui qu'Aaron doit me présenter à ses parents. Ils nous ont invité à déjeuner chez eux, dans l'hôtel dont ils sont propriétaires sur les hauteurs d'Aix. J'étais au courant que Pierre souhaitait me rencontrer, suite aux révélations faites à Aaron à Oslo, mais cela n'empêche que je suis sur la défensive. Trop de questions envahissent mon crâne depuis que je connais la date. La plus prégnante de toutes étant : vais-je arriver à faire semblant devant ce spécialiste des renseignements ? Plus le cambriolage approche, plus ma nervosité gagne en puissance. J'ai envoyé un simple ok à mon géniteur le lendemain de notre rencontre. La trahison doit faire partie de mes gênes.
C'est pour la bonne cause, essaye de me rassurer la petite voix dans ma tête.
Aaron est encore endormi quand je sors de la salle bain, uniquement vêtue d'une serviette de bain. Je me dirige vers le dressing où quelques affaires à moi y traînent en faisant le moins de bruit possible. Je me dis que c'est raté quand j'entends la question d'Aaron.
— Tu vas où comme ça Léane ?
Je zieute sur ma tenue et décide de le titiller un peu.
— Je pensais aller chercher des croissants à la boulangerie ? lui dis-je, d'un air mutin en le fixant par-dessus mon épaule.
— Très drôle ! Viens là belle demoiselle.
— Aaron ! on a rendez-vous avec tes parents dans deux heures, et regarde je ne suis pas prête, et toi t'es encore couché, on n'a même pas encore déjeuné...et...
— Stop ! Approches, je crois savoir comment t'aider à évacuer toute cette tension.
— Je sais très bien la manière dont tu vas t'y prendre, mais je te répète que...
Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'Aaron fonce sur moi et me bascule sur son épaule et me jette sans ménagement sur le lit.
— J'ai dit : Stop.
Ok.
Aaron se cale entre mes cuisses, s'appuyant sur ses coudes de chaque côté de ma tête pour ne pas m'écraser. Sa bouche s'attaque s'en tarder à mon cou, qu'il mordille, et m'embrasse en suivant pour en atténuer la douleur, passe à ma clavicule, lèche ce creux qui me rend dingue, ensuite ses lèvres frôlent ma mâchoire pour terminer leurs courses sur mes lèvres où il dépose un baiser aussi léger qu'une plume. Sans me lâcher du regard, il ramène une mèche de mes cheveux derrière l'oreille, puis se penche pour me chuchoter :
— Bonjour mon amour, tu n'as aucune raison d'être nerveuse, mais comme je suis un mec bien, je vais t'aider à décompresser.
— Je n'attends que ça ! lui dis-je dans un murmure.
Volonté de résister envolée.
Mon beau brun commence par dénouer ma serviette, en écarte les pans, je suis nue, ses yeux caressent mon corps, alimentent ce feu qui me brûle de l'intérieur. Il plante son regard dans le mien, et ce que j'y lis me bouleverse. Envie. Adoration. Puis il détourne ses iris pour les poser sur ma poitrine.
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BraCœur Tome 1 ( nouvelle version)
RomanceAaron : * "T es un braquage mon ange, Un saccage, mon challenge, Et t'aimer me démange..." Léane : "D'ailleurs c'est moi qui t'briserai l'cœur" Aaron, Naël, William et Raphaël sont des amis d'enfance. Ils sont à l'u...