Chapitre 12

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Alors que je regarde la salle de conférence se vider, je savoure ma victoire. Je sais que je ne laisserai pas Irène faire. Elle n'a pas le droit de me voler ce que me parents ont batît, mon héritage.

Héritage

Je parcours la pièce des yeux. La salle de conférence se trouve dans le nouveau bâtiment que Samuel a fait construire, il y a deux ans. Jusqu'à présent, nous nous servions des vieux batiment de ferme. J'adorai ce lieu, mais il était devenue beaucoup trop petit et mal adapté aux developpement de la communauté que Samuel et moi souhations.

Nous avons le devoir de venir en aide à tous les Ignorants qui le souhaitent. Tous ne rejoignent pas la communauté, mais ils repartent des séminaires que nous organisons avec es armes pour voir et lire le monde tel qu'il existe.

J'ai passé des heures et des heures, à imaginer, concevoir un concept qui pourrait nous aider. Nous leur donnons la lumière et le lieu dans lequel nous les recevons se devait d'être majestueux, mais aussi intime.

Diverses salles de conférence possèdent des balançoires, des poufs confortables et des tapis de fausse herbe. La façade vitrée du bâtiment laisse passer la lumière naturelle à travers tout l'espace en créant un environnement de travail lumineux et agréable. Nous avons misé sur des mobiliers en bois , les tapis design et l'utilisation d'accents vintage contribuent à la création d'une ambiance générale très chaleureuse.

Mais la salle de conférence principale, reste celle que je préfére. Ouverte sur un cours intérieure, entièrement vitrée, elle ne dispose pas de chaise, mais d'une multidude de coussin de sol, des arbustes poussent directement dans le sol , des fontaines sont disiminées une peu partout dans la pièce. Seule un estrade se dresse au centre de la pièce, au dessus d'un puit de lumière. J'ai voulu recréer ici l'ambiance des forets dans lequelles j'aime me promener.

—Félicitations, Cassiopée

Une voix de femme me fait sursauter.

Irène.

—Merci, lui-dis-je en feignant un sourire.

Iréne me tourne autour comme un vautour autour de sa proie. Je ne la crain pas.

Pas maintenant que j'ai compris ce que le Maître voyait en moi.

—Samuel avait raison lorsqu'il nous parlait de toi, dit-elle tout en observant la pièce à son tour. Tu es .... Ambitieuse, Cassiopée. Un peu trop à mon gout.

—Que veux-tu, Iréne ?

—Les autres ne le voit pas. Ils sont totalement sous ton charme Cassie. Mais je ne suis pas dupe. Tu ne seras pas le Maître. Du moins pas le mien, me siffle-t-elle en s'approchant de moi.

—Irène, ....

Elle ne me laisse pas finir ma phrase.

—Jamais. Tu entends. Et je ne suis pas seule a penser cela. Vois-tu, Cassiopée, je suis très populaire parmis les Brebis. La plus populaire des Bergers. Beaucoup sont inquiet depuis l'arrestation du Maître et Elisabeth. Ils doutent de toi. Rassures-toi, pour le moment, je te soutien. Mais ils s'inquietes de l'avenir de la communauté. Ils entendent des rumeurs. Sur Samuel. Son implication dans la mort de ta sœur. La cabale de Faure. Ils ont besoin d'un leader fort et en qui ils ont confiance. Et ce leader, Cassie, ce n'est pas toi. C'est moi.

Irène est tellement proche de moi lorsqu'elle prononce ces paroles que je peux sentir son souffle dans mon coup. Un frisson me glace le sang et me révulse l'estomac. Elle n'a pas le droit. Avant que je ne puisse répondre, Irène me laisse seule sur l'estrade, tremblante de colère. Je desserre enfin les poings et découvre avec effroi les traces de mes ongles profondément enfoncé dans mes pommes. Je la hais.

Détruire.

Non je ne la laisserai pas détruire ce qui compte le plus pour moi. J'ai tout perdu, mes parents, Rebecca, le Maître et Jonathan. La communauté, ma communauté est tout ce qu'il me reste.

Le trouble m'envahit et je sens la colère monter en moi. Je n'ai pas le droit de craquer ici, dans ce lieu qui aspire à tant de sérénité. Ravalant mes larmes, je me précipitte dans les toilettes, et laisse enfin jaillir toute la colère. Contre Irène, mais aussi contre Rebecca, Samuel, Jonathan .... Ils m'ont tous abandonnée, à leur manière. Le bruit de la porte qui s'ouvre me fait sursauter. Jeremiah se tient nonchalamment dans son encadrure, un sourire inquiet sur les lèvres.

—ça va, dis-je la voix encore cassée d'avoir pleurer.

Il ne doit pas me voir comme ça. Je suis sensée être son guide. Je ne doit pas lui montrer mes faiblesses.

—J'ai tout entendu, Cassie. Je voulais m'assurer que tu tenais le choc.

Il s'avance doucement vers moi et vient déposer la main sur mon épaule. Un choc électrique parcours mon corps à cet instant, comme si celui-ci se souvenait de nos étreintes passées.

—Irène a quelque peu exagérée sa popularité parmi les brebis, tu sais. Elle cherche à te faire peur.

Ses paroles et le contact doux de sa main me réconforte. Je me retourne vivement et l'enlace avec fougue. D'abord surpris par mon attitude, il finit par me saisir par les cuisses et me soulever contre lui. Mes jambes s'enroulent autour de sa taille, et notre étreinte devient de plus en plus passionnées.

Jeremiah presse son corps contre sur le mien aidé par la porte des toilettes qui sert d'appui sur son emprise. Son regard est sauvage, aucun mot ne sort de sa bouche. Son visage est si près du mien que je peux détailler à travers ses lunettes tout l'aspect de son visage. Et ses yeux qui me rendent fébrile.

Mais qu'est-ce que j'ai ? Je n'arrive pas à regarder ailleurs.

Alors que je tente de tourner mon visage, il prend mon menton avec une main d'expert à la fois douce et forte. Ses lèvres se rapprochent dangereusement des miennes, mais il n'en fait rien. C'est alors qu'il presse ces dernières contre les miennes profitant par la même occasion pour forcer le passage avec sa langue afin de rencontrer langoureusement la mienne. Toute en faisant une pression de mon entre jambe avec son genou et la frottant plus fermement, ce qui me met dans un état que je n'avais plus connu depuis Jonathan.

Il accentue notre baiser et sa main plonge dans ma culotte pour aller titiller mon vagin faisant ainsi sortir de profond soupir et gémissement de ma bouche.

Je lève ma tête et le vois sourire

Je le vois s'approcher de mon cou et sentir son souffle près de mon oreille.

Il y dépose un baiser et après m'avoir reposé au sol, part sans rien de me dire de plus.

Je suis figée sur place.

Dark Hold (La face cachée du Maitre)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant