Chapitre 18. Point de vue Luc G.

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La haine. La colère. Ce tourbillon de sentiment mêlé à cette rancune si puissante que nous avions pour eux. Nous pourrions rester ici des jours et des jours à juste les détruire à petit feux.


Inlassable de leurs tourments. Aucun de nous deux ne viendraient faire cesser cela, parce que nous le désirions depuis trop longtemps. Même eux, même ce groupe qui nous l'avait ramenés. Même eux transpiraient de la même haine que la nôtre. Et pourtant ils avaient tout fait pour le cacher jusqu'à présent, et nous la découvrions. Ne faisant que faire monter la notre.


Qu'est ce qui avait pus se passer pendant ton absence avec eux pour suffire à cela grande sœur ? Quel était les maux que tu avais caché et auquel ils avaient assisté ?



Une certitude s'ancra en moi, et sûrement en l'ensemble de mes amis assistant silencieusement à tout ça. Une certitude qui m'aurait fait hurler de douleur si je l'avais appris avant son retour. Ils avaient connus ma sœur dans le même état que Peter l'avait connus. Dans cet état que personne au monde ne devait voir. Ils avaient fait ce qu'il pouvait pour la relever. Cet homme qu'elle appelait papa aussi. Pourtant ce n'est pas avec lui qu'elle a passé son absence. Elle est juste venue lui laisser ses bébés. Et elle est repartie. Indifférente totalement face à ces deux êtres. Elle voulait se concentrer sur ce qui lui restait à faire, et elle les savait en parfaite sécurité avec lui.



Mais c'est avec toi qu'elle a passé le reste du temps. Toi. Iblis. Toi qui entre dans cette pièce, ne semblant même plus t'intéresser aux trois. Je t'ai haï profondément. J'ai voulu t'égorger de mes mains. Et sans la vérité de ma sœur à ton sujet... Je t'aurais tué même contre son avis.



C'est toi et tes hommes qui l'avaient gardé hors de toutes sphères, courant le monde pour qu'elle termine ce qu'elle voulait faire. Toi qui pourtant est tout sauf loyal, fidèle et ce genre de choses. Tu es la version sauvage et sanglante de ma sœur en homme. Et te nommer Le Diable te va si bien. Mais même le diable elle a pus l'apprivoiser.



Même ça putain elle a pus. Et je sais que nos certitudes sont exacts avec mes amis : ma sœur n'as aucune limite.



Je les observes se raidir alors que tu te mets à parler, je vois ton attitude changer quand les trois t'observent. Mais il n'y a bien que les Herrero pour l'ouvrir encore, le rockeur semble avoir saisis la situation, et il se contente d'observer. Ne faisant que ça, tentant de comprendre l'ensemble du tableau qu'on lui présente.



Mais mon regard est attiré par toi. Toi qui semble ne pas apprécier la simple question posé, digne d'eux pourtant. Et en une réponse je sens mon corps s'électrifier.. Je sens que nous sommes tous aux aguets, nous ses dragons. Parce qu'en une réponse, tu as attisé toutes notre attention.


En une réponse lâché naturellement tu as mis le doigt sur notre colère. Et mon regard qui parcours mes amis, ce cercle si soudé de dragon, me le montre.


Tu as toute notre attention.


LA REINE AU DRAGON_ Livre IVOù les histoires vivent. Découvrez maintenant