Partie 9

19 7 0
                                    

Ils arrivèrent dans un couloir qui faisait trois fois la largeur du couloir dans leur lycée. Là encore, le sol beige brillait de mille feux et le papier peint, lui aussi beige, faisait ressortir la lumière intense et les couleurs chaudes du coucher du soleil, grâce à l'immense baie vitrée qu'il y avait au bout de chaque couloir de chaque étage.

 Le bâtiment était composé de 4 étages, le rez-de-chaussée comprenait seulement une immense salle de réception, l'accueil, le restaurant et des cuisines. Tim se plaça devant une porte où le numéro 8 était inscrit, tout comme inscrit sur la clé que possédait chacun des garçons du groupe. Il ouvrit la porte mais aucun des garçons n'osa entrer tellement ils restaient stupéfaits devant la beauté de la chambre qui était composée de deux lit doubles de deux mètres sur deux mètres chacun. 

La chambre faisait au moins une bonne trentaine de mètres carrés sans compter la salle de bain privative qui elle devait faire une quinzaine de mètres carrés avec douche à l'italienne et baignoire faite de marbre noir. La chambre, elle, était dans les tons clairs, avec du beige et du blanc quasiment partout ce qui faisait un fort contraste avec la salle de bain. La moquette beige de la chambre donnait l'envie aux garçons de se mettre pieds nus tellement elle avait l'air douce. 

Les lits étaient déjà faits alors ils soupirèrent de soulagement car ils ne savaient pas les faire. Un lustre, comme dans l'entrée, se tenait au milieu de la chambre mais avec un gabari plus petit. Tim et Thomas décidèrent de dormir ensemble alors chacun se plaça devant son armoire pour vider sa valise.

-Je meurs de faim, avoua Thomas avant de se jeter sur le lit et d'écarquiller les yeux tellement il était moelleux.... Je crois que j'en sortirais plus jamais!

Les trois autres garçons l'imitèrent et plus aucun d'eux ne bougea jusqu'à que Tim lance:

-Putain les gars, il nous reste trois minutes pour être dans la salle de restaurant!

Les quatre garçons se levèrent d'un bon et se mirent à courir pour ne pas être en retard. Ils arrêtèrent de courir avant d'arriver devant l'escalier pour ne pas se faire remarquer par le proviseur dès leur arrivée. Ils entrèrent dans le restaurant au moment où le proviseur lançait un dernier regard vers la porte d'entrée pour voir se faufiler les retardataires. Ils se glissèrent à la table la plus proche pour s'asseoir comme tous les jeunes présents. Devant le buffet, une dizaine d'adultes leur faisait face. Un homme d'un certain âge, bedonnant, prit la parole le premier :

-Je vous souhaite la bienvenue à tous, nous allons travailler ensemble pendant ce mois de découverte. Je suis le dirigeant de cette auberge et je tiens à vous remercier tous de nous faire confiance pour votre hébergement.

-Oui, en tout nous sommes sept classes à travailler ensemble, lança le proviseur d'un autre lycée. Je viens de m'entretenir un moment avec les autres proviseurs présent dans cette salle pour savoir qui sont, dans nos effectifs, les jeunes à surveiller de plus près. Je tiens à préciser que lors de ce séjour « personne n'est à personne » ! Je vais expliquer pour ceux qui ne comprendrez pas cette phrase : si je reprends un élève de Los Angeles, mon ordre devra être respecté, que vous soyez de mon établissement ou non. Vous avez le devoir de respecter et écouter tous les adultes présents et pourrez être sanctionner par un professeur qui n'est pas « le vôtre » !

-Je peux savoir quand est-ce qu'on est censé manger! demanda Matt choqué qu'ils ne soient pas encore en train de manger alors qu'ils mourraient tous de faim.

-Quand nous auront fini d'expliquer les règles, répondit le dirigeant avec un grand sourire.

-Et il y en a encore beaucoup? questionna un garçon en soupirant.

Les mystères du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant