Chapitre 30. Axel

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Hello !
Juste un petit mot avant le début de ce nouveau chapitre que, je sais, j'ai fait tarder. Je suis désolée pour mon absence ces dernières semaines, j'ai débuté un nouveau travail qui me prend plus de temps libre qu'avant et je suis aussi en plein déménagement. Mais promis, dès que je suis bien installée, je me remets à fond dans l'écriture et poste plus régulièrement.
Cœur cœur sur vous.
💕

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Samedi.

-T'en fais des caisses, je te dis que ce n'est rien d'autre qu'un virus.        

Comme chaque matin depuis trois jours, Julia refuse d'avaler quoi que ce soit pour le petit-déjeuner et continue de rejeter toutes mes propositions à consulter un médecin.

-Ça va passer, ajoute-t-elle face à mon expression peu convaincu. 

-C'est aussi ce que tu m'as dit hier et avant-hier.

Pour réponse, elle lève les yeux au ciel, agacée par mon entêtement. Entêtement que je juge largement justifiée au vue de ses nausées persistantes et son manque d'appétit.

-Je me sens mieux là, tu le vois bien, soupire-t-elle en repoussant l'assiette de pain grillés que j'avais posé devant elle, retenant le haut-le-cœur que l'odeur lui procure. Je mangerai chez Zoé et Max, t'en fais pas.

-Et si tu revomis tout ? Dès que t'avales quelque chose, tu cours aux toilettes. T'as même pas réussis à digérer une simple pomme hier soir.

-Et alors, ils ont bien des toilettes aussi, non ? raille-t-elle, sauf que ça ne me fait pas rire du tout.

L'idée de reprendre le travail lundi matin et de la laisser seule ne me tente déjà pas beaucoup, alors la laisser seule en sachant qu'elle sera peut-être malade et que je ne serais pas là pour elle en cas de besoin me plaît encore moins. Elle pourrait s'étouffer ou faire un malaise, je n'arrête pas de m'imaginer la scène en me rongeant les ongles. Ce qui la fait ricaner en prétendant que j'en fais trop et que c'est une grande fille.

Grande fille ou non, elle ne pourra rien faire si elle est inconsciente cette idiote.

-Si ça ne va pas mieux demain, je t'emmène voir un docteur, décidais-je sans plus lui laisser le choix.

Elle rechigne, se plaint quelques minutes en me sortant tout un discours argumentatif que je rejette sans ménagement puis elle finit, enfin, par accepter le deal.

On se prépare ensemble dans la salle de bain avant de prendre la route de chez ma sœur. Je dompte mes cheveux tandis qu'elle se brosse les dents dans des gestes brusques abusifs, dans le seul but de me faire comprendre qu'elle est contrariée d'avoir dû me céder le victoire après trois jours de bataille, me faisant sourire espièglement devant le miroir qu'elle s'affaire à éviter.

-Crétin, grogne-t-elle avant de cracher dans le lavabo et quitter la pièce, sous mon rire.

-Je t'aime aussi mon ange. Un peu plus à chaque merveilleuses journées que je passe près de toi.

Mon ironie, quoi qu'une part de vérité s'y trouve même si c'est une emmerdeuse trop butée, a le mérite de la faire rire à son tour depuis la chambre. Une deuxième victoire pour moi. Un succès célébrer par un long baiser endiablé qui s'apprêtait à déboucher sur une très probable fabuleuse partie de jambes en l'air, malheureusement écourté par ma chieuse et impatiente de sœur qui nous a appelé pour savoir quand est-ce qu'on arrivait.

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