Chapitre 31

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Point de vue de Théa

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Point de vue de Théa

Je me réveille doucement et je constate que je ne suis plus dans la même pièce. Ma tête me fait horriblement mal. Je sens quelqu'un me prendre la main. Il me faut un petit moment avant de pouvoir la distinguer de manière claire.

« - Papa, j'articule difficilement à cause de ma gorge sèche.

- Bonjour, ma puce, me dit-il en souriant. Comment tu te sens ?

- Pas terrible. Où.... Où est-ce que je suis ? Je demande en ne reconnaissant pas ce qui m'entoure.

- On t'a placé dans une chambre individuelle suite à l'incident d'il y a deux jours.

- Ça fait deux jours que je dors ?

- Les infirmières ont dû te mettre une dose conséquente de calmant pour te maîtriser. La dose habituelle n'avait aucun effet sur toi. »

Je revois les chariots de l'infirmerie valser. De peur de refaire la même chose, je regarde paniquée mes bras. Je n'ai plus la fumée noire.

« - Est-ce que.... Est-ce qu'il....

- Tu ne l'as pas blessé, me répond mon père. Tout à valsé sauf lui et rien ne l'a touché également. Je pense qu'inconsciemment tu l'as protégé de toi.

- Et est-ce que.... est-ce qu'il va mieux ?

- Il a repris connaissances hier et il n'est plus sous oxygène. »

Je pousse un soupir de soulagement. Ma mère débarque à ce moment là et ne se rend pas compte tout de suite que je suis réveillée.

« Je viens d'aller voir Lucas et c'est bon. Ils l'ont mis dans un endroit qui devrait maintenir le corps jusqu'à l'enterrement. Oh, excuse-moi, ma chérie, me dit-elle lorsqu'elle me voit éveillée.»

Elle vient s'asseoir à côté de moi.

« - Tu as besoin de quelque chose ? Me demande-t-elle.

- Un verre d'eau me ferait du bien. »

Elle se lève pour me verser de l'eau dans un verre. Je la remercie.

«- Est-ce que je pourrais aller le voir ? Je lui demande après avoir bu une gorgée.

- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, ma chérie, me répond ma mère.

- Pourquoi ? C'est mon frère. J'ai le droit de le voir.

- Je ne dis pas le contraire. Seulement, sa disparition semble t'affecter beaucoup plus qu'elle ne nous affecte ton père et moi. Nous avons donc convenu qu'il était plus sage que tu ne vois pas le corps.

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